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Aristote s'en méfiait, Platon écrivit que dans une cité, plus la richesse et les riches sont honorés, moins la vertu et les gens de bien le seront. Certains les ont comparés à des bourdons dans la ruche d'autres à des parasites. Une chose certaine, les oligarques, parce que très riches ont aussi le pouvoir. La richesse acquise par pillage lors de guerres, par privilèges sociaux, par violences contre les moins armés, par collusion entre gens de la classe privilégiée ou tout simplement par l'exploitation d'esclaves ou de travailleurs pas trop libres, leur sert à asseoir leur pouvoir.


Les oligarques ont le pouvoir de faire la pluie et le beau temps, littéralement parce que la technologie existe. Ils sont au fait des nouvelles technologies et ils s'arrangent pour que celles-ci servent leurs intérêts et seulement leurs intérêts. Pourquoi implanter celle de l'énergie libre et quasi sans coûts donc non profitable alors que les énergies fossiles rapportent gros, qu'elles sont contrôlables avec la possibilité de les distribuer à qui on décide ?

Pas n'importe qui peut devenir oligarque, dans ce domaine, les hommes partent gagnants, mais il y aussi des femmes qui se fraient au sommet du pouvoir. Une attitude et un état d'esprit combatif, compétitif, sans scrupules, sans remords et sans compassion y sont essentiels Les études ont attribué ces caractéristiques à la psychopathie et les personnes les possédant sont attirées par le pouvoir, aiment la richesse pour elle-même et aussi pour la possibilité de contrôler autrui.

Les psychopathes, étant coupés de leurs émotions ou ne parvenant pas à s'émouvoir aussi profondément que les non psychopathes cherchent à pimenter leur vie par les conséquences que leurs décisions ont sur la vie d'autrui. Cela peut être de se sentir supérieurs, du fait que leurs fortunes leur permettent tous les agréments de la vie alors que les travailleurs doivent s'échiner pour gagner leur pitance. Cela tient aussi au fait qu'ils se donnent droit de vie ou de mort sur les humains. Ils peuvent commander des guerres, des génocides, la destruction d'un pays, ou imposer une vaccination sur toute la planète. Ils se donnent tous les droits parce qu'ils le peuvent et ils se sont donné les possibilités de le faire.

Lorsqu'à la psychopathie s'allie le machiavélisme et le sadisme, alors l'horreur s'installe sur terre. On a le trafic humain largement composé de femmes et d'enfants qui iront dans des bordels, on a des génocides pendant lesquels sont éliminées les populations qui font obstacle à l'accaparement de richesses et de terres convoitées ; on assiste au spectacle d'actes les plus abjects perpétrés contre l'humanité et contre la nature.

De nos jours, le pouvoir n'est détenu que par une poignée d'hommes à la tête des grandes corporations ; ce sont-là les constatations d'OXFAM. Drogués du pouvoir, ils n'ont d'autre ambition qu'à soumettre encore plus les populations à leurs volontés. Ils se veulent les maîtres du monde. L'intoxiqué a besoin d'augmenter sa dose afin d'obtenir le buzz qu'il recherche, il en est de même pour les intoxiqués du pouvoir. Avec les développements des technologies, de l'intelligence artificielle, des biotechnologies et des neurotechnologies, le transhumanisme, c'est-à-dire le contrôle de l'anatomie humaine, incluant le cerveau, est à nos portes. C'est ce que décrit Klaus Schwab du Forum Économique Mondial, dans son livre Shaping the Fourth Industrial Revolution. Nous vivrons dans une nouvelle forme de féodalité où toutes les décisions nous concernant seront prises par des machines contrôlées par ces drogués.

Pourtant encore nous nous tournons vers ces personnes pour diriger nos vies. Tant que nous ne comprendrons pas qu'il n'est pas dans leur intérêt de nous accorder la liberté d'être et d'agir, ni de procéder à un meilleur partage des richesses, l'humanité restera sous leur botte. Ils sont incapables du fait de leur constitution psychologique et de leur appétence pour le pouvoir, d'une gestion saine et juste pour tous. Avec ses demandes, l'humanité se heurtera à un mur de silence et de désapprobation, d’incompréhension et de représailles pour avoir osé demander.

Depuis des millénaires, les rois, empereurs, caciques, pharaons et aujourd'hui banquiers et actionnaires ont contrôlé les élans de liberté des peuples par la peur, par la violence, par les religions imposées, par les idéologies telles le nationalisme et ses guerres, le racisme, le sexisme et tout dernièrement les idéologies du genre, la pornographie, par le contrôle sur la science et les informations, etc. Avec ces dogmes et ces mensonges, ils parviennent à détruire l'être humain, son humanisme et c'est la raison pour laquelle il est si difficile de s'opposer à l'Autorité.

