pierre beauregard hero

 

« Les Yankees ont les yeux torves, nous nous avons Beauregard », disaient les Sudistes en évoquant le général Pierre-Gustave Toutant de Beauregard (1818-1893)

Officier général, Beauregard était issu d’une famille française qui avait fui les Colonnes infernales de Turreau. Son père avait combattu aux côtés de Charrette.

En 1860, le Sud entre en Sécession. Un an plus tard, l’armée confédérée, dirigée par ce descendant de Vendéens, attaquait à coups de canons le Fort Sumter occupé par les troupes nordistes. Le général de Beauregard, fidèle aux combats glorieux des siens lors de la Révolution française, intégrait au sein du drapeau sudiste le Sacré-Cœur. De même, ses soldats portaient-ils, à l’image des géants de 1793, l’emblème des Chouans et des Vendéens. Ils partaient se battre en chantant les mêmes cantiques que nos ancêtres.

Le Vieux Sud connaîtra, sous le commandement de ce grand chef militaire d’origine française et vendéenne, d’éclatantes victoires contre les troupes fédérales de Mac Clellan, de Burnside, du général Fremont (un autre Français, mais dans le camp ennemi, lui) et des autres, avant de subir une défaite écrasante en juillet 1863 à Gettysburg (État de Pennsylvanie). 

Faut-il rappeler que si les Nordistes surnommaient les Sudistes les « rebelles » (ou Rebs) ou les « Gris », ils les appelaient aussi les « Brigands » ou les « Chouans ».

 

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Vint le désastre militaire. Le Sud, attaqué de toutes parts, est contraint de résister aux troupes de Sherman qui assaillent les villes et villages de la Confédération. Sherman constitue des colonnes infernales chargées d’aller porter le fer et le feu autour d’Atlanta. Puis il décide d’organiser une marche sanglante vers la mer, massacrant au passage les populations civiles, hommes, femmes, enfants, vieillards, Noirs et Blancs confondus.

Beauregard rassemble ses forces. Il résiste tant bien que mal aux assauts des armées bleues. Il attaque Sherman, tout comme le faisait Charrette face à Turreau.

Militaire prestigieux et intelligent, il utilisait souvent les tactiques qu’avaient employées les chefs de l’Armée catholique et royale du sud de la Loire. Il admirait la vaillance et le courage d’un Charrette, la pureté religieuse d’un Cathelineau, la force et la profonde piété d’un Bonchamps. Les chefs vendéens étaient ses principaux modèles. Les généraux royalistes de la Vendée militaire avaient vécu les drames et les passions qui seront le lot de la guerre de Sécession américain. Leur détermination fut celle des soldats valeureux de la Géorgie, de la Virginie, de l’Alabama, de la Louisiane, commandés par des généraux légendaires tels que Jeb Stuart, Stonewall Jackson, Beauregard.

 

General sherman

 

Sherman est le Turreau nordiste du Vieux Sud. Tout comme celui qui massacra, entre janvier et juillet 1794, le peuple vendéen, il a ethnocidé les Sudistes. Précision : c’était un alcoolique invétéré. Comme Turreau.

Après la défaite d’Appomattox, en avril 1865, le général de Beauregard se retira en Louisiane. Il devint beaucoup plus tard gouverneur de cet État. Il le demeura jusqu’à sa mort, en 1893.

Dernier point : des Vendéens avaient participé, avec un bataillon arrivant de Chemillé, aux campagnes de la guerre de Sécession américaine. Bon sang ne pouvait mentir…

Alain Sanders

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