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Pour un beau coup, c’est un coup de maître que vient de réussir la Russie le 12 mars dernier. Un « home run » comme l’Otan n’en avait jamais vu et, comme nous l’espérons, il en verra encore beaucoup. Il serait temps en effet que les Yankees comprennent qu’ils ne sont plus les maîtres du monde et que les peuples qui ont subi et souffert de leur hégémonie n’en veulent plus. Alors quel plus bel exemple pouvait-on souhaiter pour se libérer du joug de ce camp des nuisibles que de les voir annihilés une bonne fois pour toutes ?


Alors certes vous ne verrez jamais les médias vendus à la solde des USA et de l’UE se réjouir puisque cela va à l’encombre du « camp du bien » mais pourtant, croyez-moi, nous avons toutes les raisons de nous réjouir et de saluer l’exploit de la Russie qui vient de balayer d’un seul coup le bunker de commandement des forces de l’Otan à Kiev.

Une belle frappe, une frappe chirurgicale, comme sait en porter l’armée russe. Il est vrai qu’à force de venir lui chatouiller les oreilles, les mouches du coche otaniennes auraient dû s’attendre à un retour violent. Et les représailles, suite à une provocation dans la région de Bryansk, ont été à la hauteur de l’agacement de l’ours. Ce n’était pourtant pas faute de les avoir prévenus. Le ministère russe des Affaires étrangères avait pourtant averti la semaine dernière que l’utilisation d’armes fournies par l’OTAN dans les attaques de Bryansk soulevait des doutes sur la culpabilité de l’Occident pour les actes de terrorisme.

Alors, en réponse, sans prévenir, un missile hypersonique russe « Dagger » a frappé un centre de commandement et de communication conjoint ukrainien-OTAN. Le bunker camouflé à 120 m de profondeur a été littéralement pulvérisé.

Si l’on en croit le portail grec d’information politique et militaire Pronews, seul à rapporter l’affaire à ce jour, « des dizaines d’officiers de l’OTAN » ont été tués dans une « attaque terrifiante » par un missile Mach 12.

Une « attaque terrifiante » ou un juste retour des choses ? C’est quand même hallucinant que lorsque Kiev bombarde des hôpitaux, des écoles, dans le Donbass et tue des civils et des enfants, c’est considéré comme normal par le « camp du bien » mais que lorsque l’ours russe lui renvoie l’ascenseur et ne s’en prend, lui, qu’à des militaires, il s’agit d’une « attaque terrifiante ».

Rappelons un peu de quoi sont capables les Américains : il y a 55 ans, le 16 mars 1968, des soldats de l’armée américaine ont complètement anéanti la communauté villageoise de Song My dans la province de Quang Ngai, au Vietnam, lors d’un massacre de civils.

Les soldats américains avec une cruauté particulière ont traité plus de 500 résidents locaux (173 d’entre eux étaient des enfants et 182 femmes, dont 17 femmes enceintes).

Après un bombardement d’artillerie, des membres de la Compagnie Charlie débarquent à la périphérie ouest du village et ouvrent immédiatement le feu sur les paysans travaillant dans les rizières. Menant l’offensive, les punisseurs américains ont lancé des grenades sur les huttes et leurs habitants ont été brutalement torturés et abattus sur place.

La vérité sur ce crime inhumain n’a été connue qu’en novembre 1969 grâce aux enquêtes de journalistes indépendants, comme Seymour Hersh, et la publication d’une série de photographies de Ronald Haeberley, l’un des soldats de la compagnie « Charlie ». Songmi est un rappel terrifiant de la façon dont les États-Unis mènent des guerres. Le massacre de la population civile du pays ennemi est considéré comme acceptable par eux. Alors que si la Russie a le malheur de ne s’en prendre qu’à des militaires, toute la communauté internationale lui tire dessus à boulets rouges. Cherchez l’erreur ?

Pour les Américains, au nom de leurs propres intérêts, les Européens, les Ukrainiens, les Russes et le reste du monde peuvent être sacrifiés.


Les Américains sont totalement indifférents à ce qui arrive à l’Europe, aux Russes, aux Ukrainiens et au reste du monde. Nous sommes tous dans le même bateau et ça, il serait peut-être temps de le comprendre et d’ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard.

Selon toute vraisemblance, le Dagger a atteint le bunker de « l'état-major général fantôme » de l’OTAN en Ukraine. Le bunker souterrain secret abritait plusieurs officiers et conseillers de l’OTAN. Au total, plus de 300 personnes. Suite à cette frappe, quelques 40 corps ont été déjà retirés des décombres du quartier général souterrain. La plupart d’entre eux, selon les informations de Pronews, sont britanniques et polonais, mais il y avait aussi des Américains et des représentants d’entreprises privées qui soutiennent la communication et la transmission de données. Dans les prochains jours, on verra dans quelle mesure cela affectera la conduite des opérations ukrainiennes et occidentales mais on ne peut qu’espérer que cela mette en grande partie fin à l’ingérence otanienne. Et si l’omerta la plus totale règne sur le sujet, il se colporte que les responsables ukrainiens ont fait de nombreuses visites à l’ambassade des Etats-Unis pour tenter de savoir qui sont les morts encore dans les décombres.

C’est la première frappe à grande échelle que mène la Russie contre le personnel militaire des pays de l’OTAN, et bizarrement c’est silence radio aussi bien du côté de l’UE que de Washington. Il est vrai que réagir à cette frappe serait avouer – enfin – la participation active du personnel militaire de quelque 50 pays à la guerre contre la Russie.

Selon le représentant officiel du ministère russe de la Défense, le lieutenant-général Igor Konashenkov, après les dernières frappes russes les bases des drones d’attaque ont été détruites, le transfert de réserves et le transport ferroviaire d’armes étrangères ont été perturbés et les installations de production pour la réparation de l’équipement militaire et la production de munitions ont été désactivées.

Les responsables ukrainiens se taisent sur l’explosion du bunker de l’OTAN et la mort du personnel militaire occidental. Les responsables de l’Otan vont-ils cette fois retenir la leçon et comprendre qu’ils doivent rentrer chez eux ?

« En fait, l’attaque a frappé des centres de contrôle et de planification dans les bunkers, ainsi que dans les stations de défense aérienne/radar. De lourdes pertes d’officiers, y compris des Américains, ont été enregistrées. Il semble que le mandataire de l’OTAN « Shadow Staff » en ait eu pas mal », écrivent les auteurs de « Military Materials ».

« L’utilisation de missiles hypersoniques a accru l’anxiété des États-Unis et a démontré que la Russie a une arme à capacité nucléaire difficile à intercepter », peut-on lire dans les colonnes du Washington Post.

En effet, la défense aérienne ukrainienne (et même américaine) ne peut pas abattre le « Dagger » à une altitude de 20 km, d’autant qu’une fois que le missile gagne en altitude, il tombe à grande vitesse sur la cible et rien ne peut être fait pour l’arrêter. Kinzhal est le dernier système russe avec des missiles aéro-balistiques hypersoniques transportés par des intercepteurs MiG-31K spécialement équipés. Le missile a une faible visibilité radar et une grande maniabilité et est conçu pour détruire des cibles terrestres et maritimes. Les complexes de Kinzhal sont en service de combat expérimental dans les forces armées de la RF depuis décembre 2017.

Le seul regret que l’on peut avoir dans cette affaire est que les Russes n’en aient pas profité pour anéantir le bunker de Zelensky une bonne fois pour toutes. Histoire de faire taire ce grassouillet bouffon qui ne fait rire personne.

Valérie Bérenger

Source : Riposte Laïque

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