Les offensives du Capital contre le monde du Travail

 

Mes camarades,

Cette 17° table ronde nous invite à réfléchir à notre avenir. Imaginer « un ordre nouveau » c’est réfléchir à ce que devra être demain.

Le monde actuel, et son ordre financier libéral, devient de plus en plus insupportable, pour un nombre sans cesse croissant d’européens. Mais tout ordre illusoire, déconnecté du réel finit par s’écrouler : le marxisme n’était pas en phase avec les réalités du monde et a finit par périr. Il en sera de même de ce capitalisme, pour les mêmes causes.

A nous de tirer les enseignements de ce que nous savons sur ce système, pour préparer l’avenir. Car nos peuples sont prêts à envisager un changement de destin.

Dans notre conception du monde il n’y a pas de fatalité. Le destin se regarde en face, et si l’on ose, alors son cours peut être infléchi.

 

La crise financière aura été le révélateur d’un grand nombre d’injustices. Ce système économique je vais vous le montrer sous un autre visage. Nous pourrons alors porter un autre regard, sur notre condition sociale.

Une vision que nous avons commencé à vous présenter dans le numéro 52 de la revue de TP, avec un titre évocateur : « la capital attaque » vous trouverez ce numéro sur notre stand.

Ce système n’est pas passé loin de l’effondrement en 2008, mais aujourd’hui, bien que toujours en crise, il n’en est pas moins offensif.

Il ne faut pas s’y tromper ; le capitalisme financier mène une véritable attaque, structurée, méthodique et efficace contre les peuples.

 

La finance, est en train d’agoniser, mais pour se sauver, elle exige toujours plus de sacrifices. Afin de se maintenir, elle a mis en place une véritable « préparation des esprits ». Un conditionnement mental, orchestré par les médias et les politiciens aux ordres. Ce bombardement de mauvaises nouvelles, ce « Dresde médiatique » est nécessaire pour fabriquer du consentement.

Ils créent un écran artificiel, un écran de fumée, destiné à masquer, leur œuvre de prédation. En réalité, ils pompent l’énergie vitale de nos pays, en s’appropriant les richesses, et en s’accaparant de plus en plus méthodiquement, notre patrimoine, notre force de travail, nos richesses, bref, tout ce qu’ils désirent.

Le système, par ces opérations de guerre psychologique, tente de rendre légitime ses actions : mais cette préparation « culturelle » des esprits devient de plus en plus visible.

 

Cette situation d’hyper domination, l’oligarchie l’a rendu possible, tout d’abord, en se dotant d’un outil impitoyable. En contrôlant la fabrication de la monnaie, ils peuvent acheter tout ce qui est à vendre.

Ils se servent ensuite de l’industrie de la finance, et de ses mécanismes complexes, pour  multiplier ces sommes à l’infini, en toute discrétion. Ensuite pour ne pas payer l’impôt, comme le font solidairement, tous les membres d’une même communauté, ils vont s’en affranchir, dans des paradis fiscaux, créés spécialement pour cela.

 

Quand on dispose de milliards et de milliards, on peut tout acheter, ou presque. On peut surtout acheter ce qui est à vendre ! Mais c’est là que pour eux, le bas blesse. Car les hommes, les peuples et les nations, ont de tous temps, érigé des lois pour se protéger.

Alors pour détruire les remparts et les murailles, qui nous protégeaient, ils ont inventé le libéralisme économique. Cette théorie, devenue religion mondiale obligatoire, n’est fondée sur rien, à part une vue de l’esprit. Elle est pourtant devenue machine à détruire les lois, et les protections à nos frontières !

Rien ne doit entraver le libre échange, répètent-ils à longueur de temps. Désormais, c’est la main libre du marché qui régule tout. Sous entendu, les lois sont des problèmes; sous entendu l’état qui régule est un problème. Par contre quand la finance va mal, ils changent les règles à leur convenance, et les états doivent intervenir et s’endetter pour sauver la finance. La Grèce aurait du faire faillite, ainsi certains usuriers auraient été ruinés ; mais au lieu de cela, on force le peuple Grec à payer. Et les usuriers sont épargnés !

En réalité le libéralisme économique peut se résumer assez aisément par une image : laissons entrer le renard dans le poulailler. Laissons le prédateur faire ce que bon lui semble, sans nous défendre.

Voilà ce qu’est leur doctrine économique, appuyée par le Fmi et la banque mondiale ; voilà ce qui s’est imposé à nos échanges commerciaux, grâce à l’OMC. Voilà le système qui régit notre quotidien et qui nous conduit à l’esclavage.

L’entreprise de destruction de nos identités, a pris un autre visage, dont peu d’entre nous ont conscience ; c’est cette autre forme de combat contre nos peuples, que je vais vous présenter.

Nous étions aveugles, par ce que nous avons trop longtemps ignoré certaines réalités. Nous avons trop longtemps regardé le monde, avec la lorgnette libérale.

Nous avions aussi fait de l’anti communisme, un axe prioritaire de notre combat, mais peut être, avions nous sous estimé la force, de certaines offensives contre notre peuple.

L’économie européenne, après la seconde guerre mondiale était en surchauffe. Il fallait reconstruire, accompagner les progrès technologiques, suivre le boom de l’industrie pétrolière, qui nous plaçait alors en dépendance, pour les décennies à venir.

On ne trouvait plus de main d’œuvre, et les ouvriers en profitaient à plein : ils pouvaient changer d’entreprise et aller du jour au lendemain dans une autre qui payait mieux.

A la sortie de cette période, la richesse créée, qu’on appelle aussi la valeur ajoutée, allait à 76 % en faveur du Travail, et les 24 % restant, allaient au Capital.