Par la structure hiérarchique basée sur la possession de richesses, dans laquelle les grandes décisions sont prises dans le secret des conseils d'administration, l'humanité est privée de la responsabilité de sa vie. Par de dogme de la supériorité masculine, l'idée a été instillée que toutes les vies humaines ne se valent pas, que les hommes sont privilégiés par Dieu et ont le pouvoir sur les femmes. Cela a rendu légitime le pouvoir que la classe de possédants prend sur le peuple ; inconsciemment la tyrannie est vue comme normale par une grande partie de la population. Par la pornographie, les jeunes garçons s'éduquent à la sexualité sans la relation, ils sont privés des joies du partage dans une relation et de l'apprentissage du respect envers autrui. Ils auront appris à prendre sans rien donner en retour ; la pornographie est créatrice d'abuseurs de femmes et d'enfants et cela est voulu. La liste est longue des moyens employés par les dirigeants pour amener les gens à se soumettre. Le mensonge, la violence, la manipulation font partie de la vie quotidienne et souvent à un point tel qu'il est difficile de se rendre compte de l'ampleur de la corruption. La pensée critique, la liberté, la vérité, la justice ont de tout temps été jugées dangereuses et rendues illégales dans un monde d'exploitation.

La classe de dirigeants possédant les richesses n'étant pas sujette au processus d'élection et de contrôle par la population, a eu des millénaires pour peaufiner et développer les moyens d'assujettir les peuples et, elle est parvenue à nous faire accepter cette sujétion. Les peuples se révoltent lorsque la coupe déborde, c'est ce que l'on voit de nos jours, mais les rébellions ne débouchent pas forcément sur un changement de régime. Les Français ont coupé les têtes aristocratiques de l'hydre du pouvoir pour les voir repousser en têtes de bourgeois. À l'époque, les rebelles n'ont pas compris ou n'ont pas tenu compte du fait que les classes dirigeantes ont inculqué dans (presque) tous les esprits leurs philosophies et leur esprit de concurrence, d'exploitation et d'obéissance.

Les esprits non complètement programmés sont appelés les dissidents. Ce sont les ennemis du pouvoir et jugés et condamnés comme tels. Ils sont ridiculisés, voient leur réputation salie, leur carrière perturbée sinon terminée, tous les moyens sont bons pour les dirigeants de s'en débarrasser. On peut les torturer, les suicider, les accidenter, les faire disparaître, les emprisonner etc..., tout pour ne plus en entendre parler. L'Église catholique dont la théologie enseigne les lois de Dieu, dont « Tu ne tueras point » et la parole du Christ « Aime ton prochain comme toi-même », a créé des tribunaux d'Inquisition qui autorisait la torture et la mise à mort des personnes trouvées coupables de sorcellerie, d'impiété et d'hérésie. Pour une institution aussi prude concernant la sexualité, celle-ci s'est toutefois permis de protéger ses prêtres pédophiles. L'autorité quelle qu'elle soit ne s'embarrasse pas de justice, d'équité ni même de logique, elle fait la loi selon son intérêt et la change à sa convenance. L'Église s'est fait un point d'honneur de contrôler l'information, tout chercheur scientifique se devait obtenir l'approbation du pape avant de divulguer le résultat de ses recherches ; l'histoire de Galilée en témoigne.

Depuis des millénaires, une guerre de classe entre dirigeants et la population en général se perpétue et beaucoup parmi les dirigés ne soupçonnent pas qu'elle existe. Cependant les empires ont aussi leurs cycles de vie. Au début, pour la population conquérante, un temps de prospérité et de bien-être s'installe mais au fil du temps les empires finissent par s'autodétruire dans la décadence, la corruption et dans le délire de pouvoir de ceux qui les dirigent. Les empires se font et se défont parce qu'ils reposent sur les bases fragiles des egos et que les lois qui les créent se basent sur le vol, le viol et l'exploitation de la population conquise. La corruption finit par tout recouvrir et dans ce contexte la vie n'a plus de valeur. Il n'y a pas de limite à l'avidité et au besoin de contrôle des dirigeants. Si en tant que classe dirigeante, les psychopathes font front commun contre les dirigés, à l'intérieur de cette classe les conflits abondent. Ego contre ego, c'est à qui prendra la tête de l'empire; la corruption est omniprésente à ce niveau, collusion, trahisons et meurtres y sont monnaie courante. Les empires ne sont pas dirigés autrement que les mafias comme on peut le constater de nos jours.

