{xtypo_dropcap}L{/xtypo_dropcap}’affaire des douze caricatures de Mahomet est emblématique. Publiées dans un journal danois, le Jyllands-Posten, en septembre 2005, reprises le 10 janvier en Norvège par Magazinet, elles ont été publiées par France-Soir le 1er février. Le directeur de rédaction de France-Soir a du coup été viré sur le champ comme un malpropre par le propriétaire du journal, un « Franco-Egyptien » (sic) chrétien qui a de gros intérêts dans les pays du Moyen Orient... Le journal danois a présenté de plates excuses.

En Afghanistan, en Indonésie, en Egypte, en Somalie, à Djibouti, au Kenya, en Algérie, etc,  les musulmans se déchaînent partout à travers le monde, manifestant avec haine leur hostilité fondamentale, inconditionnelle aux valeurs de la civilisation européenne, dont la première et la plus essentielle est la liberté. Liberté de pensée, liberté d’expression, liberté de conduire sa vie comme on l’entend. En soi, la liberté est impensable dans la logique musulmane puisqu’il s’agit d’une logique théocratique. Le Conseil français du culte musulman (CFCM) a essayé de faire interdire par la justice le numéro de Charlie Hebdo publiant les caricatures de Mahomet.

Car, dans la « logique » musulmane, la représentation du Prophète – comme bien sûr d’Allah – caricaturé ou non est un blasphème. En effet l’image est perçue comme indissociable du culte païen des idoles. Le Coran est clair à cet égard : « Le vin, les jeux de hasard, les idoles sont des abominations inventées par Satan ». La lutte contre les idoles (al-açnam) est un impératif absolu de l’islam. Comme, il faut le rappeler, des autres monothéismes. Il est d’ailleurs significatif que le grand rabbin de France tout comme l’archevêque de Lyon, Primat des Gaules, aient immédiatement proclamé leur solidarité avec les musulmans. Au plus haut niveau de l’Eglise catholique il a même été déclaré que « le Vatican a rendu publique une déclaration soutenant le droit au respect des sentiments religieux du monde musulman ». Alors même qu’un prêtre italien a été assassiné, en Turquie,  par un tueur qui l’a criblé de balles au cri de « Allah Akbar ». Le nonce apostolique (représentant du pape) a refusé d’établir un lien entre cet assassinat et les manifestations musulmanes contre les caricatures de Mahomet, cependant que le ministre turc des Affaires étrangères déclarait qu’il s’agissait d’un « incident (sic) isolé ». Certainement, aussi, « incident isolé » que l’attaque d’une église, au Liban, par des manifestants musulmans qui ont investi, par milliers, la partie orientale de Beyrouth, à écrasante majorité chrétienne, aux cris de « Par notre âme, par notre sang nous te vengerons ô Prophète ».

Au Yemen, 5 000 femmes ont défilé en proclamant « Je mourrai pour toi, Prophète ». A Gaza et en Cisjordanie des groupes armés palestiniens ont annoncé qu’ils prendraient pour cible tout Danois, Norvégien ou Français. Dans tous les pays musulmans la température monte.

Au plan gouvernemental, les Etats-Unis et la Grande-Bretagne se sont empressés de dire leur solidarité avec l’islam – comme si cela pouvait améliorer l’image détestable qu’ils ont dans les pays musulmans... En France Chirac et Douste-Blazy ont aligné de plates déclarations chèvre-chou dans le style « appel au respect des croyances ». Quant au Conseil français du culte musulman, si cher à Sarkozy, il dénonce « une atteinte au sacré insupportable », qui est « un acte fomenté par des cercles racistes ». Bref, la parano. Ou plus exactement une comédie destinée à exploiter au maximum la stratégie de victimisation mise au point depuis quelques mois par les Africains pour attendrir ces gogos d’Européens. Ils ont bonne mine, ceux qui nient le choc des civilisations… Nous allons d’ailleurs nous intéresser à eux pour répondre à quelques questions : pour qui roulent-ils ? A qui profite le crime ? D’où vient l’argent qui leur permet de diffuser leur prose ? Ces collabos des envahisseurs fanatiques ont été bien catalogués par Max Gallo, dans Le Figaro (8 février) : « Ecartons les hypocrites, les habiles, les aveugles qui récusent l’évidence : il y a bien un choc des civilisations ».

Les musulmans en font eux-mêmes la démonstration : parler d’un « islam modéré » est, au choix, débile ou criminel. A Londres, les manifestants brandissent des pancartes avec l’inscription « Il faut tuer ceux qui insultent l’islam » (photo publiée à la une du Monde, 5 février). En Egypte, les manifestants hurlant à la mort sont conduits par le cheikh Tantawi, « recteur réputé modéré de l’université Al-Azhar du Caire – la plus haute autorité de l’islam sunnite » (Le Monde, 8 février), tandis qu’en Algérie les manifestants se sont rassemblés « à l’appel d’un parti islamiste modéré, le Mouvement de la société de la paix (sic), membre de la coalition présidentielle ». Tous des « modérés »...

Aux Pays-Bas, comparaissant au procès du groupe terroriste dont il était l’inspirateur, l’assassin de Theo Van Gogh a déclaré : « Ceux qui affirment que Mahomet était pacifiste sont des menteurs et des incultes (…) Il a usé de la violence et l’a prêchée (…) Une attaque contre un musulman est une attaque contre tous les musulmans ; une attaque contre un non-musulman au nom de l’islam est une attaque de défense au nom de tous » (Le Monde, 4 février).

Déclaration très révélatrice de Saïd Branine, l’un des animateurs, en région parisienne, du site oumma.com : « Les gens sont choqués, même s’ils ne sont pas croyants. Dans cette affaire, le clivage entre les modérés et les durs a explosé ». Ce qui confirme une analyse que nous avons faite depuis longtemps : l’islam est un prétexte religieux pour souder tous ceux, « même s’ils ne sont pas croyants », qui veulent en fait conduire contre les Européens la guerre ethnique.

A titre anecdotique, une constatation qui semble n’avoir aucun rapport avec ce qui précède (encore que…). Sur les ondes de France-Info est faite la promotion systématique, répétitive, en boucle, du deuxième CD de la chanteuse de rap et hip-hop Diams. Comme son pseudonyme ne l’indique pas, elle est maghrébine – et ceci explique cela (vous avez dit discrimination positive ?). Dans cette « œuvre »  elle clame sa haine de « la France profonde » - celle des Gaulois, bien sûr. Avec une curiosité : une chanson s’intitule « Marine ». Elle est consacrée à Marine Le Pen, avec des paroles fort ambigues. L’intéressée sera évidemment ravie de ce coup de pub. Il n’est pas sûr que les électeurs du FN soient du même avis.

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