Cette répartition des richesses ne convenait plus aux capitalistes,  qui ne pouvaient supporter de voir la richesse ainsi créée, aller trop favorablement du côté des travailleurs. Leur réponse à cette situation n’allait pas tarder,

Le capitalisme n’est pas une doctrine poétique, ni philanthropique et lorsque ces prédateurs veulent récupérer les richesses, ils ont montré, tout au long de l’histoire,  que la trique, la famine et la baïonnette étaient de bons outils, pour arriver à leurs objectifs, et faire fléchir le peuple revendicatif.

Mais voilà, à la sortie de la seconde guerre, le souvenir de certaines expériences socialistes, était encore fort dans les mémoires.  Si jamais le rapport de force était engagé par le Capital, le peuple pourrait être tenté de faire appel aux mêmes alternatives que par le passé, pour retrouver un peu de justice sociale.

Alors ceux qui président à nos destins euro libéraux, ont fait fonctionner leurs méninges, et ont tenté de répondre à cette question : comment récupérer ces richesses, qui sont tombées dans les mains du peuple ???

Les réponses sont venues, nombreuses ! Mais pour ne pas susciter le mécontentement, il ne fallait pas que cela ne se voit trop. Alors ils ont fait semblant de jouer le jeu de la redistribution.

La première évidence pour les néo capitalistes était qu’il fallait faire baisser les salaires. Pour y arriver, et calmer la surchauffe salariale, il fallait créer de la concurrence aux travailleurs européens.

L’immigration de travail, puis de peuplement a été la première des réponses. On manque de bras, importons en !

Avec désormais les conséquences, qui sont visibles dans nos rues : l’Europe est déjà en train de s’arabiser, de s’islamiser, accompagnée dans cette démarche par les marchands qui trouvent là, un marché auquel il faut répondre.  On ne mange plus de cochon, mais du Hallal ? Adaptons nos rayons, et nos enseignes : l’argent n’a pas d’odeur. Tel est le fond de leur âme.

Pourtant, mes camarades, j’aimerais vous mettre en garde ; car il ne faut pas se tromper entre les causes et les conséquences du mal, qui ronge la société européenne. Les conséquences, nous ne les connaissons que trop, et je ne peux m’y attarder ici.

Mais les causes du mal qui nous ronge sont toutes autres ; désormais, les marchands président à nos destinées, et pour eux, seul le profit est prioritaire. La logique économique a pris le dessus sur la logique politique.

Dans l’esprit de ces gens là, on peut donc remplacer le peuple, si le précédent était trop gourmand.

 

Pour faire plus d’argent, ils ont mis en route un mécanisme qui verra notre extermination si nous ne réagissons pas.

 

J’exagère me dirons certains ? Soit ils n’ont pas bien appréciés la situation actuelle, soit ils n’ont pas connaissance des projections démographiques. Et bien sachez pourtant que l’Europe avait,  en 2000 une population de 730 millions d’habitants, alors qu’elle ne sera plus que de 690 Millions en 2050 ; tandis que celle de l’Afrique, qui était de 800 millions d’habitants en 2000, va presque tripler et passer à 2 milliards en 2050.

Avec cet hiver démographique qui se profile pour l’Europe, la situation migratoire actuelle,  peut être comparée à celle d’un robinet dont seulement quelques gouttes tombent actuellement. A l’horizon 2050, le robinet sera ouvert à plein, et si rien ne change, l’homme blanc ne sera plus majoritaire en Europe, et sa population vieillissante, sera remplacée par une autre.

Pourtant, malgré le chômage actuel, Madame Parisot, l’actuelle patronne du MEDEF,  continue d’encourager l’immigration légale. Elle reconnaissait même, en avril 2011, que sur 200 000 immigrés légaux, seuls 10 % venaient pour travailler. Elle reconnaissait ainsi implicitement, que 180 000 immigrés supplémentaires, chaque année, seraient à charge de la communauté, et pèseraient sur les comptes sociaux.

Mais pourquoi continuer l’immigration, s’il n’y a plus assez de travail pour tous ?

Par ce que l’’immigration est une arme du capital ! Nos camarades du MAS ont fait un autocollant qui le rappelle : « immigration arme du capital »

La réponse nous a été apportée en 2009 par le conseil d’analyse économique, qui  a confirmé, que l’immigration faisait effectivement baisser les salaires.

 

Que dit son rapport ? Il met en évidence « …qu’une hausse de la proportion d’immigrés de 1% fait automatiquement baisser les salaires de 1,2 %... ».

 

1 % d’immigrés en plus c’est donc 1,2 % d’impact en baisse des salaires !

Après 50 années d’immigration massive, cette première stratégie a bien fonctionné : la valeur ajouté est rééquilibrée, et est revenue à ses niveaux de 1950. C'est-à-dire 64 % en faveur des salariés, et non plus 76,  tandis que celle du capital, est remontée  à 36 % au lieu de 24.

La part qui allait aux salaires a baissé de 12 % !  Celle qui va aux actionnaires est donc remontée de façon significative sur la fin du 20° siècle. Ce constat est désormais à peu près identique partout, sur notre belle Europe.

Ce qui veut dire, que la stratégie était bien pensée, et surtout qu’elle a bien été conduite ; il n’y a pas de hasard dans ce qui est arrivé.

Ces chiffres sont vérifiables dans le rapport COTIS, qui est un rapport commandé par Sarkozy en 2008, pour faire le point sur la question de la valeur ajoutée.

Pour autant, certains seront tentés de me dire que c’est normal, que ceux qui prennent les risques, doivent  en retirer la juste rémunération !

Oui peut être ; mais pour autant, ce qui permet à ces richesses de naitre, au jour le jour, c’est bien l’association du capital et du travail.

Pour autant, les fruits de cette association, ont pour une bonne partie, été détournés de leur objectif premier. Car auparavant, la richesse produite était pour une bonne partie, réinvestie dans la création d’emplois. Et le cycle continuait. Entre temps, la finance,  a continué d’imposer ses règles au monde, et sa voracité s’est accentuée.

8 % de cette richesse, allant au capital, n’a plus été réinvestie, pour créer des emplois ; elle a surtout servis à spéculer. Et ce sont autant d’emplois qui ne sont plus créées.

