Comprendre l’oligarchie : L'Echo des Canuts n° 14
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A quand les excuses d’Alger pour la traite des esclaves européens ? - B. LUGAN
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13/07/2020 04:48
En ces temps de repentance et d’ethno-masochisme, puisque ceux qu’il est difficile de désigner autrement que par le terme d’ennemis, vu leur comportement à l’égard de la France, s’amusent à jongler avec le contexte historique, alors, faisons de même.
L’Algérie aux abois économiquement, ruinée par les profiteurs du Système qui depuis 1962 se sont méthodiquement engraissés en pillant ses ressources, a donc l’outrecuidance de demander des excuses à la France. Pourquoi pas d’ailleurs, puisque, comme le disait Etienne de la Boétie : « Ils ne sont grands que parce que nous sommes à genoux » ?
Des excuses donc pour avoir tracé en Algérie 54 000 kilomètres de routes et pistes (80 000 avec les pistes sahariennes), 31 routes nationales dont près de 9000 kilomètres goudronnés, construit 4300 km de voies ferrées, 4 ports équipés aux normes internationales, 23 ports aménagés (dont 10 accessibles aux grands cargos et dont 5 qui pouvaient être desservis par des paquebots), 34 phares maritimes, une douzaine d’aérodromes principaux, des centaines d’ouvrages d’art (ponts, tunnels, viaducs, barrages etc.), des milliers de bâtiments administratifs, de casernes, de bâtiments officiels, 31 centrales hydroélectriques ou thermiques, une centaine d’industries importantes dans les secteurs de la construction, de la métallurgie, de la cimenterie etc., des milliers d’écoles, d’instituts de formations, de lycées, d’universités avec 800 000 enfants scolarisés dans 17 000 classes (soit autant d’instituteurs, dont deux-tiers de Français), un hôpital universitaire de 2000 lits à Alger, trois grands hôpitaux de chefs-lieux à Alger, Oran et Constantine, 14 hôpitaux spécialisés et 112 hôpitaux polyvalents, soit le chiffre exceptionnel d’un lit pour 300 habitants. Sans parler d’une agriculture florissante laissée en jachère après l’indépendance, à telle enseigne qu’aujourd’hui l’Algérie doit importer du concentré de tomates, des pois chiches et jusqu’à la semoule pour le couscous…
Or, tout ce que la France légua à l’Algérie en 1962 fut construit à partir du néant, dans un pays qui n’avait jamais existé et dont même le nom lui fut donné par le colonisateur… Tout avait été payé par les impôts des Français. En 1959, toutes dépenses confondues, l’Algérie engloutissait ainsi 20% du budget de l’Etat français, soit davantage que les budgets additionnés de l’Education nationale, des Travaux publics, des Transports, de la Reconstruction et du Logement, de l’Industrie et du Commerce ! (Voir à ce sujet mon livre Algérie l’Histoire à l’endroit).
L’Algérie a exigé, et sur ce point comment ne pas être d’accord avec elle, que la France lui restitue les cranes de combattants vaincus par l’armée française lors de la conquête. Mais alors, quid des restes des dizaines de milliers d’esclaves européens dont des milliers de Français enlevés en mer ou par des razzia littorales, morts en Algérie et enterrés dans la banlieue d’Alger dans ce qui, avant la conquête était désigné comme le cimetière des chrétiens ? C’est en effet par dizaines de milliers que des hommes, des femmes et des enfants européens furent pris en mer ou enlevés à terre par les pirates barbaresques. De 1689 à 1697, Marseille perdit ainsi 260 navires ou barques de pêche et plusieurs milliers de marins et de passagers, tous ayant été réduits en esclavage. En 1718, la comtesse du Bourk, ses enfants et ses domestiques qui avaient embarqué à Sète pour rejoindre via Barcelone son mari ambassadeur en Espagne furent capturés en mer. La petite Marie-Anne du Bourk alors âgée de 9 ans, fut rachetée en 1720.
