Des immigrés agressent une femme (vidéo)
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Crise ou effondrement ? L'écho des Canuts reçoit Pierre Jovanovic ! L'Echo des Canuts n° 11
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Crise ou effondrement ? L'écho des Canuts reçoit Pierre Jovanovic !
Au programme, banques et entreprises en faillites ? comptes bancaires ponctionnés ? Pouvoir d'achat laminé ! Faut- il avoir confiance en l'argent papier ?
Que faire avec son argent ? Y aurait-il encore de l'argent dans les distributeurs sous peu ? Ou en sont nos stocks d'or ?
Sommes-nous arrivés à l'apocalypse,666, annoncée par St Jean le Kali Yuga, cette fin de cycle ... ???
Ce spécialiste des questions économiques réponds aux questions de Roberto, sans détour, et avec grande pédagogie, comme il le fait toujours, rendant ces questions économiques et financières passionnantes et accessibles !
Pour nous suivre ailleurs, sur Telegram https://t.me/echodescanuts
Pour télécharger l'émission directement :
https://soundcloud.com/meridienzero/lecho-des-canuts-11-crise-ou-effondrement
Réédition d'ouvrages sur les Wandervogel
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A commander sur le site des Amis de la culture Européenne :
Hommage à Georges Sorel par Roberto Fiorini et Pierre Vial
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Lors de notre assemblée communautaire de 2017 nous nous sommes rendus à Tenay (01) sur la tombe de Georges Sorel pour lui rendre hommage :
COVID-19 : entre amateurisme et trahisons
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- Catégorie : SANTE
La pandémie mondiale due au virus émergeant SARS-CoV-2 a mis en lumière une seconde épidémie tout aussi préoccupante pour le présent et l'avenir de notre pays. Laxisme, impréparation, incompétence, mensonges et trahisons rythment la vie politico-médicale française depuis l'apparition des premiers cas de Covid-19 dans la province de Wuhan en Chine.
Le bobard du "tout est sous contrôle" :
Alors que la Chine confine dans l'ordre et la discipline 11 millions de personnes le 23 janvier 2020, nos autorités politiques hexagonales prennent les choses à la rigolade. Comment un scientifique ou un responsable politique digne de ce nom peut-il accepter le discours dédramatisant prétendant que "tout est sous contrôle", ou qu'"il n'y a aucun risque de pandémie" alors que nous sommes précisément confrontés à un micro-organisme émergeant dont la nature, les données épidémiologique et les conséquences pour la santé humaine sont inconnues ?
A ce jeu audiovisuel, l'inénarrable Michel Cymès est affligeant.
Le bobard des frontières inutiles :
En pleine progression de l'épidémie en Europe et dans le reste du monde, le trafic aérien continue de tourner à plein régime. Des cas de détresses respiratoires sévères et atypiques frappent la planète mais aucune mesure préventive n'est mise en œuvre dans les aéroports français pour tenter de freiner l'épidémie. Pas de prise de température frontale, ni de contrôle des passagers provenant de régions à risque. L'idéologie de libre circulation mondialisée des personnes, des biens et des capitaux est encore trop forte à ce stade avancé du développement de la pandémie. Le président emblématique de cette hyper-classe mondialiste, Emmanuel Macron, clame doctement que "le virus ne connaît pas de frontières". Aucun journaliste servile n'a rétorqué après son allocution qu'un virus n'a pas non plus de bottes de sept lieues : sans pénétration anarchique de leurs hôtes humains dans un autre pays, pas de pénétration des virus.
Aujourd'hui, 5 avril 2020 - date à laquelle nous écrivons cet article - tous les pays, même les plus libéraux et laxistes en matière d'immigration, à commencer par le poumon économique de la zone Euro, l'Allemagne, ont compris l'importance du retour des frontières.
