Couverture - TP Mag n°82
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- Catégorie : Terre et Peuple Magazine n°82 - Hiver 2019
Editorial - TP Mag n°82
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Traductions européennes.
Marion Maréchalal
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“Nous sommes trop blancs” : le président du Musée du Quai Branly souhaite que l'établissement “se colorise”
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Alors qu’il va quitter la direction du musée, Stéphane Martin regrette le manque de diversité de son établissement et souhaite la venue des conservateurs des pays d’origine.
Après 21 ans passés à la tête du Musée du Quai Branly, Stéphane Martin est en passe de quitter l’établissement voué aux arts et civilisations d’Afrique, d’Asie, d’Océanie et des Amériques. Interrogé par Le Monde pour dresser un bilan, il salue l’évolution de ce musée voulu par Jacques Chirac, mais regrette le manque de diversité.
Une partie du public « issue des émigrations »
« Ce que je souhaite, c’est que le musée se colorise, nous sommes trop blancs », estime-t-il auprès du quotidien. Son grand regret ? « Il est encore très compliqué de faire venir des conservateurs des pays d’origine », contrairement aux « musées australiens et néerlandais » qui ont « franchi ce pas ». Pourtant, le futur ex-président se félicite du « désir d’ouverture et de tolérance que nous portons depuis les débuts de l’établissement ». Il se montre également ravi du public qui y afflue. « Trois publics cohabitent : les scolaires, les gourmands de musées et un public qui ne vient qu’au Quai Branly, avec une majorité de gens jeunes, les uns issus des émigrations, les autres venus chercher les racines de leurs goûts », explique-t-il. Au total, le musée se targue d’accueillir « entre 1,2 et 1,45 million de personnes » par an. « L’un des chiffres les plus importants pour un musée de ce type », selon Stéphane Martin.
Le président du musée défend également sa politique « ouverte au grand large ». « Ce qui nous impose des devoirs », explique-t-il : par exemple, « nous sommes les héritiers du Musée des colonies, avec ce qu’il y a là d’insupportable aujourd’hui par rapport à l’histoire de la colonisation. Mais cela nous impose d’y travailler, de la compléter à des fins historiques ».
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Une date, un événement : 5 janvier 1720 - La spéculation, miroir aux alouettes
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Le 5 Janvier 1720 est le jour de gloire pour John Law : il est nommé contrôleur général des Finances du royaume de France. Quelle ascension pour ce fils d'un orfèvre d'Edimbourg qui, après avoir dissipé sa fortune à Londres entre 1691 et 1695, a entrepris de courir l'Europe pour étudier les divers systèmes financiers et bancaires des pays visités ! De retour dans son Ecosse natale, il publie le fruit de ses cogitations dans un livre intitulé Considérations sur le numéraire et le commerce, dont l'idée centrale est révélatrice d'une mentalité typiquement libérale : il faut émettre du papier monnaie garanti sur les terres du pays (le papier monnaie, emblématique de ce « nomadisme » qu'un Jacques Attali exalte comme étant le fin du fin de la civilisation, au détriment d'un enracinement dans le terroir qu'un Bernard-Henri Lévy dénonce, dans L'idéologie française (Grasset, 1981) comme la matrice de la « barbarie ».
Soucieux d'appliquer sa théorie, Law adresse un mémoire au gouvernement français, empêtré dans le difficile financement de la coûteuse et interminable guerre de Succession d'Espagne (1701-1714). Il voudrait obtenir l'autorisation d'ouvrir une banque d'émission à Paris.
L'Europe se débat alors dans un marasme économique marqué par une dépression générale des prix, qui provoque accroissement de la rente, recul du profit, augmentation du coût du capital. La France est particulièrement touchée : les dépenses de l'Etat ont doublé de 1689 à 1697 puis doublent à nouveau de 1701 à 1714. Spirale vicieuse, entraînant des expédients douteux qui sont autant d'aveux de faiblesse de l'Etat : emprunt, refonte des espèces monétaires, émission de papier monnaie dont la valeur chute rapidement. Le poids très lourd de la dette publique semble devoir plomber toute tentative de redressement.
Selon Law, la clef est dans la monnaie : l'insuffisance monétaire bloque la croissance, il faut donc démultiplier l'instrument monétaire. En créant une institution publique de crédit, calquée sur la Banque d'Angleterre (fondée en 1691), qui émettra un papier solide, on restaurera la confiance et on pourra résorber la dette publique. Il y a, dans ce raisonnement, un élément très important, que les économistes ont eu et ont encore tendance à trop négliger : le facteur psychologique, c'est-à-dire l'état d'esprit — optimiste ou pessimiste — des producteurs-consommateurs est déterminant dans l'évolution d'une situation économique (mais échappe très largement aux calculs trop mathématiques, trop rationnels : la confiance — ou la défiance — ne se met pas en équation, quoiqu'en pensent polytechniciens et énarques).
En exposant son projet dans son Essai sur un nouveau système de finances, Law gagne la confiance du Régent, qui l'autorise à créer une banque privée d'escompte et d'émission. Son caractère privé ne l'empêche pas d'avoir un solide appui de l'Etat : alors qu'elle émet des billets au porteur, 75 % de son capital est en billets d'Etat et le pouvoir autorise le paiement des impôts en billets. Après une phase d'attentisme face à cette nouveauté, le public et les professionnels de la banque font un succès aux billets de la banque Law. Le financier peut alors passer à la réalisation d'une autre idée qui lui est chère : créer une compagnie de commerce pour mettre en valeur la Louisiane récemment acquise par la France (1682).
La réussite semble sourire à Law : sa banque transformée en banque royale, l'appel au crédit et l'émission continuelle de monnaie fiduciaire prennent des proportions spectaculaires. L'apogée est son accession au contrôle général des Finances. Le désastre suit de peu. Le volume excessif des émissions, la fureur spéculative, le climat de surexcitation entretenu au siège de la banque, rue Quincampoix (atmosphère bien rendue dans les versions filmées successives du roman de Féval Le Bossu) contribuent au caractère artificiel du système Law. Quand les premiers signes de défiance apparaissent, Law croit trouver la parade en dévaluant. Cela ne fait qu'augmenter l'inquiétude. Beaucoup cherchent à se débarrasser de billets devenus suspects. Le coup de grâce est donné par le duc de Bourbon et le prince de Conti qui se défont des sommes considérables qu'ils avaient en billets et actions. Law multiplie les mesures déflationnistes mais il est trop tard pour inverser la tendance.
Les décrets d'octobre et de décembre 1720 suppriment le billet et la banque de Law qui, pour éviter d'être lynché, doit s'enfuir en catastrophe et se réfugier à Bruxelles puis en Italie, où il finit dans la misère. Mais il n'est pas le seul à avoir été ruiné par son système, qui va laisser de si mauvais souvenirs que les Français garderont longtemps une grande méfiance à l'égard de la spéculation. Ce qui ne les empêchera pas d'en être à nouveau régulièrement victimes…jusqu'à nos jours.
Pierre VIAL
Parution initiale : RIVAROL 25 janvier 2008
CHRONIQUE DU « VIVRE ENSEMBLE »
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Selon France Bleu Alsace, plus de 200 voitures ont été brûlées à Strasbourg pendant la nuit de la Saint-Sylvestre. Soit le double de l’année dernière. Robert Hermann, président de l’Eurométropole de Strasbourg et adjoint au maire en charge de la sécurité (sic) se console en déclarant : « La situation est comparable à celle d’il y a 20 ans ». Et la faute en est aux Allemands… car ils ont des magasins qui vendent des pétards. Il fallait y penser…
Pierre Vial
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