Le cycle de conférences 2018/2019 de la bannière auvergnate de Terre & Peuple touche à sa fin. Il débuta avec l’exposé magistral de Robert Steuckers sur le mouvement völkisch, source d’inspiration fascinante qui reste encore à être exploré dans l’espace francophone.
Pour conclure ce cycle, et s’inscrivant dans le cadre que nous avions défini, la dernière conférence aura pour thème le retour à la terre : mode d’emploi. A ce titre, nous avons le plaisir et l’honneur d’accueillir Nicolas Fabre, auteur chez les éditions Kontre Kulture de Mon retour à la terre, guide du néo-rural, vendredi 15 novembre à Clermont-Ferrand.
Fort d’un parcours et d’une expérience solide dans les domaines de la permaculture, de l’autonomie et plus généralement d’un mode de vie rejetant les affres du monde moderne, Nicolas Fabre a à cœur le plaisir et l’envie de transmettre. Il gère actuellement une ferme agroécologique dans le Morvan.
C’est à la fois une quête vers un mode de vie enraciné, une reconnexion avec la nature, mais aussi, ne nous le cachons pas, une manière de se préparer à une possible rupture de la normalité qui nous pousse à délaisser le monde des idées pour plonger les mains dans la glèbe de notre belle province.
Nous vous attendons donc nombreux à partir de 18h vendredi 15 novembre dans la capitale arverne.
Paf : 10€
Réservation obligatoire via : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
28/10/2019 – 16h50 Grabels (Lengadoc Info) – Alors que les débats autour du voile islamique et de l’islamisation de la France ont été relancés par les derniers discours d’Eric Zemmour et l’affaire de la femme voilée au conseil régional de Bourgogne Franche Comté, certains médias et journalistes dans l’Hérault ont tendance à voir de l’islamophobie un peu partout… au point qu’un simple tag contre l’islamisme est désormais présenté comme un acte islamophobe !
Midi Libre, France Bleu, 20 minutes… la chasse à l’islamophobie est lancée
« Stade islamiste, aux armes citoyens », voilà ce que l’on pouvait lire il y a quelques jours sur les locaux du stade de football de Grabels. Un tag qui visiblement dénonce une supposée dérive islamiste au sein du club de football de la commune.
Mais voilà, il n’en fallait pas plus pour les médias et les élus pour y voir un message de haine. Que ce soit l’article de Midi Libre, celui de France Bleu Hérault ou de 20 minutes, tous décrivent ce tag comme un acte « islamophobe ».
Un terme un peu surprenant car les taggeurs n’ont employé que le mot « islamiste ». Faut-il en déduire que pour ces médias l’islamisme est un synonyme de l’Islam ? Ou bien que dénoncer l’islamisme relève de l’islamophobie ?
En attendant, le maire de Grabels, René Revol (La France Insoumise) a, lui, présenté ce tag comme relevant de « la provocation à la haine raciale », qui dit mieux ?
Je condamne avec la plus grande fermeté cet acte de haine, raciste.Le club de Foot de Grabels avec ses bénévoles participe à la pratique du sport et la cohésion sociale. Les auteurs devront répondre devant la justice. La fermeté républicaine doit s’imposer face au racisme. https://twitter.com/mlmontpellier/status/1188120275029766145 …
Un risque de radicalisation islamiste dans les clubs de football amateurs
Depuis plusieurs années, les services de renseignement ont pu observer un phénomène de radicalisation au sein de certains clubs amateurs de football, tel que décrit dans deux notes du Service Central du Renseignement Territorial en 2015 et 2017.
En juin 2019, un rapport parlementaire faisait état de ces phénomènes de radicalisation dans le sport.
Photos : DR
Lengadoc-info.com, 2019, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
Eric Zemmour en direct live, c’est fini. Dès ce mardi soir, l’émission de débats « Face à l’info », dans laquelle l’essayiste intervient depuis le 14 octobre du lundi au jeudi, sera enregistrée en fin de journée et diffusée avec un différé de trente minutes, toujours entre 19 et 20 heures.