Le bobard des masques inutiles :
Le clergé médical de la macronie n'a cessé de le répéter pendant plus d'un mois : "Les masques sont inutiles pour la population." Un mensonge inadmissible de la part d'un neurologue comme Olivier Véran, et a fortiori d'un infectiologue comme le directeur général de la Santé Jérôme Salomon. Mensonge également de Laurent Nunez qui prétend que les masques sont inutiles pour les forces de l'ordre. Comment interpeller un délinquant à plus d'un mètre, avec les « gestes barrière » sans le toucher et sans subir ses postillons ou crachats ? Ces mensonges ont en réalité servi à couvrir le dramatique état des stocks stratégiques français de matériel. Selon un rapport du Sénat, la France possédait en 2012 environ 1 milliard de masques chirurgicaux et entre 580 et 700 millions de FFP2. Le bradage de ce stock en 2013, alors que leur coût annuel était dérisoire (60 m €), est un acte criminel ! Une pénurie de masques qui oblige beaucoup de soignants à travailler avec du matériel périmé et avec parcimonie : Un masque devrait être jeté au bout de 3 heures environ mais est souvent porté une journée entière voire davantage. Les pharmacies d'officine reçoivent au compte-goutte des masques chirurgicaux (anti-projections pour préserver l'entourage du porteur du masque) et une quantité négligeable de masques FFP2 (beaucoup plus filtrants et protégeant mieux celui qui porte le masque). Une comptabilité drastique de ces masques réquisitionnés par l’État, souvent périmés, doit être rendue aux ARS par chaque officine afin de vérifier que seuls les infirmiers, médecins et pharmaciens en bénéficient. Détail ahurissant, les sages-femmes sont exclues du dispositif ! Il est donc impossible de fournir des masques aux autres professionnels de santé contraints de fermer leurs cabinets et d'annuler leurs rendez-vous, ainsi qu'à la patientèle présentant des facteurs de risque de Covid-19 sévère (âge avancé, obésité, diabète, hypertension, etc).
Signalons au passage un petit mensonge ignoble de la part du médecin infectiologue Jérôme Salomon qui prétend que les masques dits chirurgicaux sont équivalents aux masques FFP2. C'est absolument faux .
Devant l'ampleur de la pandémie et du sérieux dont font preuve les populations asiatiques confrontées aux épidémies, l'Académie de médecine recommande à l'inverse le port du masque obligatoire pour toute la population.
Nous tenons à saluer ici le courage et l'abnégation des personnels soignants mais également de toutes les petites mains du quotidien qui continuent à servir le bien commun malgré les risques liés au manque de protection : routiers, éboueurs, facteurs, ambulanciers, etc.
Le bobard des tests inutiles :
En infectiologie, quelques règles d'or universelles sont à suivre. Le dépistage des personnes contagieuses, la connaissance de la contagiosité du micro-organisme, la connaissance de sa dose infectieuse (charge virale entraînant l'infection en l’occurrence), et trouver un traitement pour faire baisser cette charge.
Des pays tels que l'Allemagne ont compris très tôt l'intérêt du diagnostic par RT-PCR des porteurs du SARS-CoV-2 afin d'enrayer de potentiels foyers de dissémination du virus (clusters) et permettre un confinement moins drastique sur le long terme. La sensibilité (faux négatifs) et spécificité (faux positifs) de cette méthode n'est certes pas parfaite, mais pourrait expliquer la différence considérable entre le faible taux de mortalité observé outre-Rhin et le nôtre, celui de l'Espagne ou de l'Italie.
Là encore, comme pour les masques, "l'inutilité" du test dans les discours officiels était synonyme d'un manque cruel de réactifs pour le dépistage par RT-PCR, du à une dépendance de notre pays envers des fabricants étrangers.
Un confinement à géométrie variable :
La théorie de l'immunité de groupe est scientifiquement intéressante, mais faute de moyens (tests sérologiques, masques FFP2/3 pour tous...), nous devons limiter la casse avec un confinement évitant la propagation du virus. Ce confinement a, sans surprise, fait l'objet de débordements aussi bien de la part du pouvoir que d'une certaine catégorie de la population. Par exemple, un homme se promenant seul sur un chemin de halage en campagne a été verbalisé alors que son attitude n'était pas irresponsable d'un point de vue épidémiologique. On interdit aussi à une personne d'aller seule dans une pièce pour récupérer l'urne funéraire de l'un de ses parents ! Dans le même temps, les habituelles racailles des banlieues allogènes défient les forces de l'ordre en crachant parfois sur elles, en organisant des barbecues et des chichas sur les toits d'immeubles. Ici, pas ou peu d'amendes. Signalons que la Seine-Saint-Denis a un taux de mortalité hospitalière lié au coronavirus supérieur aux autres départements. Il ne fait donc pas bon être un homme ou une femme de race blanche de plus de 50 ans, car la saturation des services entraînera forcément un tri par l'âge en réanimation en faveur de la racaille qui caillassait peut-être des pompiers deux semaines auparavant.
