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La réaction de Jean-Yves Le Gallou au sujet de la Loi Immigration et des polémiques autour de celles ci.

Breizh-info.com : Comment évaluez-vous la nouvelle loi sur l’immigration votée par l’Assemblée nationale ? Quels sont, selon vous, ses points forts et ses faiblesses ?”

Jean-Yves Le Gallou : Beaucoup de mesurettes. Au sein de ces mesurettes, deux points doivent retenir l’attention :

D’abord un élargissement des possibilités de régularisation des clandestins ; 10000 par an nous dit, au doigt mouillé, Darmanin; avec en cascade 20000 à 30000 étrangers supplémentaires par an au titre du regroupement familial; sans parler des naissances qui en seront les conséquences avec la sur fécondité africaine. Une belle matière pour s’opposer à la loi.

En contrepoint il y a le conditionnement du versement de APL à cinq ans de résidence régulière pour les étrangers. Ce n’est pas magique. Mais cela veut dire que la préférence nationale a mis un pied dans la porte. En ce sens c’est une victoire idéologique.

 

Breizh-info.com : Selon vous, quel impact cette loi aura-t-elle sur la société française à court et à long terme ?

Jean-Yves Le Gallou  : A court terme assez peu. Le business migratoire va continuer « as usual ».

A long terme ce qui peut changer la donne c’est l’émergence du réel dans le débat. La prise de conscience de l’ampleur des flux migratoires – 500000 entrées par an – et le poids insupportable de la criminalité immigrée: viols, agressions au couteau, rezzous. Le retour aussi sur le devant de la scène du thème de la préférence nationale, pourtant quasi abandonné car trop diabolisant, par Marine Le Pen dans les années 2010.

 

Breizh-info.com : En quoi cette loi diffère-t-elle des politiques d’immigration précédentes en France ?

Jean-Yves Le Gallou : C’est le même schéma que d’habitude : la recette du pâté d’alouette, une alouette de mesurettes restrictives, un cheval de laxisme. Et au final les mesurettes restrictives vont être démontées par le Conseil constitutionnel, les règlements d’application ou les juges. Les oligarchies vont reprendre sur le tapis vert ce qu’elles ont fait semblant de concéder au Parlement à l’opinion populaire.

 

Breizh-info.com : Pensez-vous que cette loi répond aux préoccupations en matière de sécurité et d’identité nationale souvent associées à l’immigration ?

Jean-Yves Le Gallou : Quelques OQTF de plus c’est toujours bon à prendre. Un zeste de préférence nationale aussi. Ce sont des précédents intéressants. Mais c’est 1% de ce qu’il faudrait faire !

 

Breizh-info.com : Quelles pourraient être les conséquences économiques de cette loi, notamment en termes de marché du travail et de pouvoir d’achat ?

Jean-Yves Le Gallou : Avec la facilitation de la régularisation des clandestins nous restons sous le dictat économique d’un nouvel esclavagisme. Et il n’y a pas que les riches et les entreprises qui en profitent. Le Blanc pauvre qui se fait livrer des pizzas ou va au fast food au lieu de faire la cuisine, ne peut le faire que parce qu’il y a des clandestins sous-payés sur le vélo du livreur ou dans l’arrière cuisine du restaurant.

 

Breizh-info.com : Si vous aviez l’opportunité de modifier cette loi, quelles améliorations proposeriez-vous ?

Jean-Yves Le Gallou :Il faut renverser la table. Changer la constitution. Rétablir la souveraineté. Remettre les juges à leur place. Confier à l’exécutif, par référendum, le soin de prendre par ordonnances toute mesure utile pour engager un processus de remigration.

 

Breizh-info.com : Finalement, tout cela n’est-il pas de la poudre aux yeux qui correspond bien à l’image du grand cirque électoral actuel ?

Jean-Yves Le Gallou : Le régime actuel est un mélange de démocratie ( Cause toujours … ) et de dictature ( fermes ta gueule): les clandestins défilent sous la protection de la police tandis que les patriotes sont réprimés.

Propos recueillis par YV

Source : Breizh-info.com - 22 décembre 2023

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