Une information révélée mardi par France Info et que la direction de Canal + confirme ce mardi matin au Parisien. « Nous suivons ainsi les recommandations du comité d’éthique », nous indique la chaîne.
Saisi par les syndicats du groupe, le comité d’éthique de Canal + avait rendu public vendredi dernier sa délibération. Il proposait notamment, pour « prévenir d’éventuels manquements éthiques », et assurer « les conditions d’une parfaite maîtrise éditoriale », de diffuser l’émission « en différé, voire en léger différé ». Une recommandation qualifiée « d’intelligente » par la direction du groupe, qui a donc choisi lundi de s’y plier.
27/10/2019 – 06h00 Nîmes (Lengadoc Info) – Le conseiller régional d’Occitanie et conseil municipal de Nîmes, Yoann Gillet (Rassemblement National), a été victime d’une violente agression physique ce samedi soir à Nîmes. Les agresseurs proviendraient de la mouvance antifa.
Une dizaine d’antifa agressent des militants du Rassemblement National
Ce samedi soir, alors qu’il prenait un verre avec des jeunes militants du Rassemblement National dans un café du centre-ville de Nîmes, le conseiller régional Yoann Gillet a été pris à parti par un groupe se revendiquant comme antifa.
L’élu et les militants du RN ont, dans un premier temps, été insultés et menacés de mort avant que les agresseurs s’éloignent avant de revenir plus nombreux pour les attaquer physiquement. Dans un communiqué Yoann Gillet raconte :
« Quelques instants plus tard, ces mêmes personnes sont revenues avec du renfort (une dizaine de personnes en tout) et nous ont agressés. L’un d’eux a d’abord écrasé sa cigarette sur ma joue. L’ensemble de notre groupe, composé de 6 personnes, a été frappé. J’ai pour ma part été jeté au sol et ai reçu des coups de pieds au visage et sur l’ensemble du corps. L’un de nos amis a par ailleurs été transporté aux urgences. »
Le conseiller régional indique que plusieurs plaintes ont été déposées auprès de la police.
En Janvier 2018, trois militants de l’ex-Front National avaient déjà été sauvagement agressés par des individus se réclamant comme antifa.
Photos : DR
Lengadoc-info.com, 2019, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
Le 7 septembre 1945, Abel Bonnard arrive à Sigmaringen, en compagnie de sa mère - malade -, de Céline, Rebatet et quelques autres. L'ancien chef de l'Action Nationale Suisse, Georges Oltramare, écrira par la suite, à son sujet, dans ses Mémoires, Les souvenirs nous vengent : «Abel Bonnard dédaignait le luxe trop neuf du château. Avec la sérénité d'un mandarin, il contemplait un monde mieux fait pour susciter la nausée que l'effroi et me disait : « C'est heureux que le dégoût sans borne que ce monde nous inspire ne détruise pas en nous la curiosité de savoir comment et par quels ressorts tant d'ignobles choses arrivent. » Il éprouvait une délectation morose à discerner les causes profondes d'une banqueroute universelle qui lui avait coûté son repos et ses biens, sans que son âme en fût altérée. Il jugeait Pétain un paysan assez matois, égoïste et d'un caractère louvoyant. » (Cité par Olivier Mathieu, p. 325).
Céline, quant à lui, qui prend soin de la mère d'Abel Bonnard - qui mourra à quelque temps de là, avant le départ de son fils pour l'Espagne, et dont la tombe demeurera introuvable par la suite -, confiera pour sa part à Robert Poulet, à propos de Mme Bonnard : «J'étais sous le charme. Je découvrais un univers spirituel où je ne suis plus admis, mais où parfois je rêve de vivre. La poésie, avec ses cadences heureuses, son air de danser sur un fil... Les mots qui arrivent, comme appelés par un signal. Et le contraste que fait cette régularité de l'expression dans la liberté du sentiment avec l'inconséquence et la fragilité des femmes... Elle finissait une strophe, et puis elle en commençait une autre, Mme Bonnard. C'était le doux courant d'une rivière qui vient on ne sait d'où et qui va on ne sait où, le miroitement et le murmure de la poésie, qui enveloppe toute la terre...»