Une piste de traitement dénigrée, un Professeur méprisé :
Le professeur Didier Raoult étudie les virus depuis plusieurs années à l'IHU de Marseille. Inconnu du grand public jusqu'à la pandémie de Covid-19, il a mis en lumière l'intérêt antiviral d'un vieil antipaludéen, la chloroquine et de son dérivé l'hydroxychloroquine, qui dispose par ailleurs d'une AMM dans la prise en charge du Lupus et de la Polyarthrite rhumatoïde.
Combiné à un antibiotique à large spectre bien connu, l'azithromycine, les premiers résultats montrent une baisse significative de la charge virale et une amélioration des symptômes chez la plupart des patients.
Ce professeur en infectiologie et ses résultats ont subi une campagne de dénigrement de la part de certains de ses confrères habitués des plateaux télé en décalage complet avec la situation mondiale dramatique que nous vivons. Sous prétexte que les études des effets de l'hydroxychloroquine combinée ou non à l'azithromycine sur les patients Covid-19 n'ont pas fait l'objet d'une étude randomisée complète, sur le long terme,versus placebo et avec un large panel de malades, ses résultats ne vaudraient rien !
Nous posons la question à Michel Cymès et l'infectiologue Karine Lacombe, grassement rémunérée par Gilead Sciences : Faut-il laisser les patients mourir de SDRA (Syndrome de détresse respiratoire aigu) dans les couloirs d'hôpitaux ou chez eux pour sauver l'éthique de la recherche contre l'éthique de la médecine ?
Nous signalons ici d'autres pistes prometteuses avec le remdesivir, ciblant des zones hautement conservées dans l'histoire génétique des virus, l'association lopinavir/ritonavir utilisée contre le VIH, ou encore les immunosuppresseurs pour diminuer la morbidité de la phase immunopathologique respiratoire.
Pour conclure, la situation inédite que nous vivons laissera des traces indélébiles sur notre manière de vivre. Elle peut-être une formidable occasion de prise de conscience de l'impératif de relocalisation du tissu industriel (médicaments, masques, thermomètres, respirateurs de réanimation, bouteilles d'oxygène, gel hydro-alcoolique...), de l'impératif écologique face à la démesure – l'Hubris que dénonçaient les grecs anciens –, de l'impératif des frontières humaines, de l'impératif d'un État garantissant financièrement la bonne marche du système de soin, de l'impératif d'une politique identitaire face aux conquêtes extérieures et intérieures que nous subissons.
Elle doit être une occasion, enfin, de se débarrasser et de juger les mondialistes qui trahissent nos peuples depuis des décennies. Sans oublier le délit d'initié des journalistes qui couvrent les mensonges d’État ! Peut-on faire confiance à la Cour de Justice de la République pour se pencher sur le cas des ministres qui étaient au courant des risques, comme le rappelle la petite sortie médiatique d'Agnès Buzyn, et qui ont laissé faire ? Pas certain, sachant que le principal politicien ayant du sang contaminé sur les mains et jugé par cette institution court toujours.
Aloys Durans
Attaque de Romans-sur-Isère : trois soudanais, dont l'assaillant, placés en garde à vue
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Trois hommes de nationalité soudanaise, dont l'assaillant présumé, ont été placés en garde à vue dans l'enquête sur l'attaque au couteau perpétrée le 4 avril 2020 à Romans-sur-Isère (Drôme), qui a fait deux morts. Trois hommes de nationalité soudanaise sont actuellement en garde à vue dans l'enquête sur l'attaque meurtrière au couteau perpétrée le 4 avril à Romans-sur-Isère dans la Drôme. Outre Abdallah A.-O., l'auteur présumé de l'attaque né en 1987 et réfugié en France depuis juin 2017, et un deuxième homme présenté comme «une de ses connaissances», une troisième garde à vue «depuis 19h20 hier [4 avril] soir» est menée à l'encontre d'«un jeune Soudanais qui résidait dans le même foyer, là où résidait le mis en cause», a indiqué le PNAT à l'agence de presse.
Enquête pour «assassinats en relation avec une entreprise terroriste» Deux personnes sont mortes et cinq autres ont été blessées dans cette attaque au couteau en pleine période de confinement. Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé en début de soirée du 4 avril ouvrir une enquête, notamment pour «assassinats en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle». Les premiers éléments de l'enquête sur l'auteur présumé de l'attaque, Abdallah A.-O., «ont mis en évidence un parcours meurtrier déterminé de nature à troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur», selon le PNAT. Celui-ci ajoute que lors d'une perquisition à son domicile, ont été retrouvés «des documents manuscrits à connotation religieuse dans lesquels l’auteur des lignes se plaint notamment de vivre dans un pays de mécréants», «a priori» écrits par lui.