Pourquoi alors maintenir la même répartition qu’auparavant, si ce qui est créé, ne sert plus à faire prospérer l’ensemble de la communauté ? Pourquoi maintenir cet équilibre ancien, si les richesses s’accumulent uniquement, dans les mains de quelques uns ?

Pourquoi devrions-nous respecter ce grand patronat qui ambitionne de nous exterminer et de nous remplacer ? Ils doivent avoir conscience que nous n’oublierons pas ce qu’ils ont fait ! Les élites nordiques sont bien moins avides, et de ce fait, méritent le respect. Le patronat français ne le mérite pas.

Le mot socialisme a tellement été dévoyé qu’il est sali, qu’il peut ressembler à un gros mot : pourtant, nous entendons nous réapproprier ce terme.

Pour nous, derrière le socialisme, il faut entendre l’intérêt de la communauté avant tout.

Oui l’intérêt de la communauté doit passer avant les intérêts particuliers : voilà les objectifs que doit se fixer une économie organique. L’organe que nous avons ici à faire vivre c’est notre peuple, ceux qui doivent prospérer, ce sont ceux de notre sang.

L’oligarchie, a totalement rompu les équilibres, et elle l’a fait volontairement. Ces messieurs du capital, sont prêts à nous remplacer, par d’autres, moins revendicatifs !

Si nous y voyons un danger mortel, eux ne voient que le profit. Et c’est au cœur même de leur stratégie, que de créer et d’organiser ces déséquilibres.

Leurs choix furent guidés par un simple constat : quand il y a trop de travail, les salaires augmentent. Alors ils ont décidé d’organiser le chômage ! Voilà pourquoi il faut toujours plus d’immigration : ils ont fait de ce premier enseignement, un indicateur économique : le taux de chômage n’accélérant pas l’inflation. NAIRU en Anglais :

Entendez bien, « le taux de chômage n’accélérant pas l’inflation «

Eh oui mes camarades, si le besoin, de main d’œuvre crée de l’inflation,

le trop plein de main d’œuvre crée du chômage, et réduit ainsi l’inflation.

C’est sur ce mensonge du plein emploi, que se fondaient les campagnes électorales successives du 20° siècle. Ils nous ont fait croire  « que si l‘on votait pour eux,  il y aurait plus de travail » !

Mais tous ceux qui se succèdent au pouvoir, n’ont pas de mandat pour créer du travail ou de la prospérité pour le peuple.

Leur seule mission est de faire en sorte que la répartition des richesses ne bouge pas ! En France, le taux de chômage n’accélérant pas l’inflation, est de 10 % environ.

Voilà pourquoi le chômage reste quasiment identique, et voilà pourquoi l’immigration continue sans cesse !

Non content de ses premiers succès, le capital a continué,  à mener la lutte des classes. Cette lutte que d’autres avaient imaginé, pour tenter de mettre à bas leur suprématie économique. Mais si le monde ouvrier a cessé le combat, les capitalistes  le poursuivent, encore actuellement et, assez férocement, si on y regarde d’assez près.

La lutte des classes continue donc de plus belle, divisant ad vitam aeternam, nos communautés.

Maurice Barrès nous rappelait portant que «Toute maison divisée contre elle-même,  périra ». Pour sortir de ce piège, Il nous faudra donc, nous libérer des grilles de lectures, libérales ou marxisantes. C’est pour cela que le pouvoir économique, ne doit appartenir ni aux ouvriers, ni au capital, mais qu’il faut un arbitrage au dessus de tous ces intérêts particuliers. L’intérêt que nous jugeons supérieur,  est celui de la communauté du peuple. Le sang avant l’argent.

La seconde offensive du capital contre son peuple, a été plus subtile ; plus sournoise.

Avec l’immigration, on avait freiné la surchauffe. Mais il fallait accentuer le grignotage des salaires.

Cette seconde stratégie a été mise en œuvre en 1983 en France. Sous la présidence du parti à la rose. Je n’ose même pas les appeler socialistes, tellement ils ont trahi le peuple.

Jusqu'à cette date, pour le bien être des travailleurs, les salaires et les pensions étaient encore indexés, et augmentaient au rythme de l’inflation.

Si les prix augmentaient de 5 %, les salaires augmentaient  de  la même proportion. Le pouvoir d’achat était ainsi théoriquement maintenu.

Depuis 1983 c’est terminé, l’inflation augmente plus vite que les salaires, alors il y a érosion, rabotage du pouvoir d’achat… Et tous les intellectuels de ce pays s’en étonnent ! Mais comment en est-on arrivé là ? On ne comprend pas pourquoi le pouvoir d’achat est en baisse ? Ce sont tous des menteurs : ils savent très bien comment cela a été fait.

Il fallait que le piège soit Européen, étant donné qu’ils ambitionnaient de créer un marché unique. Il fallait préparer l’arrivée de l’Europe de Maastricht. Cette Europe des marchands, cette construction, qui a joué avec nos sentiments les plus profonds, en remplissant nos cœurs d’Europe, tout en vidant nos poches.

Par ce que parmi les fameux critères de Maastricht, il y en a un qui dit, que l’inflation ne doit absolument pas excéder 2 % par an. De prime abord tout le monde s’en fiche des critères de Maastricht, mais au final, c’est une des mâchoires du piège qui nous enchaine au capitalisme financier et libéral !

 

Cette Europe qui voulait élever le niveau de vie de ses citoyens, s’est dotée d’une banque centrale, la BCE, dont les seuls objectifs sont  de s’assurer, que l’inflation ne dépasse pas 2 %. Ses seules missions officielles se limitent à cela !

