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Les Indes britanniques ont fait rêver plus d’un adolescent en mal d’aventures exotiques, quand les smartphones et les jeux vidéos n’avaient pas encore détrôné les romans d’aventure, comme « Les trois Lanciers du Bengale », véritable modèle du genre.

Mais le monde des années cinquante a bien changé. Les empires coloniaux ont laissé la place à de jeunes nations indépendantes, prenant en mains leur destin avec plus ou moins de succès, mais  parfois dans le sang et les larmes.

Les Indes britanniques n’ont pas échappé à cette violence. Et l’impossible cohabitation entre musulmans et hindous a conduit à la partition du pays et à la création du Pakistan musulman en 1947. Une partition et un exode de part et d’autre qui se sont déroulés  dans un climat de haine qui dépasse l’entendement.

Et aujourd’hui, une fois de plus, l’ex-Empire des Indes est en ébullition, les tensions entre Islamabad et New Delhi ne s’étant jamais apaisées depuis l’indépendance. Preuve que la paix entre l’islam et les autres confessions n’est qu’une grande illusion.

Si Israël a connu trois guerres face à des coalitions arabes depuis le partage de la Palestine britannique en 1947, la première en 1948, puis en 1967 et 1973, l’Inde en a également connu trois face au Pakistan depuis l’indépendance, en 1947, 1965 et 1999.

Pour comprendre cette guerre sans fin entre hindous et musulmans, il faut se rappeler que la conquête islamique de l’Inde entre les VIIIe et XIe siècles fut le plus grand génocide de l’histoire. La haine de l’islam envers les religions polythéistes n’est plus à démontrer.

Ce bain de sang à l’échelle industrielle qui a duré des siècles est parfaitement sourcé.

« L’historien musulman Firishta [de son nom complet Muhammad Qasim Hindu Shah, (1560 -1620) auteur de Tarikh-i Firishta et du Gulshan-i Ibrahim fut le premier à donner une idée du bain de sang médiéval que subit l’Inde durant la loi islamique. Il estima que plus de 400 millions d’Indiens furent massacrés pendant l’invasion et l’occupation islamique de l’Inde. Les survivants étaient réduits en esclavage et les mâles castrés. La population indienne était initialement estimée à près de 600 millions d’individus. Vers le milieu du XVe siècle Elle était tombée à 200 millions. »

 

Un massacre de 400 millions d’hindous, cela ne se pardonne pas.

C’est donc une haine éternelle qui régit les rapports entre le Pakistan et l’Inde, deux pays que tout sépare et qui sont dotés de l’arme atomique. Une étincelle et c’est une guerre nucléaire qui embrase le monde.

C’est un attentat particulièrement barbare, ayant fait 26 victimes hindoues dans le Cachemire indien, qui a rallumé le brasier et mis les deux pays sur le pied de guerre. Les terroristes ont épargné les musulmans, ciblant uniquement leurs ennemis de toujours, ces mécréants qui osent vénérer 36 divinités.

Le Cachemire, chaudron en ébullition depuis 1947 et partagé entre les deux pays mais resté autonome, est peuplé majoritairement de musulmans, ce qui pousse Islamabad à déstabiliser la partie indienne dans l’espoir d’annexer la totalité du Cachemire. Le contentieux ne date donc pas d’hier.

New Delhi accuse Islamabad de fomenter ces attentats, une réalité incontestable.

Et Narendra Modi a pris aussitôt des mesures de rétorsion diplomatiques, ainsi que deux décisions radicales :

– révocation de l’autonomie de la province du Cachemire, acquise en 1947

– suspension du traité sur le partage des eaux du fleuve Indus avec le Pakistan.

Échange de tirs, fermeture des frontières, suspension des visas, tout cela fait partie du scénario habituel. Mais toute coupure d’eau par New Delhi, qui contrôle l’Indus qui coule depuis l’Himalaya jusqu’à Karachi, serait un acte de guerre.

 

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Or, une guerre de l’eau entre deux puissances nucléaires, cela s’appelle jouer avec le feu.

Jacques Guillemain

Source : RIPOSTE LAIQUE - 5 mai 2025

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