Enfin, en 1962-63, tandis que les Cahier de l'Herne préparent une livraison consacrée à Louis Ferdinand Céline, on se souvient d'Abel Bonnard qui se voit à cette occasion exceptionnellement sollicité. Il ne tardera pas à adresser à la rédaction son témoignage, qui sera publié, sous le titre : A Sigmaringen. En voici un extrait :
« Je le revois encore pendant la journée, passant par les rues de cette tranquille petite ville de résidence, avec son grand corps d’ancien cuirassier, sa canadienne, sa tête aux cheveux noirs. Il venait souvent surveiller la santé de ma mère et il a, dans son livre D’un château l’autre, écrit sur elle quelques lignes d’une délicatesse exquise, dont je lui resterai reconnaissant jusqu’à ma mort. Quand il avait causé avec elle, il venait bavarder avec moi. Nous parlions de tout, et souvent de littérature, lui non pas du tout dans le vocabulaire truculent qu’un profane aurait attendu de lui, mais, au contraire, avec les nuances les plus justes, les plus attentives. Je n’ai rencontré qu’un autre exemple d’un goût littéraire aussi raffiné chez un écrivain qu’on aurait cru de même voué par son tempérament aux expressions violentes, c’est Léon Daudet. Mais la conversation de Léon Daudet est une des plus étoffées que j’aie connues, et parfois même des plus fastueuses, au lieu que Céline procédait toujours par petites touches juxtaposées, comme celles d’un peintre impressionniste. Nous parlions parfois aussi des événements, qui dévoilaient dès lors, selon moi, leur caractère de catastrophe universelle. Nos propos étaient très sombres, mais aussi très calmes. Je crois pouvoir assurer que le sentiment dominant de Céline, devant le spectacle du monde actuel, était le désespoir, à condition qu’on n’attache à ce mot rien de grimaçant ni de convulsif, et que l’on comprenne qu’il peut y avoir un désespoir noir et serein, celui qui vient conclure logiquement les réflexions d’une pensée droite, probe et forte. Il sera alors ce que les niais croient flétrir du nom de pessimisme, mais qui, du moins, s’oppose avantageusement à leur propre optimisme, par lequel ils voudraient tourner à leur louange une défaillance de tout l’être, où manquent à la fois la force d’esprit qu’il faut pour voir la réalité comme elle est, et la force d’âme qu’il faut pour soutenir cette vue.
Ma dernière image de Céline, je l’ai eue à la fin d’un lumineux jour de printemps, quand j’allai lui faire mes adieux à la gare. Il prenait le train pour le Nord, le dernier, je crois ou l’avant-dernier qui ait passé avant que les Américains aient coupé la ligne. Il emmenait avec lui, parmi ses hardes, son chat, Bébert, célèbre parmi les Français de Sigmaringen. Il avait d’abord pensé le laisser chez de bonnes gens qui l’auraient soigné avec l’affection que les Allemands portent aux animaux, mais, à la fin, il ne put se résoudre à s’en séparer. II voulait gagner le Danemark, où je crois qu’il avait quelque argent placé. Il se flattait d’y trouver un asile. On sait l’accueil ignominieux qui l’y attendait. J’allais oublier de mentionner, tant cela va de soi pour qui a connu sa nature, que jamais, dans nos libres entretiens, je ne lui ai entendu rien dire de bas, de vil, de rancunier, de haineux. Dans un monde de plus en plus dégradé, où sombrent toutes les hautes valeurs, Céline était digne d’être méconnu, persécuté, honni, et de mourir malheureux, avec les honneurs de la solitude.»
Abel Bonnard, Tiré de « Petits miroirs de la mer »