Le peuple est idiot, nous dit on en permanence, pourtant il s’est bien vite rendu compte que son niveau de vie baissait, contrairement à ce qui lui avait été promis par les traités des marchands. Il s’est vite rendu compte, qu’il devenait de plus en plus dur de boucler son budget. Comme cela finissaient par se voir, marchands et financiers ont été un peu plus loin dans le subterfuge. Ils ont fait en sorte de maquiller l’inflation, de trafiquer ses chiffres ! Pour « maquiller » les chiffres de l’inflation, on a demandé à l’INSEE, de créer des indices qui disent ce que la BCE avait besoin d’entendre.

Si des revues telles, 60 millions de consommateurs, n’avaient pas publié d’études sérieuses sur la question, il n’y aurait quasiment pas de données contradictoires à celles de l’INSEE, pour constater ces hausses de prix.

 

Voilà qui explique pourquoi les fins de mois commencent de plus en plus tôt. Et pourquoi la population européenne se paupérise de plus en plus : par ce que cela a été organisé ; par ce que cela a été voulu !

Comme un aveu, en plein cœur de la crise,  Mme Merkel demandait, en mai 2010, en prévision de l’harmonisation européenne, à ce que l’indexation des salaires sur l’inflation, soit supprimée dans les pays qui la pratiquaient encore. Elle n’a pas eu gain de cause. Mais cette demande là, en disait long, sur ce qui fonde leurs motivations.

En Europe, seuls 2 pays ont conservé des salaires qui suivent l’inflation : ce sont la Belgique  et le Luxembourg.

Même avec la mise en service de l’euro, ils ont poursuivis ouvertement leurs mensonges, et leur désinformation : Fabius nous a juré que les prix étaient sous contrôles, et qu’ils n’avaient pas augmentés.

La bonne blague ! Pour qui voyage un peu, et recoupe les avis des gens qu’il rencontre,  il est évident que partout en Europe les prix ont flambé. Et une fois encore, le fameux « pouvoir d’achat »des plus humbles  a été laminé.

Par cette nouvelle hausse des prix dissimulée, les industriels et les commerçants ont encore grignoté, ce qu’ils avaient bien modestement distribué en hausses de salaires. Et ils ont même grignoté, ce que l’état avait distribué en aides sociales.

Entre 1970 et 2005 le taux de prélèvements sociaux a augmenté passant de 6 à 16 %, Ce sont encore 10 % du salaire net qui ont été enlevés aux travailleurs de ce pays, pour les voir redistribués le plus souvent à d’autres. Et leur condition s’est encore aggravée, sans que le corps malade du peuple, ne réagisse. Mais comment réagir quand on est gavé à la morphine médiatique ?

 

Voilà comment l’oligarchie s’amuse avec nos vies. Voilà mes camarades, ce qu’a eu à subir notre peuple, depuis trop longtemps.

 

Je vais maintenant rentrer dans l’actualité un peu plus récente,  qui montrera encore bien concrètement ce qu’a encore permis la crise de 2007.

Le capitalisme Rhénan, ce modèle de capitalisme « plus protecteur » à l’européenne, vient de disparaitre, et a été supplanté par le capitalisme Anglo saxon,  beaucoup plus agressif, qui vient lui aussi, de débarquer sur les plages de Normandie.

 

L’Europe du « marché unique » a consacré l’ouverture économique de nos frontières, et les entreprises sont passées par-dessus les états. Ce faisant, les multinationales ont balayé les pouvoirs politiques nationaux, et les ont rendus inefficaces.

Leur suprématie est telle, qu’ils peuvent s’affranchir des politiciens locaux. Il leur suffit de faire du lobbying à Bruxelles, pour que les lois dont ils ont besoin soient votées. 80 % de nos lois nous viennent de Bruxelles désormais.

Et si jamais un pouvoir national avait quelques velléités, ces grosses entreprises lui rappelleraient qui commande réellement.

Comment expliquer alors ces rumeurs de l’entre deux tours de la présidentielle : « après l’élection présidentielle, si les socialistes sont élus, ça va licencier à tour de bras… » Avait on entendu…

Et le patronat Français a effectivement sorti l’artillerie lourde :

Petroplus avait ouvert le bal pendant la campagne avec ses 550 emplois menacés, le groupe Doux a alimenté le feuilleton de l’été avec ses 1500 emplois en sursis,

Peugeot a annoncé son plan massif de licenciements, avec 8000 suppressions de postes, le 12 juillet 2012. Le choix de la date n’est pas innocent, car ils ont fait l’annonce de ces licenciements, deux jours seulement après la conférence sociale des 9 et 10 juillet, ce temps fort voulu par le nouveau gouvernement. Ce dernier veut inscrire l’obligation de négocier avec les partenaires sociaux, dans la constitution française. Oui, oui, vous pourrez négocier, bien sûr, mais sur les sujets qu’on vous imposera ! Histoire de bien rappeler au PS et au peuple qui gouverne, et surtout ou se situe le pouvoir réel.

Pour bien marteler ou était ce pouvoir, est ensuite arrivé l’annonce par Carrefour de 600 autres suppressions de postes, puis encore récemment Sanofi, avec 1200 suppressions, et maintenant Mittal avec encore 630 postes menacés…

Au sujet de Sanofi, qui va supprimer 1200 emplois, alors qu’ils ont réalisé 8 milliards de bénéfices l’an dernier, cela n’a pas empêché Claire Chazal, dans le 20 h de TF1 du Dimanche 30 septembre de dire, sans sourciller, que ce groupe était en situation très difficile ! 8 mds de profit l’an dernier, 40 mds sur les 5 dernières années, et elle ose professer que la situation  de ce groupe est difficile !!! Leur partialité et leur neutralité dans le traitement de l’information, semble parfaite !

J’ouvre ici une petite parenthèse, pour informer ceux de nos amis, qui s’étonnent du silence des médias, sur certaines actualités ! Il faut leur rappeler que le système tient en main un grand nombre de cartes, dont celle hyper efficace, du pouvoir médiatique. Les groupes de média appartiennent tous à des grands groupes industriels ou financiers, alors bien sûr qu’ils sont complices !

