13/11/2019 – 20h20 Montpellier (Lengadoc Info) – Ce mardi, Kleber Mesquida (PS) a fait le point sur la situation des Mineurs Non Accompagnés (MNA, ex-mineurs isolés étrangers) lors d’une séance publique du Conseil Départemental de l’Hérault.

Après un certain silence radio sur la question, la majorité départementale a fini par lâcher quelques informations concernant la situation des mineurs isolés dans l’Hérault. Il faut dire qu’à l’approche des élections municipales le sujet devient de plus en plus sensible, même à gauche. Première concernée par le phénomène, la mairie de Montpellier met la pression au département qui a en charge le dossier.

Aussi ce mardi, Kleber Mesquida a reconnu que le département avait actuellement en charge 880 mineurs non accompagnés. « Leur nombre a évolué de manière quasi-exponentielle, nous en avions, en 2017, 589. » explique le président du département qui a également confirmé que le coût moyen de la prise en charge d’un mineur clandestin était de l’ordre de 50 000 euros par an. Rapporté au nombre de mineurs étrangers dans le département cela fait un total de 44 millions d’euros dépensés pour l’année 2019.

Pour le conseiller départemental d’opposition Franck Manogil (groupe Défendre l’Hérault), « c’est tout simplement hallucinant, le nombre de mineurs clandestins pris en charge par le contribuable héraultais est en hausse constante, +49% depuis 2017 et toujours aucune réaction de la part de la majorité socialiste qui se contente de piocher toujours plus dans le budget de l’Aide Sociale à l’Enfance au détriment des jeunes Français les plus en difficulté sur notre territoire. »

60% à 70% de faux mineurs en France

D’autant que le problème des mineurs non accompagnés n’est pas seulement lié au coût mais au fait que beaucoup sont en réalité majeurs et devraient donc être renvoyés dans leur pays comme le prévoit la loi. Selon Dominique Bussereau, président de l’Assemblée des départements de France, 60% à 70% des demandes de prise en charge faites le sont par de faux-mineurs.

Une situation extrêmement complexe car comme l’explique Kleber Mesquida, quand le dossier d’un jeune clandestin doit être étudié par la police pour savoir s’il est mineur ou non, la procédure peut prendre jusqu’à deux ans.

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