Depuis l’assassinat d’Hervé Gourdel, on nous annonçait que les musulmans de France allaient montrer en masse leur solidarité avec la communauté française et dénoncer les crimes des islamistes qui « ne sont en rien représentatifs de l’islam ». On allait donc voir ce qu’on allait voir. C’est vrai que sept millions de musulmans – au moins -, dans notre beau pays, cela peut faire du monde dans les rues.


Nenni ! Vendredi, pourtant jour de prière, ils n’étaient que quelques centaines devant la grande mosquée de Paris, quelques dizaines à Bordeaux, Toulouse ou Nantes. On comprend pourquoi les medias et les politiques ont rapidement glissé sur l’information. Même pas mille participants au total sur sept millions et plus de musulmans, « c’est pas bézef ! » comme on dit là-bas.


Et encore parmi les manifestants parisiens, fallait-il compter les catho-collabos comme Mgr Jean-Michel Dubost, l’évêque d’Evry. Et les trois « Grâces », Anne Hidalgo, Nathalie Kosciuko-Morizet et Valérie Pécresse, dont les discours ont été copieusement sifflés aux cris de « Récupération ! ».


Par contre, lorsqu’un imam a pris la parole pour déclarer : « Nous aussi les musulmans avons subi le terrorisme… Les musulmans sont victimes en Bosnie. Ici, en France, nous sommes victimes d’islamophobie », il fut chaleureusement applaudi, sous les youyous des femmes. Bel exemple de dialectique inversée.


Alors, si l’on cessait de se voiler la face ? Si on acceptait d’appeler un chat un chat ? Non, la communauté musulmane de France n’est pas très solidaire de la communauté de souche. Quand l’assimilation, l’intégration, la « politique de la ville » et les autres recettes miracles ont échoué, que reste-t-il ? Des communautés ethniques qui au mieux s’ignorent, au pire se haïssent. On peut même penser que dans de nombreuses cités abandonnées par l’Etat, beaucoup de musulmans se sont réjouis de la décapitation du guide. Et l’on sait que dans d’innombrables mosquées (il y en a plus de trois mille en France) qui sont aux mains d’imams salafistes ou wahhabites formés en Arabie saoudite ou dans les émirats, et qui souvent ne parlent même pas français, ce n’est pas un prêche de tolérance qui a été prononcé, mais un discours de « djihad ».


Souvenons-nous. Le 13 mai 1958, les musulmans d’Algérie fraternisaient avec les pieds-noirs et criaient « Algérie française » ; trois ans plus tard, ils égorgeaient Européens et harkis aux cris de « Algérie algérienne » et « Algérie musulmane ». Les années 1990 ont précipité l’Algérie dans une effroyable guerre civilo-religieuse qui fit près de 200 000 morts (dont de nombreuses victimes par égorgement ou décapitation). Nous vivons aujourd’hui les prémices du troisième volet de cette tragédie : l’importation du djihad sur le sol européen.


Le cocktail immigration-islamisation est une bombe atomique qui finira par exploser en Europe, et d’abord en France. Pour le moment, (presque) tout le monde regarde se consumer la mèche, la gauche, la droite, les républicains, les laïcs, les cathos... Le réveil sera terrible.


Alain CAGNAT
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