Par exemple, le journal Libération, appartient aux Rothschild, ou le Figaro qui appartient au groupe Bloch Dassault… TF1 au groupe Bouygues… la liste est trop longue pour la poursuivre ici. Il n’y a rien à attendre de leur part.

 

Revenons à nos moutons qui doivent être tondus.

Le premier enseignement à tirer de ces situations est de taille : le peuple est devenu une variable d’ajustement, et les multinationales s’amusent du renforcement de leurs pouvoirs sur le monde du travail : entre 1955 et 2004 la part de salariés dans la population active, est passée de 66 % à 92 %.

Dit autrement,  9 salariés sur 10 dépendent d’un employeur. Et ce quelqu’un d’autre c’est peut être une PME, ou une administration. Mais c’est peut être aussi une multinationale : une de ces entreprises, qui peuvent licencier facilement si cela leur chante, même si elles font du profit.

Et elles le font ; elles licencient  à tour de bras, pour rappeler à Hollande ou est le vrai pouvoir.

Hollande  a été élu principalement, par ce que l’autre puait la collusion avec le monde du fric. Mais il a aussi été élu, sur le refus de l’austérité : « je ne signerais pas le traité budgétaire européen sur la règle d’or » disait il.

Voilà ce qui a justifié le pilonnage du patronat. Désormais il ne refuse plus de le signer, ce traité qui pue l’austérité.

De toute façon, pour être certains que leur machin soit bien adopté, ils ont même fait en sorte que si 12 pays l’adoptent, alors il s’appliquera à tous.

Comme il a déjà été adopté par 13 pays : il est donc déjà applicable à la France, et la parodie de consultation parlementaire, n’est là que pour amuser la galerie.

Notez aussi au passage, que ce  traité budgétaire européen, ne fera l’objet d’aucun référendum, que les peuples ne sont plus consultés. Les démocraties ne veulent plus prendre de risques, avec ce peuple qui est incontrôlable.

Ce peuple qui a compris qu’on le saignait à blanc, car au-delà de la parodie de démocratie, il y a la tragédie qui se met en place.

La rigueur conduit inexorablement à la récession ! 120 économistes l’ont rappelé cette semaine. Mais les PIB grecs, italiens et espagnols nous le rappellent au quotidien, tandis que leurs économies s’enfoncent chaque jour un peu plus dans la récession. On voudrait tuer l’Europe qu’on ne s’y prendrait pas mieux.

 

Revenons donc à Hollande qui disait, vouloir renégocier ce traité, et s’est en plus doté d’un ministre du « redressement productif ».

Un Don Quichotte qui veut sauver notre industrie, sans jamais tenter de boucher le trou qui est au fond de la baignoire. Ce trou s’appelle mondialisation, et pour le boucher, il faudrait mettre en place un protectionnisme aux frontières de l’Europe, ce que font en permanence nos concurrents économiques. Un protectionnisme Européen, que Maurice Allais, prix Nobel d’économie, appelait de ses vœux.

Mais notre pauvre Don Quichotte, n’est là que pour faire illusion : faire croire qu’il essaye, et que ça ne marche pas ! Mais en réalité, on ne lui donne pas les moyens de réussir, si tant est qu’il en ai l’envie. Par ce que soyons sérieux 5 minutes, comment redresser l’industrie, en étant soumis à la concurrence déloyale d’entreprises, qui à travers le monde, ont des salaires jusqu'à 20 fois moins élevés que les nôtres.

En France, en Europe, et presque partout sur cette planète, le pouvoir est dans les mains des marchands et des financiers. Aucun de ceux qui dirigent l’Europe actuellement ne nous dit : changeons les règles, protégeons nos frontières ou refusons de payer à ces usuriers. Ils répètent à l’unisson : il faut payer, il faut payer ! Et ceux qui résistent un peu, tel Papandréou en Grèce  ou Berlusconi en Italie,  sont balayés par les marchés, et remplacés, toujours sans élections populaire, par un fidèle serviteur de la banque Goldman Sachs. Qu’elle est belle leur dictature en velours ; qu’ils sont beaux les diktats imposés par les marchés.

 

Mes camarades, ancrez vous bien cela dans la tête, ceux qui sont élus, ne sont mis en place, que pour faire appliquer ce que les autres leur demande. Déjà du temps de Sarkozy, et encore sous Hollande, le patronat exige que la France augmente sa compétitivité !

Alors le patronat créé les conditions, qui vont favoriser les négociations, pour réformer le marché du travail.  La France doit revoir sa compétitivé salariale : un des dossiers que Fillon et Sarko, n’ont pas pu boucler, mais que les « pseudo socialistes » devront réaliser, sans que cela se voie trop : alors le patronat l’aide un peu, en dégradant la situation économique et sociale.

Et c’est là que l’on peut entrevoir tous les risques que font peser sur nous, les erreurs du patronat français. Ils ont accepté la mondialisation, et la destruction des lois qui nous défendaient et les défendaient, qui nous protégeaient et les protégeaient, en espérant conquérir, de nouveaux marchés à l’international. Le protectionnisme était alors inscrit dans les accords du GATT, et un gouvernement digne de ce nom, pouvait l’invoquer, pour protéger tel ou tel secteur d’activité qu’il entendait préserver.

Le piège était tendu : si on peut se préserver, alors  allons y, ouvrons nos frontières. Sauf qu’entre temps, d’autres homme politiques, toujours plus serviles, et trahissant toujours plus, ont supprimé ces clauses de protection, et désormais notre industrie est dans le piège.

Nos entreprises et nos salariés, sont confrontés à 3 milliards de travailleurs, payés jusqu'à 20 fois moins, que les travailleurs européens.

Comment résister à une telle concurrence ? On ne peut pas, si on ne se protège pas à nouveau.

Selon eux, Il faudra revoir nos ambitions à la baisse, et crever !   Selon nous il vaut mieux, se lever et se battre !

