{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}a salle de classe devient un lieu de plus en plus violent ». C’est le constat d’Eric Debarbieux, directeur de l’Observatoire international de la violence à l’école. Mais il n’est pas nécessaire d’occuper d’aussi hautes (et inutiles ?) fonctions pour s’apercevoir de cette évidence, que vivent au quotidien tant de profs – et aussi d’élèves, en raison de leurs origines gauloises.

 

Cette réalité a fait la une de l’actualité – et c’est tant mieux, si cela ouvre les yeux de certains – avec l’affaire d’Etampes. Rappelons brièvement les faits. Le 16 décembre, au lycée professionnel Louis-Blériot de cette ville de l’Essonne, Karen Montet-Toutain, 27 ans, professeur d’arts appliqués, a été grièvement blessée de sept coups de couteau par un élève de 18 ans. Ce « jeune » était mécontent de s’être entendu dire qu’il devait enlever son bonnet en classe, sa mère ayant été avertie de son attitude provocatrice systématique (il n’enlèverait pas son bonnet, disait-il,  tant que les vacances de Pâques existeraient…parce qu’il n’est pas chrétien)  par Karen Montet-Toutain, faisant en cela son boulot de professeur principale.

 

Celle-ci a expliqué longuement, dans Libération  (qui la définit comme une « grande brune élégante ») et Le Parisien du 11 janvier, en quoi son agression avait été précédée, pendant trois mois, de menaces et insultes quotidiennes lancées par certains élèves. En termes très imagés : « Madame, j’ai envie de vous tout de suite, sur la table » ou encore,  dans la bouche d’un « jeune » lançant à un autre « jeune » : « T’inquiète, je te la prête après… ». Autre déclaration intéressante d’un élève, expliquant qu’un bon moyen de « faire du fric » était de cambrioler, par exemple l’appartement de la prof : « T’inquiète ! On trouvera ton adresse et on te mettra une balle dans la tête. Et à tous ceux qui seront là ».

 

Karen Montet-Toutain a fait rapport sur rapport pour signaler ces faits à sa hiérarchie administrative (la proviseure, l’Académie). Aucune réponse, aucune réaction. Après l’agression, le ministre de l’Education Gilles de Robien (surnommé « couille molle » par ses « amis » de l’UDF...) a fait réaliser un rapport. Qui a conclu qu’il n’y avait eu en rien « fautes caractérisées ou fautes graves » de la part de l’administration. Ouf, on respire. Le ministre s’est empressé de colporter dans les media cette bonne nouvelle.

 
 

Ces événements appellent plusieurs constatations.

1 – La lâcheté, l’irresponsabilité, la démission de l’administration scolaire sont totales, à tous les niveaux du système. Il faut aujourd’hui vivement mettre en garde les garçons et filles qui voudraient s’orienter professionnellement vers l’enseignement : c’est un piège, dangereux.

2 – L’hypocrisie règne : il faut, paraît-il, mieux former les enseignants pour les préparer à faire face à certaines situations… Les former au karaté, au combat au couteau, au tir au pistolet ? Non. Au « dialogue », disent les « conseillers pédagogiques », directeurs d’IUFM et autres zozos (le recteur de Créteil, toute honte bue, déclare : « Nous sommes dans un esprit de dialogue et de réflexion sur les mesures qui peuvent être prises pour mieux assurer la vie scolaire »). Bon courage. Une remarque, quand même, au passage : monsieur le recteur n’est pas amené, en raison de ses hautes et honorables ( ? ) fonctions, à courir le risque de se faire sodomiser sur un coin de table par un élève un peu farceur... Il laisse ce genre de distraction à ces pauvres connards d’enseignants qu’il a sous ses ordres.

3 – Si l’hypocrisie règne, le masochisme règne lui aussi. Il paraît congénital chez nombre d’enseignants. Karen Montet-Toutain a d’ailleurs elle-même déclaré : « Je n’en veux pas à mon agresseur, qui présentait des signes d’inadaptation (sic) à notre établissement (…) J’ai envie de reprendre les cours (…) J’adore malgré tout ce public-là ». Donc elle n’en a pas eu assez, elle en veut encore ? Si c’est ainsi, le prochain coup de couteau, elle ne l’aura pas volé... Ce masochisme paraît délirant. Il s’explique par un blocage idéologique qui paralyse nombre de profs (voir le point 4 ci-dessous).

4 – Un élément, déterminant, a été occulté au maximum par les media : l’auteur des coups de couteau s’appelle Kevani Wansale. Il est congolais. Une bonne partie des élèves du lycée Louis-Blériot est d’origine africaine (Afrique noire ou Maghreb). Comme dans beaucoup d’autres collèges et lycées (mais aussi écoles maternelles et primaires). Pour ces « jeunes », humilier, frapper une enseignante, c’est s’imposer par la force (ils ne respectent que cela) à une institution (l’école des Blancs) qu’ incarne la « prof », mais aussi et surtout à une femme blanche, LA femme blanche. Et donc, à travers elle, à tous les Blancs en général, ainsi défiés. C’est donc bel et bien un acte de guerre ethnique.

 
 
 
 

Mais bien sûr, il ne faut pas le dire. Surtout pas. La maffia enseignante pratique l’omerta, la loi du silence. Tout comme la maffia médiatique. Tout comme la maffia administrative, institutionnelle, politique.

 

Phénomène d’aveuglement volontaire, qu’illustre un fait divers qui a choqué profondément l’opinion. Heurtées par une ambulance volée aux pompiers, une gamine de 11 ans a été tuée et trois autres grièvement blessées le 16 décembre à Thionville. Le meurtrier s’appelle Mohamed Kamli. Comment le savoir si vous ne lisez pas Rivarol (20 janvier 06) ?

