« Qui dit Droite moderne dit nationalisme moderne », écrivait Adriano Romualdi. Or, si l’on veut offrir une perspective nationaliste qui soit adaptée aux dimensions du monde moderne, il convient de revenir avant tout sur notre rapport à l’Europe comme civilisation. Dépasser le vieux nationalisme pour proposer une alternative qui soit à la hauteur de notre remps, c’est à cette révolution que nous invitait le jeune et brillant Adriano Romualdi. La Droite est la conscience réprimée de l’Europe qui ne cesse de remonter à la surface, et sa tâche historique est de rendre aux Européens la conscience de leur force. Une telle mission suppose toutefois de se débarrasser d’un bon nombre de vieux schémas ou de vieux préjugés dépassés, et demande une mentalité d’avant-garde s’appuyant sur une vision du monde ferme et cohérente.