L'assaillant était «aigri» à cause du confinement, selon des témoins (sic)
L'individu a été interpellé sans résistance très rapidement après les faits par l'une des nombreuses patrouilles de police chargées de faire respecter le confinement. «Il se trouvait à genoux sur un trottoir, priant en langue arabe», d'après le PNAT. Des témoins ont rapporté aux enquêteurs, selon une source citée par l'AFP, que «depuis quelques jours, il ne se sentait pas bien à cause du confinement» lié à l'épidémie de coronavirus. «Il était assez aigri de la situation», selon ces témoignages concordants rapportés de même source. Cette attaque intervient au moment où la France vit sous une constante menace terroriste depuis la vague d'attentats djihadistes sans précédent amorcée en 2015.
RT France 5 avr. 2020
Jean Marie Le Pen : sanctuariser l'or des Français
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- Catégorie : POLITIQUE
ESPRIT DE LA RACE ET RACE DE L'ESPRIT
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- Catégorie : Traditions
(“Spirito della razza e razza dello spirito")
Chaque race a sa tradition et celle-ci est d'origine sacrée. Cela signifie qu'elle représente un ensemble de principes et de normes qui s'appliquent hiérarchiquement sur tous les plans, procédant des plans les plus élevés aux plans inférieurs, de manière à embrasser tout le développement de l'activité humaine, dirigée toujours plus vers une seule vérité. Il n'y a pas de vie vraiment digne de ce nom en dehors de la Tradition, comprise au sens éminent du terme et non comme celui que l'Occident, depuis la fin du Moyen Age, s'efforce d'affirmer en obéissant à une impulsion anarchique qui le pousse dans des cercles vicieux, dont chacun constitue un domaine séparé auquel on donne le nom de philosophie, art, science, norme politique et ainsi de suite.
La lutte contre la Tradition dérive de l'insuffisance des hommes face à la compréhension des principes qui y sont affirmés, et non de l'inadéquation de ceux-ci dans la réalisation de conquêtes propres à satisfaire des aspirations légitimes et des besoins naturels de l'esprit. Les vérités divines, qui constituent l'essence de la Tradition, sont simples, difficiles et profondes ; elles réclament une mentalité qui sache s'élever et une sensibilité adhérant à l'effort progressif de l'esprit, lequel se hisse à des sphères de plus en plus élevées de vie transfiguratrice ou développe intégralement les possibilités qu'il lui a été donné d'exprimer dans le cadre de son destin.
La Tradition offre toutes les possibilités, elle est comme le tracé immense où se développe, sans se limiter ni s'épuiser, la liberté de l'homme pour le perfectionnement de sa vraie nature, qui est absolument divine dès lors qu'elle est dirigée selon la justice et la vérité. Par conséquent, la Tradition ne contraint pas mais libère, ne lie pas mais délie, n'abaisse pas mais rédime, ne réduit pas les possibilités humaines mais les renforce, les multiplie par cent en les dirigeant selon un axe de développement qui comprend des degrés de plus en plus élevés et des conquêtes de plus en plus réelles, de sphère en sphère, de dépassement en dépassement. Tel est le dynamisme traditionnel, dans sa stricte acception étymologique, et non au sens que les modernes se complaisent à affirmer, en dénaturant, avec une volubilité superficielle, jusqu'à la valeur des termes dont ils se servent. L'agitation, le déroulement syncopé, l'arc brisé, l'action circonscrite — tout cela est stase, inertie, écroulement, non dynamisme, effort et dépassement, car l'effort s'épuise dans un seul domaine considéré comme un but en soi, donc fallacieux et illusoire.