Désormais pour s’en sortir, nos entreprises doivent accepter le match déloyal, qu’elles n’ont pas vu arriver, pensant pouvoir tirer profit de la situation. Mais le vent a tourné.

Aujourd’hui tout le monde est dans le piège de ces règles, qui nous imposent ce dumping social, cette concurrence déloyale ! Patrons et ouvriers doivent satisfaire aux appétits des actionnaires, qui réclament toujours plus de dividendes.

Les entreprises sont depuis toujours soumises à la loi de la rentabilité : pour survivre, une entreprise doit se réformer ou mourir, cela a toujours été, et cela sera toujours. Pourtant, au-delà de la rentabilité commerciale, nos entreprises, nos Etats même, sont désormais en compétition de rentabilité, avec le reste du monde, à travers les marchés boursiers.

Et la rentabilité financière s’impose à tous, comme nouvelle religion mondiale.

Sarko/Fillon ou Hollande/Montebourg, sont tous soumis au même diktat.

 

Alors les états ouvrent les digues, se réforment, privatisent comme le suggère le FMI, et permettent aux voleurs et aux vampires, de dépenser leurs milliards. Des milliards fabriqués avec notre sueur, ou par la planche à billets.

On réduit les services publics, ou on les privatise, par petites touches : regardons en France deux cas très significatifs : la privatisation du Gaz, dont le prix depuis ne cesse d’augmenter. Soyez content, ce mois ci, ce ne sera qu’une hausse de 2 % alors que Suez en demandait 6 %. Cette technique de marketing a très bien fonctionné, pour nous faire accepter l’inacceptable. On en voulait ni 2 % ni 6 % ; mais 2 % c’est mieux que 6 ! Le conditionnement mental fonctionne à plein.

Au fait vous êtes vous demandés qui étaient les nouveaux actionnaires de Suez ? Merryl Lynch et Goldmann Sachs, deux banques d’affaires US, qui cherchaient à se diversifier, quand les marchés boursiers étaient trop risqués. Alors ils ont cherché des valeurs plus fiables : voyez-vous sur le Gaz par exemple, le populo en a besoin pour manger ou pour se chauffer. Le peuple ne peut pas s’en passer, et bien pour eux, ça  c’est une valeur sure. Ainsi on étrangle le peuple durablement et on lui reprend ce qui a été distribué. Peut être comprendrez vous mieux pourquoi,  le gaz a augmenté de près de 20 % en deux ans…

Et puis si ca ne monte pas assez vite, on pourra agir, et spéculer sur le marché des matières premières, pour faire grimper les prix : un coup le blé, un coup le cuivre, un coup le pétrole… c’est sans fin !

On peut aussi se rappeler les autoroutes publiques, qui ont été bradée 9 Mds  € quand elles en valaient 15 ! Merci Mr Breton ! Autant d’argent perdu pour la communauté, et autant de recettes supprimées, qui auraient permis à l’état d’investir. Avec les recettes des autoroutes, l’état aurait pu investir dans le rail ou le transport fluvial. Non, ces salauds qui trahissent la France, ont préféré nous couper d’une partie de nos ressources, nous plaçant de fait, encore plus en situation de dépendance vis-à-vis des marchés. On aurait aussi pu baisser le prix des autoroutes, comme en Suisse, et ainsi permettre à nos jeunes, de les emprunter plus facilement.

Ils font ainsi d’une pierre deux coups : ils nous privent de recettes assurées ; mais en plus, ils obligent l’état à aller emprunter sur les marchés, et à y payer de lourds intérêts, au lieu de faire appel à une banque publique, qui prêtait auparavant pour presque rien. C’est tout simplement machiavélique !

Après le gaz, viendra l’électricité. Un sacré gisement de richesses celui-là ; au moins aussi important que l’eau, qui leur rapporte déjà des Mds, sans que plus grand monde s’en soucie. Ou plutôt si, ceux qui ouvrent leurs robinets s’en soucient, tellement elle pue le chlore.

 

Alors puisqu’il faut rentabiliser l’état,  celui-ci doit aussi réduire son train de vie social. Et réduire ses missions de service public.  Toujours la même logique, on veut soit disant enlever des charges qui pèsent sur tous, ce qui peut à priori sembler légitime ; mais ensuite n’y auront accès, que ceux qui peuvent se les payer. Un service public privatisé, c’est surtout la victoire de l’individualisme, sur l’esprit de solidarité.

 

La sécurité sociale n’a pas bonne presse dans notre camp, qui n’y voit qu’une pompe aspirante pour l’immigration. Mais cet outil, était surtout créé pour aider les plus démunis des nôtres ; il ne faut pas le perdre de vue. Le saccage volontaire de la sécu est une autre illustration de la prédation organisée : la sécu c’est 450 milliards de Chiffre d’affaires potentiel. Plus que le budget de l’état. Alors si elle est rendue durablement déficitaire, plus personne ne voudra la conserver, et on pourra alors la privatiser ! Regardez les liens de proximité entre la famille Sarkozy et la mutuelle Malakoff Médéric ! On détruit d’un coté, et on privatise discrètement de l’autre. Axa se frotte déjà les mains.

 

Savez vous que le gouvernement accorde chaque année, 28 milliards € d’exonérations, de cotisations sociales, à certaines entreprises ? Elle accorde ces exonérations  aux entreprises, qui maintiennent les bas salaires en France.

Oui, oui, on nous dit qu’il n’y a pas d’argent, mais depuis la réforme des 35 h, chaque année, l’état exonère pour 28 milliards d’€ de cotisation sociales, les entreprises qui ne payent pas leurs employés, plus de 1,6 fois le smic.

Si vous payez vos salariés moins de 2000 €, l’état vous donnera de l’argent ! Comme cela on évite que les salaires augmentent trop !

Etonnant non, et bien il semblerait que cela soit même encore trop, car ils veulent descendre ce plafond à 1,3 smic, soit : 1700 €. Histoire de continuer à tirer les salaires vers le bas.

