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Les observateurs du nationalisme corse ont été fort surpris de découvrir ce communiqué de l’organisation nationaliste Core in Fronte publié lundi 25 août au matin :

« Notre ami Antoine Martelli, travailleur intègre et honnête, père de famille, est en garde à vue ce soir à la Gendarmerie de Ghisonaccia.

Suite à une altercation de son fils, vendredi soir dans un bal, avec des jeunes, Antoine s’est rendu au domicile de ces personnes pour discuter avec les parents et régler le différend par le dialogue.

La famille a refusé la discussion et une rixe, disproportionnée, a éclaté entre Antoine, son fils et un groupe de personnes issues de la communauté marocaine.

Ces derniers ont porté plainte et Antoine Martelli est en garde à vue pour avoir voulu défendre son fils.

Il devrait passer en comparution immédiate, ce lundi 25 août.

Nous appelons, d’ores et déjà, à le soutenir au tribunal de Bastia.

Nous ne resterons pas sans réagir.

Certains jeunes de la plaine orientale doivent comprendre que nous ne sommes pas dans une série télévisée.

Sur la terre de Corse, il n’y a qu’une seule communauté de droit: le peuple corse, toujours non reconnu dans ses droits historiques et politiques.

Aux personnes, quelles qu’elles soient, de le respecter avec ses valeurs ou de quitter la Corse. »

L’organisation nationaliste Core in Fronte est plutôt marqué à gauche. Très à gauche même. Certains détracteurs parlant de « Gauchonalisme corse » Mais de cette gauche corse qui commence à ouvrir les yeux sur la question de l’immigration et les ravages socio-culturels et sécuritaires qui lui sont intimement liés.

Malheureusement, il est temps que cette prise de conscience se fasse. Car, comme vient de le déclarer Nicolas Battini, leader de Palatinu, Core in Fronte a de singulières fréquentations :

« Ce parti (Core in Fronte) défend une ligne indépendantiste d’extrême-gauche. La première initiative qu’il pourrait envisager pour agir efficacement contre ces phénomènes communautaires qui vont s’aggraver en Corse serait de ne plus parrainer Philippe Poutou aux présidentielles, de ne plus criminaliser les nationalistes corses qui ont pris conscience du fait migratoire musulman et de ne plus qualifier Jean-Luc Mélenchon et LFI de « partenaires naturels » comme a pu le dire leur leader sur les antennes de RCFM il y a quelques mois. Pour ce qui nous concerne, nous apportons notre soutien, sans aucun esprit partisan, à Antoine Martelli ainsi qu’à tous les Corses victimes de ce genre de situation. Y compris lorsqu’ils sont seuls, humbles, isolés, vulnérables et qu’ils n’ont pas le privilège de faire partie des amis ou des militants de Core in Fronte. Il faudra aller bien plus loin que de simples réactions ponctuelles : produire une véritable politique. Cette politique nécessite d’établir des partenariats au niveau français et ne pourra jamais se faire avec l’extrême-gauche et ses alliés. »

Combien d’Antoine Martelli faudra-t-il pour que le milieu nationaliste corse rompe totalement avec le tiers-mondisme romantique et mortifère des années 70 ?

Crédit photo : DR
Source : Breizh-info.com - 26/08/2025

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