La Tradition, elle, fait confluer chaque activité dans le sens du divin, rend à l'homme sa liberté, le naturalise pour ainsi dire face à Dieu, le rendant participant actif et non spectateur passif des vérités qui ne sont comprises que si elles sont vécues, intégrées, réalisées. Les modernes s'obstinent à croire que la Tradition est un tronc mort, un ensemble cristallisé, une monumentalité stérile qu'on contemple de l'extérieur avec le respect condescendant et souriant qu'on a pour le bon vieux temps, au-delà duquel commenceraient, pour eux, la vraie vie, la vraie liberté, la vraie conquête. Disons immédiatement que les choses sont ainsi dans la mesure où l'on veut qu'elles soient ainsi, et qu'un coffret plein de trésors restera une richesse stérile tant qu'on ne l'ouvrira pas pour en réaliser la valeur et la beauté ; une tradition est donc morte lorsque sont morts les hommes qui devraient la comprendre, la vivre et l'exalter, qu'ils en soient les représentants officiels ou les énonciateurs solitaires, qui sont ceux auxquels cette tâche est confiée. Il ne faut donc pas parler de la valeur d'une tradition, ce qui est absurde parce que chaque tradition est ce qu'elle doit être, destinée à une race dont elle exprime les besoins les plus profonds et à laquelle elle offre les possibilités les plus vastes ; on peut et l'on doit parler, au contraire, de l'infidélité d'une race à sa propre tradition, de son incompréhension, de sa dénaturation des principes et des normes, de son abâtardissement progressif et subséquent à la révolte contre l'orientation traditionnelle.
Ce n'est pas ici le lieu de déterminer quelles sont les traditions vraiment dignes de ce nom, c'est-à-dire les traditions originelles, où des principes sont contenus dans des enseignements et des symboles, ces derniers étant susceptibles de très nombreux développements et applications ; mais une certitude s'impose avec un caractère d'évidence immédiate : chaque race doit rester fidèle à sa tradition, non en y adhérant extérieurement, mais en la revivant et en la vivifiant de façon à en faire une source inépuisable d'expression et de conquête. Cependant, puisque la tradition est sacrée de par sa nature et de par sa destination, il n'est pas facile pour les modernes, attirés par la tromperie du gouffre profane et corrupteur, de retourner d'abord au noyau des vérités traditionnelles et, en les réalisant, d'en élargir la sphère et d'en enrichir les développements. Les modernes sont portés vers tout ce qui est extérieur, vers ce qu'ils nomment concret et qui est en réalité mort, car cela s'épuise dans la sphère humaine et ne va pas au-delà, en tant que cela est limité par l'espace et le temps. Le dynamisme traditionnel, en revanche, est intérieur, profond, sa sphère de développement est l'invisible, ce qui est humainement invisible. La tradition est donc l'esprit de la race, sacré et inaliénable ; ceux qui le comprennent, l'intègrent et le réalisent, constitueront vraiment la Race de l'Esprit et seront les premiers, même si le monde les destine à être humainement les derniers — ils seront les triomphateurs, les victorieux, les transfigurateurs, les puissants, les donneurs de vie ; non les stériles surhommes rêvés avec nostalgie par l'esthétisme nébuleux des modernes, mais les porteurs de lumière. Alors seulement pourra-t-on réaliser ce que Nietzsche, ignorant le caractère sacré de la Tradition, avait exprimé dans la dernière apostille de son Zarathoustra : "Aus Betenden müssen wir Segnenden werden !" (Nous qui étions des orants, nous devons devenir des bénisseurs !), à savoir qu'aucune lumière n'est octroyée à celui qui ne la répand pas, accomplissant ainsi le cycle qui de l'homme monte vers Dieu et de Dieu redescend vers l'homme en tant qu'achèvement et exaltation.
L'Esprit de la Race culmine dans la Race de l'Esprit. On ne peut pas comprendre la vraie valeur de certains traits somatiques ou de certaines déterminations psychiques sans avoir compris l'essence de la Tradition qui sert de base à une race donnée ; il n'est d'ailleurs pas possible de se référer à d'autres traditions sans avoir approfondi la sienne propre, en la considérant en fonction de la vie et non comme le résidu d'un passé désormais lointain. Bien savoir qui nous sommes nous permet de mieux savoir qui sont ceux que nous ne sommes pas et de quelle manière est survenu le détachement de la tradition, à laquelle ils appartiennent, de ceux qui en sont en un certain sens les fils dégénérés. En d'autres termes, on ne peut pas être vraiment dans l'esprit de la race si l'on n'appartient pas à la Race de l'Esprit, pour laquelle la vie de la race s'enracine, sous sa plus haute expression, dans la tradition même, dans son intégralité ascendante et descendante qui comprend la totalité active de l'homme dans tous ses développements, selon la réalité et la vérité.
