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Les choses semblent s’accélérer pour procéder d’une façon rationnelle à l’étude de la variation du climat et de la température de la basse atmosphère terrestre. Créé en 1988 sous l’égide des Nations-Unies. Le GIEC a toujours été « crescendo » dans le catastrophisme en faisant état de délais de plus en plus courts pour entreprendre les actions destinées, selon leurs rapporteurs, à éviter le pire. Et pour, eux, le pire est d’avoir une augmentation de la température moyenne de la planète de 2° C.

(Si j’avais rédigé quelque chose d’aussi imprécis, je peux vous garantir que mon prof de physique de prépa m’aurait passé un de ces savons…)

Comment peut-on mesurer la température moyenne de la planète ? Cela a-t-il simplement un sens sur un plan thermodynamique ? La température de la surface de la planète varie en permanence d’un point à un autre et d’un instant à l’autre. Tout ce que l’on peut faire est d’enregistrer des relevés de température pour des points discrets, et dire que la moyenne calculée de ces points relevés représente la température moyenne de la planète, mais rien ne le démontre. On nous dit que cette température a augmenté de 1,1°C depuis 1880, mais on ne nous dit jamais quelle était la température moyenne de 1880, et pour cause. Elle a probablement variée elle-aussi d’un endroit à un autre et d’un moment à l’autre.

Cependant cela n’empêche guère quelques esprits hardis de corréler cette augmentation de température supposée avec la concentration en dioxyde de carbone présente dans l’atmosphère, sans pour autant démontrer que cette concentration est homogène en tout point de celle-ci.

Mais, pour faire-fi de ce qui précède, ce sont les « communicants » qui se chargent du travail de conviction, en substituant l’effet à la cause. Environ un été sur trois, on nous parle de canicule, d’incendies et de sécheresse comme étant, à l’évidence, les manifestations de ce réchauffement planétaire, qui est de plus en plus désigné sous le nom de « dérèglement climatique »

Viendront ensuite, dès la fin de l’été ou le début de l’automne, les pluies torrentielles des orages, les tempêtes cycloniques et les inondations, qui ne peuvent être que de plus en plus fréquentes et de plus en plus dévastatrices.

 

Relativisons les choses

Un document très intéressant publié par la « revue de géographie alpine » relatif à la période 1942 – 1949, rédigé par MM Joseph Sanson et Maurice Pardé, montre que les sécheresses prolongées n’ont rien d’exceptionnel en France.

Un bref passage de la conclusion replace les événements dans leur contexte chronologique :

« 3° L’année septembre-août ou octobre-septembre 1948-49 a été une des plus sèches que la France ait connu, depuis plus d’un siècle. Elle rivalise à ce point de vue avec 1921 qui pourtant semble conserver le record connu de pénurie pour 12 mois consécutifs dans la majeure partie de notre pays.

4° En raison de grandes chaleurs très fréquentes et torrides, notamment à l’été de 1947, la pénurie des débits durant l’ensemble de la période a encore plus exagéré celle des précipitations que cela ne se produit d’habitude lors des déficiences pluviales. Celles-ci ayant atteint 10 à 20 % au plus pour des bassins entiers assez vastes, celle des débits sur les rivières pluvio-nivales ou pluviales a  généralement marqué de 30 à 45% et donc dépassé les chiffres que nous jugions possibles dans l’état actuel au climat en Europe Occidentale. Comme la neige exerce de ce point de vue un rôle régulateur, les rivières de haute montagne, malgré la très faible abondance relative des chutes nivales, ont bien moins souffert de la disette que les cours d’eau des régions basses ou d’altitudes moyennes. Et dans les bassins glaciaires, certaines des années très sèches en question  ont connu des débits normaux on surabondants, çà et là, voire en Suisse et dans le bassin du Rhône des records pour les modules »