L'histoire des empires est une histoire de corruption généralisée. Pour établir une hiérarchie de pouvoir, les dirigeants ont à amadouer ceux qui sont prêts à les suivre, payer une milice pour se protéger du peuple, appliquer les lois et ramasser les impôts. Cela prend aussi toute une organisation sociale qui épiera le peuple pour s'assurer que celui -ci reste dans les limites qu'on lui aura imposées et qu'un groupe n'essaiera pas de faire sécession, ni même de renverser le gouvernement en place.

La corruption qui existe au sommet de l'échelle sociale se répand dans toutes les classes de la société et peu sont épargnés. Plus un gouvernement se fait autoritariste et violent envers les dissidents et plus le conformisme se fait la norme. Ce conformisme n'est rien d'autre que la soumission à ce que l'on perçoit de plus fort que soi. Cependant la soumission exige la négation de ses propres besoins, la reddition de sa liberté, l'autocensure de ses pensées et l’auto-interdiction d'être soi et de se réaliser comme être humain. C'est le prix à payer pour vivre dans une société de lois et d'ordre pensée par une classe de possédants se souciant fort peu de ceux qu'ils dirigent.

Nous sommes en fin de cycle de vie d'un empire, l'anglo-américain, et il nous est donné à voir la décadence morale, la décrépitude, la corruption et la folie qui se cachent dans toutes les institutions créées par le pouvoir. Cela est plus évident maintenant que jamais auparavant, les réseaux sociaux donnent une voix à ceux qui en étaient privé et YouTube et ses semblables donnent à voir ce que le pouvoir aimerait garder caché. Il se fait un éveil dans la population, surtout chez les plus jeunes, aux réalités du pouvoir. Cela amène un désir de renverser les pouvoirs en place et de créer une société juste et équitable pour tous.

Pour s'assurer une victoire totale dans cette guerre de classes, il s'agira de remplacer la structure sociale visant l'exploitation de l'humanité, de la nature et de ses richesses, par une structure visant le respect de tous et le savoir vivre en harmonie avec la Terre. Cela ne se fera pas du jour au lendemain, ni sans résistances, ni sans heurts, ni sans représailles des gens de pouvoir et même de la population. Mais cela se peut.

Penser à la confrontation avec le pouvoir est déraison, dérision et folie car la classe dirigeante possède l'argent et les moyens de contrôle. Mais il existe une vérité que peu de personnes connaissent, cette classe a peur du peuple. Cette classe ne représente qu'une poignée de personnes contre des milliards, mais celle-ci est prête à toutes les bassesses, à tous les coups fourrés pour garder leur mainmise sur tous, par ailleurs elle a besoin de la complicité du peuple pour maintenir la masse sous sa coupe, mais si cette complicité vient à faire défaut, les dirigeants n'existeront plus. Les outrances corporatives et gouvernementales, ont fait s'éveiller les consciences, amené l'effritement des complicités traditionnelles et détruit peu à peu l'état d'obéissance passive au sein de la jeune génération.

L'aspiration de vivre dans une société juste et équitable prend de la vigueur et devient projet de vie pour les générations montantes. Cependant pour passer d'une société sous un paradigme d'exploitation à une société à paradigme de respect, cela prend, comme tout projet, clarification et développement des objectifs secondaires, planification et préparation. Pour opérer ce changement, il est nécessaire d'être prêt et d'avoir un projet bien développé afin que les populations soient rassurées par une vision claire du chemin proposé pour retrouver le pouvoir sur leur vie.



Le nouveau paradigme

Ce qu'il faut savoir dès le départ est que nos institutions, toutes sans exception, ont été conçues pour obtenir de l'humanité l'obéissance à l'autorité. Bien qu'après la seconde guerre mondiale, un vent de liberté et de justice ait soufflé, l'infiltration par la grande finance et les grandes corporations, des institutions nouvellement créées ramènent la gouvernance des peuples à une vieille forme de féodalisme tout simplement revampé et mis à jour avec les technologies de l'informatique. Après les Trente Glorieuses Années d'après- guerre, nous revenons à une structure sociale totalement, pensée, orientée en fonction de l'exploitation de l'humanité et des richesses de la terre.

L'écroulement de l'empire ainsi que l'éclosion d'un éveil spirituel touchant une plus large part de la population au niveau mondial qui aspire à un monde de justice, d'équité, de beauté, de respect et d'amour, font de la période actuelle, le moment idéal pour un changement de paradigme. Les mensonges des gens de pouvoir, leurs manipulations, leur avidité et leur cupidité s'étalent sur la place publique ; ceci a pour conséquence une plus grande méfiance envers ce qu'ils proposent et leur gouvernance destructrice de vie.