La race dégénère lorsqu'elle s'éloigne de la tradition qui lui correspond et qui l'a formée, lorsqu'elle la fausse, y renonce ou s'y oppose carrément en se laissant dévier par les pseudo-valeurs de l'Occident laïque et individualiste. On dira donc qu'une race est d'autant plus jeune, d'autant plus forte et puissante que plus vif est en elle l'esprit de la Tradition, puisque dans ce cas la race est menée à la victoire, même lorsqu'à certaines périodes déterminées par des circonstances spéciales, elle rencontre des conditions extérieures particulièrement hostiles.
Quant au noyau de la Tradition, répétons-le, il est formé par des vérités d'ordre métaphysique, qui ne peuvent jamais être exprimées de manière adéquate, mais qui peuvent être présentées, pour ainsi dire, au moyen de symboles, à l'intuition réalisatrice des hommes : cela est vraiment l'essentiel, auquel on ajoutera la forme de la société traditionnelle, c'est-à-dire l'ensemble des institutions à travers lesquelles se reflète toujours le même esprit sacré. Envisagées d'un point de vue purement extérieur et non en référence constante à un ordre plus élevé qui les détermine, ces institutions n'ont qu'une valeur relative, si des considérations et des points de vue profanes et utilitaires n'interviennent pas pour les soutenir. Lorsqu'on dit, par conséquent, qu'un peuple doit être fidèle à ses institutions, il faut entendre, et l'on ne peut entendre, que cela : il doit être fidèle à l'esprit de ses institutions, car cet esprit est précisément celui de la race dans l'ordre de la tradition, qui fait qu'elle se distingue d'autres races appartenant à des traditions différentes. Mais il y a plus : l'accord sur les principes traditionnels constitue la vraie Race de l'Esprit, incomparable en raison de l'élévation de la sphère où elle se maintient invariablement et de la difficulté d'accès à cette sphère même pour les profanes, qui tournent bruyamment autour d'elle comme un stérile essaim de faux-bourdons autour de l'alvéole dorée. Les caractéristiques somatiques, les réactions psychiques constituent la race en fonction de l'esprit traditionnel, sans lequel il n'existe ni communion d'esprits ni esprit de race, mais des hommes nés à peu près sous le même climat et dans la même région, quasiment comme des objets fabriqués dans le même bois mais totalement différents par la forme, la destination et l'usage. La prééminence d'une race sur une autre est due à son adhésion plus stricte à l'esprit traditionnel, au rajeunissement pérenne qu'il opère dans le cadre de ses vérités spirituelles, avec une application hiérarchiquement distribuée sur tous les plans, y compris le plan biologique et physique, de manière à réaliser l'unité véritable, l'unité intérieure, substantielle, incomparable et triomphant toujours sur toutes les contingences extérieures.
L'universalité romaine est l'indice de la puissance de l'esprit traditionnel qui a marqué d'un sceau commun des peuples différents, opérant une véritable rédemption par ses symboles, qui parleront aux multitudes ou aux solitaires, mais qui parleront toujours, tant qu'existeront Rome et sa fonction sacrée, dans le langage muet, dans l'idiome sacré qui n'est compris que de la Race de l'Esprit, de ceux qui, du haut du Septimontium, aperçoivent perpétuellement le vol circulaire des douze vautours sur le tracé idéal de la cité carrée, pour y allumer le feu de Vesta, d'où s'élève l'ombre immense de l'universalité rayonnante, la Croix. Et une lumière nouvelle peut soudainement resplendir sur les lamentables ruines du monde occidental, pourvu qu'après la dissipation de l'ignorance que tant de siècles de vie et de culture profanes ont accumulée sur la pureté originelle de notre tradition culminant au zénith dans l'Œnotria tellus, Rome retrouve sa fonction spirituelle, redevenant ainsi la ville sainte qui distribue aux peuples les trésors cachés de sa guerre et de sa paix.
Ardue est l'entreprise dans cette Europe agitée et bouleversée par des erreurs érigées en normes de vie et de pensée ; mais nous estimons que ceux qui connaissent le secret de là puissance de Rome doivent la tenter, en levant de nouveau, au-dessus des masses entraînées par des forces irrationnelles, les signes de la puissance, de la justice et de la gloire authentiques que seule Rome a proposés, pour la reconstruction de l'Occident, à la connaissance, à l'amour et à la hardiesse de la Race de l'Esprit.
Sources : Extrait de l’Instant et l’Eternité de Guido de Giorgio - Ed. Archè Milano, 1987 (P139-145)
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