Grâce aux rapports des pères des Ordres religieux dits de « rédemption des captifs », qu’il s’agisse de l’Ordre des Trinitaires fondé par Jean de Matha et Félix de Valois, ou des Pères de la Merci, les Mercédaires, un ordre religieux fondé par Pierre Nolasque, nous connaissons les noms de milliers d’esclaves rachetés, ainsi que leurs villes ou villages d’origine, cependant que, faute de moyens, des dizaines de milliers d’autres ne le furent pas et moururent dans les chaînes.
En 1643, le Père Lucien Héraut, prêtre de l’Ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, rentra en France avec 50 malheureux Français qu’il venait de racheter aux esclavagistes algérois. Faute de moyens, la mort dans l’âme, il avait laissé derrière lui plusieurs milliers d’autres Français, sans compter les milliers d’esclaves appartenant aux autres nations européennes enlevés en mer ou sur le littoral.
Dans une lettre d’une grande puissance de témoignage adressée à Anne d’Autriche, Reine-Régente du royaume de France, le père Héraut se fit l’interprète des captifs, s’adressant à la reine en leur nom, afin de lui demander une aide financière pour les racheter. Une lettre qui devrait clore les prétentions et les exigences d’excuses des descendants des esclavagistes algérois : « Larmes et clameurs des Chrestiens françois de nation, captifs en la ville d’Alger en Barbarie, adressées à la reine régente, par le R. P. Lucien Heraut, Religieux de l’Ordre de la Trinité et Rédemption des Captifs, 1643.
« (…) ainsi qu’il arrive ordinairement aux vassaux de vostre Majesté, qui croupissent miserablement dans l’horrible esclavage (…) cette mesme necessité addresse aux pieds de sa clemence et Royalle bonté, les larmes et soupirs de plus de deux milles François de nation Esclaves en la seule ville d’Alger en Barbarie, à l’endroit desquels s’exerce les plus grandes cruautés que l’esprit humain puisse excogiter, et les seuls esprits infernaux inventer.
Ce n’est pas, Madame, une simple exaggeration (…) de ceux, qui par malheur sont tombés dans les griffes de ces Monstres Affricains, et qui ont ressenty, comme nous, leur infernalle cruauté, pendant le long sejour d’une dure captivité, les rigueurs de laquelle nous experimentons de jour en jour par des nouveaux tourments: la faim, le soif, le froid, le fer, et les gibets (…) mais il est certain que les Turcs et Barbares encherissent aujourd’hui par-dessus tout cela, inventans journellement de nouveaux tourments, contre ceux qu’ils veulent miserablement prostituer, notamment à l’endroit de la jeunesse, captive de l’un et l’autre sexe, afin de la corrompre à porter à des pechés si horribles et infames, qu’ils n’ont point de nom, et qui ne se commettent que parmys ces monstres et furies infernales et ceux qui résistent à leurs brutales passions, sont écorchez et dechirez à coup de bastons, les pendants tous nuds à un plancher par les pieds, leur arrachant les ongles des doigts, brullant la plante des pieds avec des flambeaux ardents, en sorte que bien souvent ils meurent en ce tourment. Aux autres plus agés ils font porter des chaisne de plus de cent livres de poids, lesquelles ils traisnent miserablement partout où ils sont contrains d’aller, et apres tout cela si l’on vient à manquer au moindre coup de siflet ou au moindre signal qu’ils font, pour executer leurs commandements, nous sommes pour l’ordinaire bastonnez sur la plante des pieds, qui est une peine intollerable, et si grande, qu’il y en a bien souvent qui en meurent, et lors qu’ils ont condamné une personne à six cent coups de bastons, s’il vient à mourir auparavant que ce nombre soit achevé, ils ne laissent pas de continuer ce qui reste sur le corps mort.
Les empalements son ordinaires, et le crucifiment se pratique encore parmy ces maudits barbares, en cette sorte ils attachent le pauvre patient sur une manière d’echelle, et lui clouent les deux pieds, et les deux mains à icelle, puis après ils dressent ladite Eschelle contre une muraille en quelque place publique, où aux portes et entrées des villes (…) et demeurent aussi quelque fois trois ou quatre jours à languir sans qu’il soit permis à aucun de leur donner soulagement.