Négliger de voir et de comprendre que les structures actuelles favorisent l'exploitation est mettre en péril le futur de l'humanité. Le risque est grand d'assister à la création d'un nouvel empire qui au début montrera patte blanche mais qui, comme tout empire avant lui, voudra éventuellement montrer sa puissance par le contrôle qu'il prendra sur l'économie et la vie des gens. Pour qu'un nouveau paradigme prenne place cela prend de nouvelles institutions et surtout une nouvelle constitution, de nouvelles lois et une nouvelle façon de penser la vie.

Lors de la pandémie politique et corporative mais surtout pas sanitaire, des personnes de tous horizons ont risqué leurs carrières, leurs soutiens financiers et même leurs vies pour informer les populations de cette arnaque planifiée pour les priver de leurs libertés. Ces héros ridiculisés, démonisés et menacés ont le bien commun pour objectif. Ils ont été les lumières éclairant les faussetés des gouvernements ; pourtant, ces personnes ont les qualités morales et intellectuelles nécessaires pour réécrire lois et constitutions pour proposer et créer un monde de justice et d'harmonie.

En créant une banque de noms de ces personnes et en exigeant que les candidats aux prochaines élections proviennent de cette banque et seulement de cette banque, il sera alors possible de court-circuiter la grande finance et les grandes corporations. En portant au pouvoir des gens ayant le bien commun en tête et non plus des intérêts financiers et égoïstes, nous verrons l'émergence d'une nouvelle société. Tout, bien sûr, ne sera pas du jour au lendemain mais une fois l'élan donné pour une société plus équitable, des projets n'attendant que cette opportunité se concrétiseront. De nouvelles technologies, un style de vie plus en harmonie avec la nature humaine se développeront et permettront le développement de L'humanité dans son ensemble vers plus d'autonomie, de prospérité et de créativité.



Le grand obstacle

Le plus grand obstacle à ce nouvel ordre des choses est cette croyance profondément ancrée en nous du droit de propriété. Néanmoins, ce droit équivaut au droit de s'approprier richesses, territoires et personnes. Les nations européennes en ont fait la démonstration lors de la conquête des Amériques. Au nom du roi, on a planté le drapeau du pays et proclamé la propriété de terres pourtant déjà habitées. À ce droit, s'allie la violence pour décimer les populations autochtones et s'installer sur leurs terres. Proudhon disait que « la propriété, c'est du vol », avec raison. Aujourd'hui les grandes corporations s'approprient les richesses naturelles des nations, développées ou pas ; elles utilisent la corruption et les menaces allant jusqu'au meurtre pour y parvenir.

Que l'on possède sa maison et ses moyens de subsistance est une chose. Devenir propriétaire d'une grande partie des terres cultivables d'un pays afin d'encaisser les loyers donne le droit et la possibilité de réduire une partie de la population en esclavage. Le droit de propriété est la pierre angulaire d'une société basée sur la violence et l'exploitation crée par ceux qui voulaient tout s’approprier ; il rend légal ce qui est amoral. La Terre n'appartient à personne, elle fournit tout ce qui est nécessaire à la vie, sans elle, pas de vie et pas d'humanité. Se donner un droit de propriété sur ses richesses est une aberration. Le droit de propriété maintient hommes et femmes dans un matérialisme qui nie toute forme de transcendance vers la créativité et la réalisation de soi.

Redéfinir le droit de propriété et laisser libre de ce droit ce qui devrait appartenir à tous, soit les ressources naturelles, les terres, l'eau et tout ce qui est nécessaire à la vie réduira les risques d'appropriation des moyens de survie par une classe de privilégiés. Il convient d'empêcher ces parasites de nuire, ceux-là même qui ont tout pollué et ont amené la planète au bord de la destruction avec leurs menaces de conflit nucléaire. Lorsque les humains auront la possibilité de se procurer par eux-mêmes ce qui est nécessaire à la vie, alors la possibilité de l'assujettir disparaîtra.

L'humanité doit guérir de millénaires d'exploitation pendant lesquels elle a vécu sous de fausses croyances et de fausses idéologies. On a endommagé sciemment sa personnalité minant sa confiance en soi et en la détournant de sa réalité véritable. Elle aura à faire face à sa complicité dans le maintien de ces autorités en place, et à se reconstruire. Il y aura une transition vers une plus grande liberté au début chaotique mais qui, le temps passant, deviendra exaltante et pleine de joies.

De nouvelles institutions internationales libres et indépendantes, menées par les plus sages, compétents et altruistes d'entre nous, ont à assurer la gouvernance entre les peuples et à assurer que les intérêts corporatifs ne prennent pas le pas sur le bien commun. Ce sont là les conditions premières de la liberté des peuples. Ces institutions ont à redonner aux peuples la responsabilité de diriger leurs destinées dans le respect de soi, des autres, de la vie.

Francine Valois

Source : Sott.net - 08 janvier 2024

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