 

Bien entendu, les commentaires officiels – lorsqu’il y en a – parlaient jusqu’à présent d’ « incidents isolés ». Mais cette version soft n’est plus tenable. Car les « incidents » (un prof frappé à coups de couteau, c’est évidemment un « incident ») se multiplient. Ce n’est pas nouveau : selon les statistiques officielles (donc trafiquées à la baisse) 13.000 cas de profs agressés ont été recensés l’an dernier... Ce qui est nouveau, c’est qu’on en parle. Enfin.

 

Résumons.

  • 11 janvier : un élève de 14 ans du collège La Rochefoucauld de La Ferté-sous-Jouarre (Seine-et-Marne) a frappé son professeur d’histoire-géographie. A Chelles, un élève de 17 ans a été mis en examen après avoir introduit un pistolet dans la cour de l’établissement.
  • 16 janvier : au collège Las Cazes de Montpellier (Hérault) un élève de 14 ans a giflé et donné un coup de tête à un professeur qui lui demandait d’enlever sa capuche en classe (ce détail vestimentaire nous dit quelle est l’origine ethnique de l’agresseur, détail qui n’est évidemment JAMAIS indiqué dans la presse)…
  • 18 et 19 janvier : à Mantes-la-Jolie, des enseignants du collège Paul-Cézanne ont été pris pour cible alors qu’ils quittaient l’établissement.
  • 19 janvier : à Sarcelles (val d’Oise), une élève DE 6e (quel âge ?) du collège Anatole-France a frappé de coups de poing et de coups de pied puis a menacé de mort  sa professeur d’histoire-géographie
  • 19 janvier : à Marignane (Bouches-du-Rhône) un professeur du lycée Maurice-Genevoix a été frappé à la mâchoire parce qu’il voulait arrêter une bagarre très violente.
  • 24 janvier : une enseignante d’une trentaine d’années, enceinte, a été victime d’une tentative d’étranglement au collège Lenon-de-Tillemont, à Montreuil (Seine-Saint-Denis). L’étrangleur est un élève DE 6e(quel âge ?) qui a agi « sous les encouragements des enfants présents dans le couloir » (Aujourd’hui en France, 26 janvier). Du coup, « l’après-midi même, des discussions avec les élèves ont été organisées ». C’est sûr, l’étrangleur – désormais considéré comme un héros par les autres élèves de même origine que lui - a dû être profondément marqué par ces « discussions »... Explication d’une prof, collègue de l’étranglée : parmi les élèves : « Plus de 90 % sont issus de familles défavorisées » (traduction nécessaire : « familles défavorisées » = immigrés d’origine africaine).
 
 
 
  • 24 janvier : au lycée professionnel du Blanc-Mesnil (Seine-Saint-Denis), un élève a tiré avec un pistolet à gaz sur une enseignante qui essayait de s’interposer dans une bagarre.
 
 
  • 25 janvier : un élève de 15 ans, d’un coup de tête, a cassé le nez d’un de ses professeurs du collège Pablo-Picasso, à Gisors.
 
 
 

Un journaliste, Charles de Saint Sauveur, résume ainsi la situation (Aujourd’hui en France, 26 janvier) : « La litanie des agressions et autres incidents se poursuit avec une régularité qui vient ébranler un peu plus encore un système éducatif déjà mis à mal, en novembre,  par les émeutes en banlieue ». Tu l’as dit bouffi… Mais cet extra-lucide ne voit pas – ne veut pas voir, car il tient à sa place – où est, réellement, le problème. Qui tient en deux points :

 

1) Tous ces « incidents » relèvent d’une même cause : la guerre ethnique    

 

2) Face à cela il y a une – et une seule – solution : CASSER LES CASSEURS. Il n’y a que cela qu’ils comprennent. Et tous les prêchi-prêcha n’y changeront rien.

 

Il est quand même révélateur de constater que, contrairement aux rêveurs de tous poils, le bon sens se trouve chez Monique Lahoui, 49 ans, originaire de Côte d’Ivoire habitant Asnières (92), qui déclare (Aujourd’hui en France, 26 janvier) en parlant de ses enfants : « Je leur dis que l’on n’est pas vraiment chez nous en France et que, s’ils font des bêtises, je les renvoie en Côte d’Ivoire ». Cette femme mérite le respect (un mot aujourd’hui totalement galvaudé par les nuisibles de tous bords et de toutes origines).

 

 
 


POUR SE DISTRAIRE UN PEU

 

Dans Paris-Match du 16 janvier, une pleine page pour célébrer l’exposition organisée, dans ce haut lieu de l’art qu’est le Centre Pompidou, cœur de la vie intellectuelle parisienne, en l’honneur de William Klein, présenté en toute simplicité comme le « Bruegel de la photo ». Bigre ! Lui-même se compare d’ailleurs – restons modeste – à Vinci, Giotto et Degas. Il a oublié Michel-Ange, Rubens, Van Gogh, Cézanne et quelques autres... Mais il en profite pour nous raconter sa vie. Avec quelques détails passionnants quand il explique : « Comme tout Juif new-yorkais, j’étais fasciné par les blondes aryennes ». Eh ben ! Heureusement pour lui qu’il n’est pas Gaulois. Car il aurait été accusé de tendances perverses, incompatibles avec les Droits de l’Homme, la philosophie si morale de Jamel Debbouze et les enseignements si lumineux de Marek Halter...

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