06/11/2019 – 06h05 Montpellier (Lengadoc Info) –  L’explosion de l’insécurité dans les rues du centre-ville ces dernières années est devenu un sujet central aujourd’hui à Montpellier. Élus et candidats, le nouveau préfet ainsi que le nouveau directeur de la police, les commerçants, les parents d’élèves, etc… si tous ne sont pas unanimes quant à la stratégie à adopter, (presque) tous sont aujourd’hui conscients que la situation sécuritaire est devenue insupportable aux yeux de la majorité des habitants.

Un rassemblement contre l’insécurité devant la préfecture le 11 novembre

« Ici c’est chez nous », c’est ce message que les organisateurs du rassemblement qui doit se tenir sur la place du Marché aux Fleurs le lundi 11 novembre à 15h00 veulent aujourd’hui faire passer. « Les montpelliérains sont obligés de fuir le centre-ville aujourd’hui » nous explique Richard Roudier, président de la Ligue du Midi, « pourtant cela fait mille ans que nos ancêtres ont fondé cette ville, ce n’est pas à nous de fuir, ce n’est pas à nous d’avoir peur ».

Pour le responsable identitaire, ce rassemblement a également un objectif politique : « les municipales arrivent à grand pas et certains, élus comme médias, cherchent à cacher le problème de l’insécurité, ils cherchent à faire comme si tout allait très bien. Nous voulons que les questions de sécurité soient au centre de cette campagne électorale, il est temps que les pouvoirs publics et les élus prennent leurs responsabilités ! Il est temps que l’on règle le problème des mineurs isolés, que l’on règle les problèmes liés aux mafias de migrants et aux associations qui les font venir chez nous ! »

 

La sécurité est la priorité des montpelliérains

En septembre dernier, un sondage BVA annonçait que la priorité pour les montpelliérains lors de la campagne des élections municipales était la sécurité (44 %). Un résultat qui n’est pas anodin. En fait les chiffres sont même très révélateurs, en l’espace de 20 ans, le nombre de victimes de violence a augmenté de 357 %.

A Montpellier s’est développé depuis plusieurs années une délinquance spécifique liée à l’arrivée de mineurs isolés étrangers ou encore de migrants albanais. Des migrants qui sont généralement accueillis par des associations subventionnées et soutenus par des militants d’extrême gauche qui les hébergent dans leurs squats. Des militants d’extrême gauche qui d’ailleurs ont annoncé une contre-manifestation ce même 11 novembre. 

Photos : Lengadoc Info

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