D’autres sont écorchez tous vifs, et quantitez de bruslez à petit feu, specialement ceux qui blasphement ou mesprisent leur faux Prophete Mahomet, et à la moindre accusation et sans autre forme de procez, sont trainez à ce rigoureux supplice, et là attachez tout nuds avec une chaine à un poteau, et un feu lent tout autour rangé en rond, de vingt-cinq pieds ou environ de diametre, afin de faire rostir à loisir, et cependant leur servir de passe-temps, d’autres sont accrochez aux tours ou portes des villes, à des pointes de fer, où bien souvent ils languissent fort long temps.
Nous voions souvent de nos compatriots mourir de faim entre quatre murailles, et dans des trous qu’ils font en terre, où ils les mettent tout vif, et perissent ainsi miserablement. Depuis peu s’est pratiqué un genre de tourment nouveau à l’endroit d’un jeune homme de l’Archevesché de Rouen pour le contraindre a quitter Dieu et nostre saincte Religion, pour laquelle il fut enchaisné avec un cheval dans la campagne, l’espace de vingt-cinq jours, à la merci du froid et du chaud et quantitez d’autres incommoditez, lesquelles ne pouvant plus supporter fit banqueroute à notre saincte loy.
Mille pareilles cruautez font apostasier bien souvent les plus courageux, et mesme les plus doctes et sçavants : ainsi qu’il arriva au commencement de cette presente année en la personne d’un Père Jacobin d’Espagne, lequel retenu Captif, et ne pouvant supporter tant de miseres, fit profession de la loy de Mahomet, en laquelle il demeura environ six mois, pendant lesquels (…) il avoit scandalisez plus de trente mille Chrestiens esclaves de toutes nations (…) il se resolu à estre brullé tout vif, qui est le supplice ordinaire de ceux qui renoncent à Mahomet (…)en suite deqoy il fut jetté en une prison obscure et infame (…) Le Bascha le fit conduire au supplice(…) il fut rosty à petit feu un peu hors de la ville près le Cimitiere des Chrestiens.
Nous n’aurions jamais fait, et nous serions trop importuns envers votre Majesté, de raconter icy toute les miseres et calamitez que nous souffrons : il suffit de dire que nous sommes icy traittez comme de pauvres bestes, vendus et revendus aux places publiques à la volonté de ces inhumains, lesquels puis apres nous traittent comme des chiens, prodiguans nostre vie, et nous l’ostans, lors que bon leur semble (…).
Tout cecy, Madame, est plus que suffisant pour émouvoir la tendresse de vos affections royales envers vos pauvres subjets captifs desquels les douleurs sont sans nombre, et la mort continuelle dans l’ennuy d’une si douleureuse vie (…), et perdre l’ame apres le corps, le salut apres la liberté, sous l’impatience de la charge si pesante de tant d’oppressions, qui s’exercent journellement en nos personnes, sans aucune consideration de sexe ny de condition, de vieil ou du jeune, du fort ou du foible : au contraire celuy qui paroist delicat, est reputé pour riche, et par consequent plus mal traitté, afin de l’obliger à une rançon excessive, par lui ou par les siens (…) nous implorons sans cesse, jettant continuellement des soupirs au Ciel afin d’impetrer les graces favorables pour la conservation de vostre Majesté, et de nostre Roy son cher fils, destiné de Dieu pour subjuguer cette nation autant perfide que cruelle, au grand souhait de tous les Catholiques, notamment de ceux qui languissent dans ce miserable enfer d’Alger, une partie desquels ont signé cette requeste en qualité, Madame, de vos tres humbles, tres obeyssants, tres fidels serviteurs et vassaux les plus miserables de la terre, desquels les noms suivent selon les Dioceses et Provinces de votre Royaume. »
Le numéro du mois de septembre de l’Afrique Réelle sera un numéro spécial consacré à la repentance et à l’esclavage et, le 1er septembre, je publierai un livre intitulé Esclavage, l’histoire à l’endroit, une arme de réfutation de la doxa culpabilisatrice. Les lecteurs de ce blog et les abonnés à la revue seront informés dès sa parution.
Plus d’informations sur le blog de Bernard Lugan
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Une racaille immigrée agresse un contrôleur SNCF (vidéo)
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Que faire lorsqu'un animal est enfermé dans un véhicule en plein soleil ?
