Pologne : Zelensky, prêt à tous les mensonges pour accuser Moscou
Alors que 100 missiles russes ont frappé l’Ukraine hier, l’hystérique Zelensky, qui trépigne depuis neuf mois et accumule les provocations pour obliger l’Otan à s’engager dans une guerre totale contre la Russie, a une fois de plus menti en accusant Moscou d’avoir ciblé sciemment la Pologne.
Depuis le simulacre des crimes de guerre de Boucha, on ne compte plus les manipulations machiavéliques du pantin de Kiev pour accabler Moscou des pires exactions, afin de stimuler le soutien des Occidentaux, qui commence sérieusement à fléchir.
Voici ce qu’a osé déclarer le saltimbanque, idole déclinante du G20, sans la moindre preuve :
« Aujourd’hui, des missiles russes ont frappé la Pologne, le territoire d’un pays allié. Des gens sont morts, c’est une escalade très importante. Nous devons agir… L’Ukraine, la Pologne, toute l’Europe et le monde doivent être entièrement protégés de la Russie terroriste »
Sous-entendu : il est temps d’activer l’article 5 de l’Otan et de déclarer la guerre à la Russie. En route pour la troisième guerre mondiale, juste parce que Zelensky le demande…
Mais l’excité a une nouvelle fois tout faux car le soufflé est vite retombé.
Biden a en effet démenti et le Kremlin a salué « la retenue des États-Unis, contrairement aux propos hystériques de Zelensky ».
« Il est peu probable que le missile qui a touché la Pologne ait été tiré depuis le territoire russe », a déclaré Joe Biden.
Ce sont deux missiles ukrainiens S-300 qui ont frappé la Pologne, faisant deux morts. Une folle provocation de plus pour élargir le conflit. À Kiev, ils sont capables de tout.
« Peut-il s’agir d’un missile russe, étant donné que les forces armées russes utilisent parfois le S-300 pour frapper des cibles terrestres ? Pratiquement exclu : le point de lancement le plus proche se trouve sur le territoire de Biélorussie, à 130 km du lieu d’impact de la munition. Et le S-300, avec une portée maximale de 75 km, n’aurait tout simplement pas atteint Przewoda. »
https://www.jforum.fr/pologne-biden-juge-improbable-un-tir-depuis-la-russie.html
La tension internationale est donc retombée d’un cran, malgré les efforts de Zelensky pour attiser les braises. À part lui et quelques Rambo illuminés, ni Moscou ni Washington ne souhaitent un choc frontal aux conséquences incalculables, pour les beaux yeux de l’Ukraine.
Une réunion des ambassadeurs auprès de l’Otan a été convoquée en urgence ce mercredi matin.
Beaucoup de gesticulation pour rien. Le Département d’État à Washington a d’ailleurs répondu à l’affirmation russe selon laquelle il s’agissait d’une « provocation » et a déclaré que les États-Unis n’étaient « définitivement » pas enclins à une escalade.
Côté polonais, cette affaire est évidemment prétexte à attiser la haine antirusse, mais bien à l’abri sous le parapluie de l’Oncle Sam. Téméraire et va-t-en-guerre, certes, mais pas tout seul.
On se souvient que le Président polonais avait tenu des propos éminemment stupides en juin :
« Parler à Poutine, c’est comme parler à Adolf Hitler pendant la Seconde Guerre mondiale ».
Mais pendant que les Occidentaux prolongent la guerre, en espérant naïvement la gagner, c’est le peuple ukrainien qui paie la facture et ce sont les soldats des deux camps qui meurent pour rien.
Encore une fois, si Washington avait accédé aux exigences de sécurité réclamées par Poutine pour la Russie, et si Paris et Berlin avaient fait respecter les accords de Minsk, ce qui était de leur totale responsabilité, il n’y aurait jamais eu de guerre.
En attendant, ceux qui voient dans le repli tactique de Kherson un signe d’affaiblissement durable de l’armée russe et une preuve qu’il faut accentuer l’aide militaire à Kiev sont de doux rêveurs.
Poutine ne reviendra jamais à la case départ après les lourds sacrifices consentis par son peuple et ses soldats.
Je ne connais pas ses objectifs précis, mais j’estime que face à quarante nations qui soutiennent l’Ukraine à coups de dizaines de milliards d’armements et d’aides diverses, l’armée russe qu’on dit au-dessous de tout occupe toujours les 100 000 km2 que l’Occident lui conteste.
Les 32 nations de l’Otan qui fanfaronnent ont bien raison d’avoir peur d’entrer dans l’arène. Car à part celle des États-Unis, pas une seule des 31 armées de l’Otan ne tiendrait plus d’une semaine face à l’armée russe.
Si Zelensky refuse de négocier, l’Ukraine finira en champ de ruines et le peuple sera saigné à mort. Est-ce cela que veulent Biden et ses faucons ? Est-ce que l’Europe veut la destruction totale de son économie et l’effondrement de son niveau de vie ?
Si oui, allons-y. Mais l’Otan va encore perdre cette guerre, car depuis 1945 les États-Unis alignent débâcle sur débâcle. Le peuple russe, quant à lui, ne baissera jamais la tête, quelles que soient les menaces, les sacrifices et les humiliations.
Car contrairement aux Occidentaux décadents, ce grand peuple a su conserver son âme.
Jacques Guillemain
Source : Riposte Laïque
