On savait que les changements propres à la Terre pouvaient avoir une influence sur le climat. L'inclinaison de son axe de rotation (23°) évolue ; or, cela rythme les saisons (les Inuits ont donné l'alerte : pour eux, le soleil ne se couche plus au même endroit). Quant aux pôles magnétiques, ils se déplacent depuis quelque temps : le pôle nord file vers la Sibérie, de 40 km par an. Au point qu'on pense à l'inversion des pôles, ce qui s'est déjà produit environ 300 fois dans la longue histoire de la Terre. Mais une avancée étonnante est en train de prouver que la température du globe dépend essentiellement du soleil. Et non de l'homme !
D’ailleurs, tous nos lecteurs savent bien que la Terre a connu des épisodes successifs de réchauffement et de glaciation, alors même que l’homme n’était pas encore apparu à sa surface. Il faudrait s’en souvenir de temps en temps… Et quand on sait que, à côté du soleil, la Terre est archi-minuscule, on comprend tout a fait qu'il ait autant d'influence sur elle. Deux indicateurs nous renseignent et sont extrêmement parlants : on pourrait mettre 1.305.620 Terres dans le soleil et celui-ci représente 99,86 % de la matière totale de notre système solaire (laTerre et les trois autres planètes telluriques seulement 0,038 %).
Taches solaires
La mathématicienne et astronome Valentina Zharkova, de l’université Northumbria (Newcastle) a publié un article dans la célèbre revue Nature qui montre bien que le soleil est à l'origine des changements de climat sur Terre (1). Grâce à sa double spécialité scientifique, elle étudie les taches solaires et traduit en modèles mathématiques ce qu’elle observe. Elle a donc élaboré un algorithme qui s’applique aux taches solaires, sachant que s’il y en a peu, le ciel est couvert et il fait froid sur notre planète ; s’il y en a beaucoup le ciel est dégagé et il y fait chaud. Elle a vérifié son modèle sur les 1.000 dernières années pour valider ses calculs : il y a parfaite synchronisation de ses résultats mathématiques avec les périodes froides (Tamise gelée en 1677 par exemple) et les réchauffements (vignes en Écosse) des siècles passés. Tout correspond ! Plus fort : avec son modèle mathématique, elle est capable de prévoir dans quelle phase nous nous trouvons et ce à quoi l’on peut s’attendre dans les prochaines années. Sa conclusion est formelle : nous allons vers un refroidissement qui va s’accentuer jusqu’en 2030 au point que nous devrons faire face à des froids intenses. Voilà qui fiche par terre toutes les élucubrations du GIEC ! Le rôle de l’homme (réchauffement anthropique), qui est la seule justification des investissements dans l’éolien et autres « énergies renouvelables» ruineuses pour les citoyens, est donc torpillé en beauté ! Les éoliennes, panneaux solaires et autres COP 21, qui devraient soit disant faire baisser le CO2, ne pourront rien contre la réalité des faits : malgré l’activité plus intense de l’homme, générant plus de CO2, d'après Valentina Zharkova, la température baissera inéluctablement !
Car c'est la nature qui commande.
Jean d’Arc
Source : Décrypt’actu n°436