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Un véhicule garé en plein soleil peut être un piège mortel pour un animal.
La température dans l’habitacle peut atteindre et dépasser les 40°C en moins de 10 minutes. En cas de canicule, le mercure peut osciller autour des 60° en seulement 15 minutes. Cela peut être fatal pour l’animal qui s’y retrouve enfermé.
Comment réagir ?
Vérifiez que les maîtres ne sont pas aux alentours.
Si vous ne les trouvez pas, appelez rapidement la police ou la gendarmerie locale. En effet, l'article 20 de la loi du 6 janvier 1999 [ codifié sous l'article 214-23 (3°) du Code rural https://www.interieur.gouv.fr/extension/ow_miomcti_designs/design/miomcti_public/images/common/external_link.png" alt="external link" style="border: none;"> ] vous permet de faire procéder à l'ouverture du véhicule stationné en plein soleil lorsque la vie de l'animal est en danger, en présence d'un gendarme ou d'un policier.
Si vous estimez que la situation est urgente et que vous ne pouvez pas attendre les secours, vous pouvez prendre la décision de briser une vitre pour porter secours à l’animal en détresse. Il est recommandé de s’entourer d’au moins deux témoins qui pourront attester de la bonne foi si une action par le propriétaire de la voiture est intentée par la suite.
Cette décision est néanmoins difficile à prendre, car le propriétaire pourrait porter plainte pour dégradation d’un bien appartenant à autrui ( Article 322-1 du code pénal https://www.interieur.gouv.fr/extension/ow_miomcti_designs/design/miomcti_public/images/common/external_link.png" alt="external link" style="border: none;"> ). Néanmoins, s’il est évident que la vie du chien est menacée (inconscience, animal qui halète frénétiquement, langue de couleur sombre, comportement anormalement agité, etc.), la loi vous protège ( Article 122-7 du code pénal
https://www.interieur.gouv.fr/extension/ow_miomcti_designs/design/miomcti_public/images/common/external_link.png" alt="external link" style="border: none;"> ). Cet article précise que "n’est pas pénalement responsable la personne qui, face à un danger actuel ou imminent qui menace elle-même, autrui ou un bien, accomplit un acte nécessaire à la sauvegarde de la personne ou du bien".
En cas d’intervention
Placez l’animal à l’ombre, rafraîchissez-le avec de l’eau pas trop froide et donnez-lui bien sûr à boire, mais par petites quantités. Une visite chez le vétérinaire est conseillée lorsque le chien semble avoir récupéré.
Quelle que soit votre décision, n'oubliez jamais d'avertir les forces de l’ordre.
Larem : Le bêtisier des précieuses ridicules – partie 1
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Une boussole sur le chemin : L’Echo des Canuts n° 15
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Marseille : Karim Zéribi au tribunal pour détournement de fonds
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« Porte-parole » des banlieues, ex-conseiller du ministre de l’Intérieur Jean-Pierre Chevènement, figure médiatique, Karim Zéribi, 53 ans, est jugé à partir de lundi à Marseille, soupçonné d’avoir détourné à des fins politiques personnelles des sommes provenant de subventions versées à des associations. Directeur de l’engagement sociétal et de la transition écologique de la SNCF, éditorialiste dans l’émission « Balance ton post ! » après avoir été une des « Grandes gueules » de RMC, cet ancien député européen (2012 à 2014) se dit victime d’un complot politique.
Son défenseur Me Michel Pezet plaidera la relaxe de l’élu marseillais dont le dernier mandat de conseiller municipal élu en 2014 sous l’étiquette EELV vient de s’achever, et qui comparaît pour abus de confiance et abus de biens sociaux. Ses ennuis judiciaires débutent par une lettre anonyme adressée en juin 2012 au parquet de Marseille, dénonçant notamment l’emploi fictif de colleurs d’affiches au sein d’Agir pour la Citoyenneté (APC), une association fondée en 2001 par Karim Zéribi, dont il avait abandonné la présidence en 2006 pour se consacrer à ses combats politiques.
