cps1

Crédits photo : Shutterstock

 

La loi de programmation des finances publiques (LPFP) pourrait passer sans 49-3 grâce à une abstention du Rassemblement national.

Le projet de loi de programmation des finances publiques (LPFP) doit être débattu les 27 et 28 septembre 2023. 

Ce projet vise à « ramener le déficit public sous la barre des 3 % d’ici 5 ans » avec plusieurs milliards d’aides européennes à la clé.

Une idée qui n’a pas convaincu l’Assemblée nationale qui l’a déjà rejetée en décembre 2022…

… mais qu’importe, le gouvernement souhaite débattre de nouveau.

Et d’ailleurs, le pouvoir en place n’a pas vraiment le choix que de faire adopter sa nouvelle feuille de route, exigence de Bruxelles oblige. 

Bien évidemment, le risque de 49-3 est bien présent. 

À moins que le Rassemblement national n’adopte une stratégie permettant à la Macronie de s’imposer tranquillement ?

 

Une abstention massive du RN ?

Face au LPFP, chaque voix pourrait compter. 

Pourtant, dans son édition du 25 septembre 2023, L’Opinion révèle que le RN aurait choisi de s’abstenir. 

Après une réunion avec Jordan Bardella et Marine Le Pen, Jean-Philippe Tanguy a affirmé : « Nous restons ouverts à nous abstenir ». 

Seule condition à ce recul massif : que la majorité donne des preuves du versement des fonds européens conditionnés au passage de cette réforme.

Vous l’aurez compris : une abstention laisserait champ libre au gouvernement pour passer sur cette loi…

… que le Rassemblement national avait pourtant rejeté en 2022 ! 

Cela pourrait toutefois embarrasser fortement le gouvernement. 

En effet, s’il peut passer sur cette loi de programmation des finances publiques, ce sera uniquement grâce à ce recul du RN qui deviendrait alors une sorte d’allié assumé de la majorité. 

Mais qu’importe, tant que ça passe…

25 septembre 2023, Marie Berginiat

Source : site de Juste Milieu

FaLang translation system by Faboba
 e
 
 
3 fonctions