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Jacques Girault alias Jacques de Mahieu est un personnage trop méconnu de notre mouvance. C’est bien dommage car au-delà de son parcours politique exceptionnel, ses découvertes archéologiques, anthropologiques et historiques ont bouleversé bien des idées reçues ainsi que des dogmes qui ont encore la vie dure en 2021. De même, ses écrits sur la nécessaire défense de la race blanche l’ont à moult reprises, lui le réfugié politique en Argentine, mis sous les projecteurs du centre Simon Wiesenthal... c’est dire tout l’intérêt du personnage et de la lecture de cette petite biographie effectuée par Franck Buleux, qui doit être poursuivie par la (re)découverte de quelques incontournables du Professeur…

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DE CHARLES MAURRAS A ALEXIS CARREL

Très jeune camelot du roi à Marseille, à l’instar d’un grand nombre de jeunes dans l’entre-deux guerres, Jacques de Mahieu est un maurrassien de fondation. Un enseignement contre-révolutionnaire sur lequel reposent les grands murs porteurs de son idéologie : anti-démocratisme et anti-parlementarisme (considérés tous deux comme paravents du régime le plus détestable à savoir la ploutocratie - le pouvoir de l’argent) et pour une société d’ordre s’appuyant sur la loi naturelle. Le tout, reposant sur une méthode, l’empirisme organisateur, à savoir déduire des enseignements de l’histoire passée les lois de la société de demain. Par ailleurs, il retiendra de l’enseignement du maitre de Martigues un aspect rarement évoqué lorsqu’on aborde son œuvre, la justice sociale comme facteur de cohésion d’un peuple. Et d’abord par la construction d’une société organique et structurée par métiers et corporations, une troisième voie économique tournant le dos à la fois à la lutte des classes marxistes comme à l’individualisme capitaliste, soit les deux faces de la même erreur matérialiste. Pour de Mahieu, en France et en Occident, il ne s’agit pas seulement de retirer le pouvoir politique à l’oligarchie financière qui nous dirige mais il faut aussi lui ôter sa puissance économique...il est là le cœur de toute idée de troisième voie.

Le professeur Alexis Carrel est le second mentor idéologique de Jacques de Mahieu, celui dont l’enseignement l’amènera vers la biopolitique et à la création de l’Institut des Sciences de l’Homme à Buenos Aires en 1968. « L’homme cet inconnu » ainsi que ses « Réflexions sur la conduite de la vie » l’amèneront à penser que l’humanité n’est pas une (la race humaine n’existe pas, c’est une vue de l’esprit de la pensée progressiste) mais plurielle, que la diversité et l’homogénéité des peuples sont une richesse. Mais aussi que l’environnement et le milieu dans lesquels évoluent les races est capital pour comprendre leur survie, leur développement, leur potentiel. Comme Carrel, de Mahieu estime que l’homme blanc s’est construit un monde qui n’est plus à sa mesure, que l’hygiène et la médecine ont permis l’accroissement exponentiel des êtres dégénérés au détriment des êtres d’élite d’où l’urgente nécessité d’un eugénisme bien pensé.

Dès 1940, de Mahieu rejoint la Révolution nationale puis très rapidement les idées de l’Europe nouvelle. Certains ont prétendu qu’il se serait engagé dans la Milice puis la Waffen SS, certains l’auraient vu même combattre à Berlin voire chez Skorzeny. Rien n’a jamais été prouvé sur le sujet, vérité ou fantasme, peu importe. A la libération, après un bref passage en Suisse, il rejoint l’Argentine avec toute sa famille ou il devient à l’état civil Jaime Maria…

 

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UN THEORICIEN DU JUSTICIALISME

En Argentine, Il devient rapidement professeur d’économie, de français, d’ethnographie au sein de plusieurs universités. Rédigeant plusieurs articles et ouvrages (à ce jour non traduits) en matière économique et sociale, notamment sur la question du corporatisme et du syndicalisme, de Mahieu évolue très rapidement dans les cercles du pouvoir du général Perón et de son épouse la légendaire Evita. Il jouera un rôle intellectuel en tant que conseiller de l’école de conduite politique péroniste et rédigera, à la demande du général lui-même, un guide doctrinal national-justicialiste. On retrouve beaucoup de thèmes qui sont encore d’une brulante activité en 2021 :

  • Dénonciation de la ploutocratie et du culte de la richesse qui entravent l’équilibre naturelle des sociétés blanches reposant sur la trifonctionnalité.
  • Rejet de l’esprit bourgeois libéral individualiste
  • Défense d’un état fort vu comme un organe de synthèse et de régulateur d’une société fondée sur des communautés populaires liées aux métiers. Cet état doit être unitaire et autoritaire mais doit globalement se limiter à ses fonctions régaliennes afin de ne pas dissuader ou tuer dans l’œuf toute les initiatives individuelles salutaires.
  • Nationalisme intégral et justice sociale
  • Constitution d’un bloc latino-américain non assujetti aux Etats-Unis et à l’URSS.

