Dire tout et le contraire de tout : c’est une spécialité signée Hollande. Le 14 mars, il fait une déclaration de style scrogneugneu : la France fournira des armes aux rebelles syriens, même si d’autres pays européens ne le font pas. Quatorze jours après, le 28 mars, virage à 180 degrés : « Nous ne le ferons pas tant que nous n’aurons pas la certitude qu’il y a un contrôle total par l’opposition de la situation ». Quelqu’un a dû lui faire remarquer que des armes croates (lance-roquettes antitanks M79 0sa, canons sans recul) achetées par l’Arabie saoudite, convoyées par la Jordanie et livréesa aux rebelles syriens, se sont aussitôt retrouvées entre les mains de groupes salafistes, comme le montrent des vidéos en ligne sur Internet. Le Monde du 31 mars, qui donne cette information, commente peu charitablement : « Le coup de frein donné par M. Hollande atteste de l’incertitude, voire de la confusion qui règne au sommet de l’Etat ». Au sein du Quai d’Orsay, des diplomates font des commentaires acides : « Depuis que nous avons fermé l’ambassade à Damas, notre appréciation des réalités du terrain a beaucoup diminué. Plus personne ne peut assurer que ce qu’il dit est fondé (sic !). Les trois principaux acteurs de notre diplomatie – la défense, les affaires étrangères et la présidence – n’ont pas de vision commune. De là vient l’impression de flottement (…) C’est bien beau d’envoyer des armes, mais on ne se demande jamais où elles atterrissent. La moitié de ce qui est expédié aux rebelles n’est pas utilisé. Ces armes sont stockées en vue de la guerre qui aura lieu entre les factions après la chute du régime ».

Les salafistes se marrent : ces chiens d’infidèles seront toujours aussi cons…

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