Portant un des nombreux noms du comte Richard Nikolaus Eijiro von Coudenhove-Kalergi, un individu partagé entre ses origines japonaises et austro-hongroises, qui est présenté par wikipédia comme un des pères fondateurs de l'Europe : le plan Kalergi renvoie à ses idées. De toute évidence il les a faites – ô combien – fructifier, certes aidé par le terreau très fertile que pouvaient lui apporter certaines forces directement intéressés par ce plan.

Ces idées sont écrites noir sur blanc dans un livre tout aussi sulfureux que les Protocoles de Sion, à ceci près que l'existence de ce livre ne semble pas être discutée : « Praktischer Idealismus ».

Le site italien identità.com   est, comme l'indique son nom, identitaire. Ce qui est particulier, c'est qu'il l'est au vrai sens du terme : celui que voulait lui attribuer Pierre Vial lorsqu'il a répandu ce concept. On sait qu'il a depuis lors été détourné pour devenir synonyme de « catholique ». De fait ce site a comme devise « Nuoce gravemente all'ignoranza » (nuit gravement à l'ignorance), ce qui n'est pas le genre d'expression préférée des « identitaires » porteurs de guillemets. C'est ce site qui a découvert le pot-aux-roses extraordinaire qu'est le Plan Kalergi. 

L'article original, écrit en 2012   a depuis lors été traduit et commenté en français, notamment sur le site SITamnesty  avec pour titre : « Le plan Kalergi : un génocide légal des peuples européens ». La volonté de briser les Européens, ces êtres difficiles à gérer, et de les mélanger à un nombre aussi grand que possible d'allogènes, afin que « les élites » puissent régner en paix, est exposée en long et en large dans ce Plan, qui a véritablement été à la base de cette « Europe dont nous rêvons » à laquelle aime faire allusion « l'Europe prospère » c'est-à-dire le groupe de factions politiques qui ont constitué « l'Union Européenne ».

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Outre l'immigrationnisme délirant, le Plan Kalergi nous parle des mouvements séparatistes. Il semble par contre que Kalergi ne se soit pas étendu sur le féminisme, pourtant une des grandes composantes de cette « Europe dont nous rêvons », celle de la démographie à zéro et des systèmes éducatifs en pleine déroute, sous le poids des théories « pédagidiotes ».

On ne parle pas assez du Plan Kalergi. On n'en parle certainement pas assez. Pourquoi ? Parce qu'il est trop vrai ? Parce qu'il fait peur ? Ou parce qu'il gêne ? Probablement parce qu'il gêne. Lorsqu'on observe la réalisation de ce Plan, on est frappé par la totale collusion judéo-chrétienne mais aussi, par sa parfaite efficacité. La Société Européenne Coudenhove-Kalergi existe. Elle « récompense » des gens aussi grandement favorables à « l'Europe prospère » que l'Albanais Ibrahim Rugova, le dirigeant musulman albanais, le Flamand social-chrétien Van Rompuy ou la célèbre chrétienne-démocrate Angela Merkel, dont l'immigrationnisme est, aujourd'hui, outrancièrement connu. Ces gens ne sont pas des marginaux. Ces gens font et défont notre monde.

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Les « identitaires » chrétiens, qui se disent juste identitaires car pour eux c'est un pléonasme, de se dire identitaire et chrétien, sont dans le meilleur des cas des personnes incohérentes. Mais sans insister sur la démarche de ces personnes, ni sur leur sincérité, jetons un œil sur le SENS profond du Plan Kalergi. Nous, Européens, nous sommes des emmerdeurs. Nous sommes des gens qui réfléchissent trop. C'est gênant. Comme le disait à Hercule, dans le film «la légende d'Hercule », son père : « On dirait que nos petits arrangements te dérangent ». L'Européen est comme ça. Pour cela, il faut qu'il dégage. Pour cela, il faut l'islamiser, au sens étymologique du terme : « islam » signifie soumission. Pour cela, il faut le mêler d'autres populations qui, le cas échéant, s'occuperont du sale boulot : éliminer les plus récalcitrants.

C'est pourtant notre droit et notre devoir d'Européens de rester fidèles à nous-mêmes. En ces temps troubles où nous sommes engagés, ne cherchons pas à être unis avec des gens qui veulent nous vendre leurs vessies pour des lanternes et qui de toute façon veulent, eux aussi, notre disparition. La Renaissance Européenne nous a précédés. Elle a certes avorté piteusement, nous devons d'ailleurs en rechercher les causes (cfr les réflexions de Michel Onfray sur l'idéalisme platonicien, qui a préparé le terrain au christianisme), mais entre-temps, elle nous a livré des outils : la Raison, l'Esprit critique, la Science. Sachons nous y retrouver, au lieu de nous emmêler les pinceaux. Cultivons nos « valeurs Européennes » : la lucidité, la sincérité et notre perpétuelle recherche du Vrai.

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