Les gens actuellement au pouvoir ont pour habitude de lancer des ballons d’essai concernant l’application de leur idéologie, afin de voir les réactions qu’ils provoquent et de réorienter leur discours en conséquence. En prenant soin de ne pas endosser directement la responsabilité de ces initiatives, surtout lorsqu’elles concernent des sujets « chauds » (ils sont en fait écartelés entre d’une part la volonté de façonner la société selon leurs dogmes et leurs utopies et, d’autre part, le souci d’éviter des désastres électoraux…).

C’est ce qui vient de se passer avec les rapports sur l’intégration remis au premier ministre et concoctés par des « groupes de chercheurs et d’acteurs de terrain » (c'est-à-dire des gens qui n’ont comme légitimité que celle qu’ils se donnent eux-mêmes). Il s’agit de mettre en place une « intégration à la française ». Aveu que cette intégration dont se gargarise le microcosme politico-médiatique est un échec, comme le démontre lumineusement Michèle Tribalat, directrice de recherches à l’INED (Institut National d’Etudes Démographiques), dans l’ouvrage qu’elle vient de publier, Assimilation : la fin du modèle français.

Certains de ces « chercheurs et acteurs » préconisent « une meilleure reconnaissance des minorités ethno-raciales ». Intéressant…car ils reconnaissent ainsi qu’il existe des « minorités ethno-raciales »… alors que certains, habitués à nier les réalités trop dérangeantes, affirment que les races n’existent pas. Dont acte. Mais d’autres « chercheurs et acteurs » ont, eux, une position dite color-blind (merci les Yankees) c'est-à-dire « aveugle à la couleur » (en clair ils nient, au nom des « principes républicains », les réalités raciales). Il y a donc là des clivages fondamentaux, entre des gens censés appartenir au même camp. Mais ils se retrouvent tous d’accord pour préconiser une intégration que l’UMP Copé appelle, lui, « assimilation républicaine » (des mots différents, pour amuser la galerie, mais qui désignent en fait la même chose).

Notre position est simple : ni « intégration », ni « assimilation », qui désignent la même chose et appellent l’une et l’autre à une société multiraciale que les Gaulois devraient accepter comme inévitable et qui implique la soumission des Blancs aux envahisseurs de leur terre. Et la mort des identités, de toutes les identités, aussi bien celle des Européens que celle des envahisseurs, condamnés à devenir des zombies occidentalisés alors qu’ils ont parfaitement le droit de vivre leur identité… mais bien sûr sur leur terre d’origine.

Ceux qui, du PS à l’UMP – mais aussi à l’extrême-droite – préconisent ou simplement acceptent l’intégration trahissent leur peuple et devront en rendre compte le moment venu. Car la minute de vérité approche.

Pierre Vial

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