De Mahieu va vite devenir un maitre à penser du nationalisme social argentin au point que même après la première période péroniste, il donnera de nombreuses conférences aux jeunes militants comme aux forces armées qu’il instruira notamment sur la notion de subversion interne, qu’elle soit communiste et autre…

 

LE PRECIS DE BIOPOLITIQUE

Proche du Nouvel Ordre Européen dirigé par Gaston-Armand Amaudruz (rédacteur du Courrier du continent) et éditeur des Editions celtiques, de Mahieu fonde avec ce dernier l’Institut supérieur des sciences psychosomatiques, biologiques et raciales du Québec. C’est dans ce cadre qu’il rencontre le grand naturopathe québécois Jacques Baugé-Prévost qui sera le préfacier du Précis de biopolitique…la politique de demain selon le naturopathe. Un terme qui fera florès en 1974 sous la plume du philosophe Michel Foucault (mais qui n’y mettra pas le même contenu, on s’en doute.)

Dans cet ouvrage, on y retrouve tous les thèmes liés à l’hygiénisme, la vie saine, l’alimentation de qualité, la lutte contre toutes les pollutions. Mais aussi, un véritable appel à la conscience raciale vue comme la clef de l’histoire, une prise de conscience comme facteur d’organisation d’une politique de l’Homme total. Bien sûr, de Mahieu y développe toutes ses vues sur l’hérédité, la génétique mais aussi sur l’influence du milieu naturel qui peut dénaturer les individus en altérant leur potentiel et leur capacité (les blancs vivant sous les tropiques n’ont plus la même force créatrice que sur le sol européen.) Enfin, l’auteur regarde avec une certaine perplexité le métissage et la cohabitation de races différentes au sein d’une même nation. Il connait bien l’exemple brésilien ainsi que celui des Etats-Unis dont la question noire après plus de 60 ans de déségrégation n’est toujours pas réglée…

 

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DRAKKARS SUR L’AMAZONE ET L’AGONIE DU DIEU SOLEIL

Dès la fin des années 60, de Mahieu a monté à ses frais diverses expéditions d’ethnographie au Paraguay, à la frontière du Brésil ou il a retrouvé de nombreuses fresques représentants de grands hommes blonds, de race incontestablement aryenne. Ce qui lui fit dire que le continent américain n’a pas été découvert par un imposteur nommé Christophe Colomb mais bien par les vikings qui auraient civilisé les Indiens et fondés l’Empire inca. D’ailleurs, au sein des tribus Guayaki ou Guaranis, il découvre chez certains des traits (couleur de la peau, forme des cheveux, proportion des corps) qui n’ont rien de la race indienne mais des restes de métissage nordico-indien d’où une certaine dégénérescence. Il retrouve également des fragments de poterie comportant des inscriptions runiques, des dessins de drakkars, des textes rédigés dans un dialecte entre le vieux norrois et le bas-allemand, des dessins de chevaux rappelant étrangement le vieux mythe de Sleipnir, des arbres figurant l’Yggdrasil surmonté de deux aigles…Toutes ses découvertes troublantes et leur contenu, le professeur de Mahieu les a décrites dans de nombreux ouvrages et articles qu’il faut absolument découvrir : Le grand voyage du dieu soleil (1971), L’agonie du dieu soleil (1974), Drakkars sur l’Amazone (1977), L’imposture de Colomb- la géographie sacrée de l’Amérique (1979)…

 

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Des lectures incontournables pour bien appréhender un des épisodes peu connu de la grande saga de la race blanche, que de Mahieu a défendu jusqu’à sa mort en Argentine en 1990.

 

Pour nos amis hispanophones, une intervention de Jacques de Mahieu sur "ce menteur" de Colomb.

 

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