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Dans une démonstration étonnante de ses prouesses militaires phénoménales, le Corps des gardiens de la Révolution islamique (CGRI) a mené une opération militaire sans précédent en réponse à l’attaque terroriste du régime israélien contre le consulat iranien à Damas.

Voici comment cela s’est déroulé, avec des cyberattaques suivies de frappes militaires.

 

Cyber-attaques

Les multiples attaques de drones et de missiles ont été précédées d’une série d’attaques informatiques contre le réseau électrique et les systèmes radar du régime sioniste, qui ont entraîné des pannes de courant massives.

Une panne d’électricité majeure a été signalée dans de nombreux quartiers de Tel-Aviv en raison d’une cyberattaque majeure contre l’infrastructure électrique, ont rapporté les médias.

Le groupe de hackers iranien « Cyber Av3ngers » a revendiqué dans un communiqué la responsabilité des coupures d’électricité dans diverses parties des territoires occupés de la Palestine.

Le groupe a souligné qu’il avait mené cette cyberattaque du sud vers le nord en réponse aux crimes du régime sioniste contre le peuple palestinien à Gaza.

Plus tôt dans la soirée, il a également été signalé que les radars du régime sioniste avaient fait l’objet d’une attaque informatique ; ce qui a forcé la fermeture de l’espace aérien au-dessus des territoires occupés de la Palestine.

Le groupe de hackers iranien Hanzaleh Bammad en a revendiqué la responsabilité, en publiant des images et en affirmant que son action était une réponse à la récente attaque du régime israélien contre le consulat iranien.

 

Des vagues d’attaques de drones

Vers 23 heures, (heure locale), la division aérospatiale du CGRI a officiellement lancé une opération militaire de représailles contre le régime sioniste, menant au moins quatre vagues d’attaques de drones.

La première vague comprenait des dizaines de drones kamikaze Shahed-136, estimés à environ 100 pièces, dont l’essaim a également été enregistré par des images de caméras privées en Iran et en Irak.

Shahed-136 est une munition errante en forme d’aile delta, peu observable et de faible signature, d’une portée de 2 000 km et transportant une ogive de 50 kg.

Ce type de véhicule aérien sans pilote était auparavant utilisé pour détruire les quartiers généraux des terroristes dans la région nord de l’Irak, mais c’est la première fois que l’Iran l’utilise en grand nombre et avec une portée supérieure à 1 000 kilomètres.

Shahed-136 utilise un moteur à pistons de fabrication iranienne et a une vitesse d’environ 200 km/h ; ce qui signifie qu’il lui a fallu environ cinq heures de vol avant l’impact.

Après la première vague, trois autres vagues d’attaques ont suivi à des intervalles d’environ une demi-heure, et on estime qu’un total de 400 à 500 drones ont été lancés.

 

Salve de missiles de croisière et de missiles balistiques

L’étape suivante de l’opération militaire de représailles a été le lancement d’une série de missiles de croisière et balistiques, qui auraient été accompagnés de frappes simultanées de drones et de missiles par les groupes de l’axe de la Résistance en Irak, au Yémen et au Liban.

Il n’a pas encore été officiellement annoncé quels modèles de missiles ont été impliqués dans cette opération extrêmement réussie, même si au moins certains des missiles balistiques seraient de type Kheibar Shekan.

Kheibar Shekan est un missile balistique à combustible solide à moyenne portée d’une portée de 1 450 km et doté d’une ogive d’une demi-tonne, caractérisé par une grande maniabilité à l’atterrissage.

Il existe également des informations selon lesquelles les missiles hypersoniques Fattah ont également été utilisés ; ce qui est difficile à évaluer sur la base des images nocturnes disponibles car leur vitesse terminale est similaire à celle des derniers missiles balistiques ainsi que leur degré de manœuvre.

 

Sites ciblés

Téhéran n’a pas annoncé les emplacements des cibles, et bien que les autorités sionistes aient appelé la population à ne pas publier de vidéos des frappes iraniennes, des dizaines d’entre elles ont fuité sur Internet, témoignant de frappes étendues et précises.

Comme indiqué à juste titre dans une précédente analyse du site Press TV, les principales cibles étaient les bases militaires du régime sioniste, du plateau du Golan au désert du Néguev.

Scott Ritter, un expert militaire américain, a déclaré sur la plateforme X (anciennement Twitter) qu’au moins sept missiles hypersoniques avaient touché la base aérienne de Nevatim et qu’aucun n’avait été intercepté.

Cette base aérienne est située dans le désert du Néguev et abrite les avions F-35 de l’aviation israélienne qui ont été utilisés lors de l’attaque terroriste contre les locaux diplomatiques iraniens à Damas.

Plusieurs images de caméras privées, prises à distance, témoignent d’une série de tirs rapides et puissants de missiles balistiques ou hypersoniques, prouvant une fois de plus les lacunes des systèmes de défense aérienne (militaire) israéliens, très plébiscités, y compris le soi-disant Dôme de fer.

La base aérienne abrite également des unités F-15 et F-16, ainsi que de grands entrepôts d’armes coûteuses de plusieurs milliards de dollars, ce qui en fait l’une des principales cibles des frappes iraniennes précises.

Les images confirment que la base aérienne de Ramon, une autre base majeure du Néguev, a également été touchée par plusieurs missiles, laissant une traînée de destruction.

Par Ivan Kesic.  Source : PressTV

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