On a encore de la marge, avec ce qu’on fait les Allemands, avec leurs mini jobs à 400 € par mois ! 400 € c’est aussi le smic pour les jeunes grecs, désormais, depuis que le FMI a demandé à ce qu’on le baisse de 30 %. 400 € : voilà peut être le salaire planché, qu’ils veulent imposer partout ; l’histoire nous le dira peut être ?

 

Par ce que ce qui intéresse Madame Parisot, c’est la baisse du cout du travail. Et son dernier cheval de bataille, c’est la fléxisécurité !  Ce qu’elle voudrait, elle et tous ses amis grands entrepreneurs, c’est plus de flexibilité. Et pour avoir un marché du travail plus souple, elle demande la suppression du CDI.

Oui vous entendez bien, la suppression du CDI, en contrepartie, au début en tout cas, de plus d’indemnités et de plus de formation. Ainsi les salariés seraient fragilisés, donc rendus plus malléables, et donc prêts à encore plus de soumission : la précarité à vie pour tous ! Voilà ce qu’ils construisent, voilà ce dont ils rêvent.

Mais ce n’est pas tout : ils demandaient à Sarko/Fillon de permettre la création d’un smic de branche ; sous entendu dans certains secteurs, on pourrait baisser directement les salaires.

Leurs appétits sont sans limites, et les traitres qui collaborent avec eux, sont très nombreux. Ils attaquent aussi les conventions collectives, qui protègent des milliers de salariés : cela se produit conjointement en France ; en Espagne,  en Italie... un peu partout. Les attaques des libéraux sont ciblées. Ils essayent aussi de nous faire travailler plus en supprimant des jours fériés ; ils ont proposé d’en supprimer 7 au Portugal, en Espagne ou en Italie ! Ca ne vous rappelle pas le Lundi de pentecôte, que nous avons offert au gouvernement Raffarin ?

Partout en France, en Italie, en Espagne, au Portugal, en Grèce,   le patronat demande encore et encore, appuyé par le FMI, à pouvoir licencier plus facilement, et sans que cela ne coute trop aux entreprises.

L’offensive est générale ; pas de place pour le hasard, quand les attaques sont si bien coordonnées !!! Il faut augmenter notre compétitivité salariale, il faut réduire le cout du travail. Tout est bon pour y arriver.

Pourtant ces offensives législatives, ne semblent pas leur suffire. La loi ne l’autorise pas ? Alors forçons les usages.

Les entreprises poussent leur avantage encore plus loin, grâce au chantage à l’emploi : comme chez GM à Strasbourg, ou chez Fiat à Turin, les exemples ne manquent pas : chaque fois le discours est le même : la direction a proposé aux salariés le marché suivant : si vous acceptez de perdre des jours de RTT, de perdre une semaine de congés payés, de voir certaines primes baisser, ou de travailler plus d’heures sans voir vos salaires augmenter. ? Alors on conserve l’usine ici !

 

Le chantage à l’emploi peut sembler injuste, voir même dégueulasse ? Pourtant il se généralise, dans la vie de nos entreprises.  Et d’autres patrons voyous vont encore plus loin dans cet odieux marchandage : chez Continental, les fameux Conti, la direction avait demandé les mêmes sacrifices aux salariés : moins de RTT, moins de primes, travailler plus d’heures sans hausse de salaire…. Les salariés  ont accepté,  contre la promesse de conserver leur usine pendant 5 ans. Une fois les 5 ans passés, l’usine a fermé, et les salariés ont compris, que les économies qu’ils avaient eux-mêmes consentis, avaient servies à payer leur plan de licenciement.

Voilà le visage de ce capitalisme, qu’on veut nous montrer sous les meilleurs auspices dans les média !

 

En préambule de ma conclusion j’aimerais vous montrer à travers une anecdote, à quel point tout leur monde n’est que chimère.

Car même si on s’obstine absolument à tenter de réduire ses couts, pour rester dans la course internationale, on prend le risque qu’un pays concurrent, dévalue sa monnaie, ce que nous ne faisons jamais.

Sur BFM radio,  j’écoutais  l’interview du PDG d’arc international, qui expliquait comment,  à force de gestion, de rigueur, de compression des couts et des salaires, il avait gagné deux points de compétitivité. Cela avait été très compliqué pour tous, mais l’entreprise solidaire l’a accepté, bon gré, mal gré.

Dans le même temps son principal, concurrent Turc avait bénéficié d’une dévaluation de sa monnaie de 20 %... La situation pour son entreprise n’est pas meilleure, malgré les tous efforts consentis. Ces efforts n’avaient permis qu’un bref répit, et il réclamait, pour s’en sortir des barrières douanières aux frontières de l’UE.

Ce seul exemple illustre toutes les incohérences, les mensonges, les risques et les enjeux cachés, derrière cette course effrénée à la productivité.

Ce seul exemple montre à quel point, il est inutile de se forger de belles armes, si on n’est pas en mesure de se protéger, d’une offensive extérieure !!!

Et cette Europe ne nous protège pas ; elle nous détruit ; elle nous asservit.

 

Conclusion

 

Voilà mes camarades l’ordre mondial actuel, tel qu’il est, si on le regarde d’un peu plus près, bien droit dans les yeux.

Voilà ce Meilleurs des Mondes qu’ils nous ont promis, et qu’ils sont en train de construire, inexorablement.

Le tableau peu sembler sévère, mais pourtant, c’est bien ainsi que je l’ai découvert. Certains pourraient croire que cette analyse, n’a pas grand-chose à envier à ceux que nous avons tant combattus, à «l’extrême gauche»?

Si nous les avons combattus, c’est par ce qu’ils faisaient de l’économie le centre de leur argumentation, restant en cela fidèle, au schéma capitaliste/marxiste, qui ne sont que les deux revers d’une même médaille.

