L'histoire a été révélée en 2014, les Travailleuses Missionnaires de l'Immaculée ( TMI) travaillaient au mépris de tout droit social dans un réseau d'hôtellerie de pélerins . L'association qui gérait notamment celle du Sanctuaire de Lisieux vient de voir ses comptes saisis par la justice.

Dernier épisode judiciaire dans l'affaire de travail dissimulé chez les Travailleuses missionnaires de l'Immaculée, la saisie de 950 000 euros. Cette somme est une première estimation des arriérés de rémunérations et de cotisations auprès des organismes sociaux relatif à l'emploi
" d'étrangers démunis d'une autorisation de travail" et de "recours à personne exerçant un travail dissimulé".

Qui sont les victimes? 

Des femmes recrutées au Burkina Faso, à Wallis et Futuna ou encore aux Philippines, ces jeunes filles ont rejoint la famille missionnaire Donum Dei, créé en 1950 sous le nom des Travailleuses missionnaires de l'Immaculée. Elle fonde une grande partie de sa spiritualité sur la vie de Sainte-Thérèse-de Lisieux. Ces « vierges chrétiennes» sont motivées par un appel à la vie religieuse et une formation consacrée en Europe.

Mais en fait,  c'est dans plusieurs restaurants catholiques « L'Eau Vive », une chaîne d’hôtellerie pour pèlerins,  à Marseille, Caen ou encore Lisieux qu'elles vont passer leur temps: elles y travaillent sans salaire, ni protection sociale parfois de 6h jusqu’à minuit. 


Processus d'emprise et embarras de l'Eglise 

En 2014, les dérives sectaires de ce groupe sont dénoncées dans un livre noir. Un processus d’emprise sur ces travailleuses missionnaires est décrit. 
En 2015, une plainte est déposée par une membre de la communauté de Lisieux ( voir notre reportage de l'époque ci-dessous) pour exploitation d’une personne réduite en esclavage.

 

Source : France 3 Normandie

 

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