Au terme d’une longue enquête, la juge d’instruction a conclu à «une confusion des genres entre le milieu associatif et l’intérêt politique de ses campagnes, le premier finançant le second». […]
msn via Fdesouche
L'audition désastreuse d'Agnès Buzyn
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Les héros travaillent nécessairement à l’ordre. Thomas Carlyle
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Le « culte des Héros » est un fait inexprimablement précieux, le fait le plus consolant qu'on voie dans le monde à présent. Il y a un éternel espoir en lui pour la direction du monde. Quand toutes les traditions, organisations, croyances, sociétés qu'aient jamais institué les hommes, auraient sombré et disparu, ceci resterait. La certitude qu'il y a des Héros qui nous sont envoyés, la faculté que nous avons, la nécessité où nous sommes de révérer les Héros quand ils nous sont envoyés : cela brille comme une étoile polaire à travers les nuages de fumée, les nuages de poussière, toutes sortes d'écroulements et de conflagrations.
Le culte des Héros existe à jamais et partout ; pas seulement sous forme de loyauté : il s'étend et descend de l'adoration divine jusqu'aux plus basses régions pratiques de la vie. « S'incliner devant des hommes, » si ce ne doit pas être une pure grimace vide, dont il vaut mieux se dispenser, c'est le culte des Héros, — c'est reconnaître qu'il habite réellement dans cette présence de notre frère quelque chose de divin ; que tout homme créé, comme dit Novalis, est une « révélation dans la Chair »... La loyauté, la religieuse adoration elle-même, sont encore possibles ; que dis-je? encore inévitables.
Bien que tant de nos derniers Héros aient travaillé plutôt en révolutionnaires, ne pouvons-nous pas dire, que néanmoins tout Grand Homme, tout homme ingénieux, est de par sa nature fil de l'Ordre, non du Désordre? C'est une position tragique pour un vrai homme de travailler en révolutions. Il semble un anarchiste, et en vérité un douloureux élément d'anarchie l'entrave à chaque pas, —celui à qui pourtant de toute son âme l'anarchie répugne. Sa mission est Ordre, c'est celle de tout homme. Il est ici pour faire que ce qui était désordonné, chaotique, se change en une chose réglée, régulière. Il est le missionnaire de l'Ordre,
Toute œuvre d'homme en ce monde n'est-elle pas une création d'Ordre? Le charpentier trouve des arbres bruts ; il leur donne une forme, il les contraint à prendre des proportions équarries, des fins d'utilité. Nous sommes tous ennemis nés du Désordre : il est tragique pour nous tous de se mêler de bris d'images et de renversements ; pour le Grand Homme, plus homme que nous, c'est doublement tragique.
Les plus fous sans-culottes français, travaillent eux-mêmes et doivent nécessairement travailler à l'Ordre. Il n'y a pas un homme, même emporté par la rage, au plus fort de la folie, qui ne soit pourtant poussé, à tous les moments, vers l'Ordre. Sa vie même signifie cela. Désordre est désolation, mort. Pas de chaos qui ne cherche un centre pour graviter autour. Tant que l'homme est l'homme, quelque Cromwell ou Napoléon est la fin nécessaire d'un sans-culottisme. Il est curieux de voir comment, dans ces jours où le culte des Héros était la chose la plus incroyable pour chacun, il se dégage néanmoins, et s'affirme pratiquement, d'une façon qui s'impose à tous. Droit divin, si vous le considérez largement, se trouve signifier aussi pouvoir divin ! Tandis que les vieilles et fausses formules sont en train d'être partout foulées aux pieds et détruites, de nouvelles et sincères substances se développent d'une manière inattendue indiscutable. Dans les âges de rébellion quand la Royauté elle-même semble morte et abolie, Cromwell et Napoléon s'avancent de nouveau comme Rois. L'histoire de ces hommes, c'est ce que nous avons maintenant à considérer comme notre dernière foi d'Héroïsme. Les vieux âges sont ramenés pour nous; la manière dont se faisaient les Rois, et dont la Royauté elle-même pour la première fois prit naissance, est de nouveau exposée dans l'histoire de ces Deux.
Thomas Carlyle - Les Héros (traduction. de J.-B. J. Izoulet-Loubatière) – Ed. A. COLIN.
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