Le cœur de notre combat n’est pas économique ; ce qui nous importe, c’est la survie de notre peuple. Au centre de nos préoccupations, se trouve la préservation de notre héritage génétique. L’économie n’est, et ne sera jamais, qu’un outil, pour permettre à ceux de notre communauté de survivre, à toutes les époques de notre longue histoire.

La lutte des classes, a créé une première division artificielle, pour nous séparer. Cette démocratie, avec son régime des partis, nous divise encore plus, en autant d’intérêts particuliers opposés.

Ce que nous aurons à construire, c’est l’unification de la communauté, de tout notre peuple, sans autres distinctions que celle du sang.  Notre Europe socialiste ne pourra être qu’un grand ensemble, ou tous nos intérêts particuliers devront s’estomper, face à l’intérêt commun. Etre plutôt qu’avoir !

 

Notre peuple est humilié, tenu en laisse, mis en esclavage : ceux qui gouvernent ce monde ne pensent qu’à le voler ; nous, nous envisageons de l’émanciper et de le faire grandir. Il est abrutis par le système qui veut en faire un consommateur, et pour cela lui ment à longueur de vie ; nous tenons à le rendre conscient, éveillé et en cela libre de ses choix. Nous savons que son héritage est dans ses gênes, et c’est pour cela que nous devons encourager son émancipation ; même si son état actuel d’abrutissement, semblerait devoir nous en dissuader.

On nous rétorquera que jamais l’homo economicus n’a vécu dans d’aussi bonnes conditions : il est mieux logé et mieux chauffé que les rois d’entant. Oui mais il bouffe de la merde, il crève très tôt de cancers ou d’autres saloperies, et la planète est une poubelle polluée, à l’avenir incertain.

Le paganisme qui est le message d’espoir que porte Terre et Peuple se veut un message ancré dans le réel, donc ancré dans la nature. Certains nous disent que la foi portée par notre paganisme, a été vidé de son sens par le temps, que notre tradition est perdue. Alors je voudrais rappeler le message d’Odin à ses fils.

Car Odin nous appelle au combat.

Ceux qui doutent à un moment de leur vie, ceux qui n’ont pas encore la détermination suffisante, ceux qui ne savent pas encore, quelle mission leur incombe,   peuvent se référer à cette image d’Odin que nous connaissons tous.

Il nous apparait armé de sa lance, entouré de ses deux corbeaux, Hugin et Munin, nommés Réflexion et Mémoire, qui ont guidé ses pas. Puisant ainsi à la source de la sagesse, il a dompté les deux loups qui sont à ses pieds, Geri et Freki, qui sont aussi appelés Avide et Glouton.

Et voilà le sens de ce message : nous combattons contre la voracité des hommes, contre l’avidité sans fin qui consume ce monde. Nous devons dompter ces forces sauvages, qui menacent de tout détruire. Sans la lutte le monde sera consumé.

Si l’Irminsul est un autre symbole païen, c’est par ce qu’il est un symbole d’équilibre, réussissant la synthèse entre les forces opposées, tout en conservant ses racines profondément ancrées dans la terre.

C’est grâce à cette lutte perpétuelle que se maintien l’équilibre du monde.

Mes camarades, demain ne sera pas comme hier, et de quoi sera fait demain, nul ne le sait, même si l’on peut voir les nuages s’amonceler.

 

Jean Mabire nous rappelait que ce qui vit, c’est ce qui lutte ! Demain, comme hier !

 

Ici s’arrête l’intervention de Roberto le conférencier.

Mais c’est désormais le Secrétaire Général de Terre et Peuple, qui va s’adresser à vous, quelques brefs instants encore.

La tache que nous aurons à accomplir, est dans tous les cas de figure immense, alors regardons l’avenir en face.

Nos adversaires voudraient nous faire croire que plus rien n’est possible. La seule chose qu’ils attendent réellement, c’est que nous n’ayons plus aucun espoir.

Terre et Peuple existe depuis 17 ans, et son message de résistance, est aussi un message d’espoir.

Nous sommes aujourd’hui une minorité, lucide, consciente, qui doit se former, et qui doit éveiller d’autres personnes, afin que notre vision du monde progresse. Nous n’avons pas des décennies devant nous, l’orage gronde. Les signes avant coureurs sont trop nombreux, pour être négligés.

Si nous voulons être porteurs d’un ordre nouveau, alors nous devrons aussi être porteurs, d’une détermination nouvelle.

On voudrait nous culpabiliser en nous faisant passer, pour ce que nous ne sommes pas. Refusons d’être les boucs émissaires, dont le système à besoin.

Nous menons le combat pour préserver notre sang, c’est vrai,

Nous menons le combat pour préserver la diversité sur cette planète,

Nous menons le combat contre l’uniformisation, voulue par les marchands.

 

Notre message ne sera pas audible s’il est porteur de haine. Notre message sera par contre, entendu si c’est l’amour des nôtres, qui guide nos pas.  Le peuple Corse a magnifiquement montré, que l’amour de la terre, et l’amour de son peuple était un message puissant.

Avec nos moyens actuels, aussi réduits soient ils, chacun doit trouver sa place. Chacun doit trouver la porte qui est en lui. Chacun doit se décider, maintenant, à servir, humblement, à nos cotés. Venez rejoindre notre phalange ; venez trouver votre place auprès de nous.

Pierre nous dit souvent que « Là ou il y a une volonté, il y a un chemin… »

Oui, mais après le chemin, il y a le travail. Oui mes camarades, le travail, celui que personne ne fera à notre place.

Notre mission d’éveil doit permettre d’éclairer ce chemin, et de le baliser, dans la nuit qui recouvre actuellement l’Europe.

C’est l’histoire seule qui dira, si ceux de notre communauté, ont su trouver les forces nécessaires  pour répondre aux enjeux nouveaux.

Seule l’histoire nous jugera.

Merci

Roberto Fiorini,

 

Rungis, le 7 Octobre 2012

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