Il s’avère que les événements météorologiques que nous venons de vivre en juillet et août 2022 ne peuvent être qualifiés d’exceptionnels, ni servir d’appuis intellectuels pour justifier ce catastrophisme prévisionnel. On objecte souvent, lorsque quelqu’un essaie simplement de remettre un minimum de « rationalité » dans un débat qui en semble totalement exempt, qu’il existe un « consensus scientifique » sur l’origine et le danger de ce dérèglement climatique, qui aurait pour cause unique l’activité humaine génératrice de dioxyde de carbone. C’est peut-être aller un peu vite en besogne car en 2019, un groupe de représentants 13 pays différents et comptant 500 personnes, a envoyé une lettre à l’ONU pour s’élever contre les communications alarmistes en matière de climat.

On y lit notamment : « Les modèles de circulation générale du climat sur lesquels la politique internationale est actuellement fondée sont inadaptés. Il est donc cruel aussi bien qu’imprudent de préconiser le gaspillage de milliers de milliards de dollars sur la base des résultats de modèles aussi imparfaits. Les politiques climatiques actuelles affaiblissent inutilement le système économique, mettant des vies en danger dans les pays à qui est refusé l’accès à une énergie électrique permanente et bon marché. » 

Et cette lettre se terminait par le paragraphe : « Nous vous invitons également à organiser avec nous début 2020 une réunion de haut niveau, constructive, entre des scientifiques de réputation mondiale des deux côtés du débat sur le climat. Cette réunion rendra effective l’application du juste et ancien principe, aussi bien de bonne science que de justice naturelle, selon lequel les deux parties doivent pouvoir être pleinement et équitablement entendues. Audiatur et altera pars ! »

Est-ce utile d’ajouter que cette lettre n’a jamais eu la moindre suite ni réponse ?

Beaucoup plus récemment, ce sont 1200 scientifiques dont un prix Nobel qui alertent sur l’exagération dramatique des effets du réchauffement en considérant que le danger éventuel qui en résulterait serait très en-dessous de ces prévisions calamiteuses.

Ils contestent que les effets météorologiques seraient amplifiés par ce réchauffement et ajoutent qu’aucune preuve statistique n’est à même de le démontrer.

 

 La justice américaine demande des comptes à BlackRock

Au début de ce mois, ce ne sont pas moins de 19 procureurs généraux qui ont envoyé à BlackRock une lettre de mise en garde afin de l’exhorter à mettre un terme à ses activités politiques qui pourraient s’avérer illégales. Ils l’accusent notamment de « de faire de l’ « activisme » et de sacrifier les meilleurs intérêts de ses clients, des contribuables et des retraités en étant focalisé sur son « programme climatique », entre autres »

Bien évidemment, c’est loin d’être innocent car cela montre les liens entre les tenants du réchauffement anthropique et la finance internationale. Le souci de vouloir préserver la planète n’est probablement qu’un alibi tendant à dissimuler le véritable objectif de ces financiers.

De nombreux indices, et notamment le document « trading emissions » évoqué dans un récent article , montre clairement que leur solution pour combattre efficacement ce réchauffement est de mettre en place un gouvernement mondial.

En son temps, Donald Trump s’était opposé à ce projet qu’il avait dénoncé et il n’y a donc rien d’étonnant à ce que les procureurs généraux d’états à majorité républicaine s’emparent à leur tour de ce projet afin de le combattre.

On voit d’ailleurs qu’en raison de la pénurie probable de gaz et de pétrole en Europe de l’Ouest due à la guerre en Ukraine, les dirigeants politiques les plus engagés dans les programmes COP n’hésitent pas à redémarrer des centrales électriques fonctionnant avec du charbon après l’avoir accusé de tous les maux de la création. Si réellement tout ceci n’était fait que pour sauver la planète, ils agiraient différemment. Cela montre d’une façon très claire la réalité qui sous-tend tout ce plan et les sommes énormes mises en jeu afin de réorienter l’économie de la planète à leur seul profit.

Jean Goychman   

Source : Breizh-info.com - 31 août 2022.

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