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Les chiffres sont vertigineux : au moins 77 attaques de fermes ont été recensées entre janvier et mars de cette année en Afrique du Sud. Ces attaques ont donné lieu à 9 meurtres, toutes les personnes assassinées étaient blanches !

On ne connaît pas les statistiques pour avril mais la première semaine de juin a été terrible avec un total de huit meurtres en huit jours !

Face à cette recrudescence d’attaques clairement racistes anti-blanches (les fermiers blancs sont majoritaires en Afrique du Sud), les organisations blanches accusent le gouvernement ANC de rester totalement muet. Pourtant, le plan de sécurité rural lancé il y a quatre ans par le ministère de l’intérieur, sur pression des organisations de fermiers blancs, devait résoudre le problème. Mais quatre ans après, force est de constater que ce plan est peu ou mal appliqué. « L’excuse du gouvernement à maintes reprises est qu’il n’y a pas assez d’argent pour acheter les équipements nécessaires à l’application du plan » a déclaré Pieter Groenewald, leader du Front de la Liberté FF+, un parti à dominante afrikaner.

De surcroît, les criminels ont peu de chance d’être arrêtés en Afrique du Sud. Avec un taux de poursuites pénales de 18%, c’est 82% des criminels qui passent à travers les mailles du filet. Et Pieter Groenewald de dénoncer l’incompétence des autorités : « il en va de même pour les pillards de ferme. Il y a un côté intrépide chez les criminels car ils savent qu’ils peuvent s’éloigner d’une scène de crime sans encombre. Et, s’ils sont pris, la punition ne sera pas bien sévère dans nombres de cas. »

Pourquoi une telle inefficacité de la police ? « travail d’enquête médiocre », « formation déficiente », « pénurie de main d’œuvre » sont les mots qui reviennent le plus souvent pour Groenewald. Sans parler de la corruption, omniprésente dans les services de police et du racisme anti-blanc présent jusqu’à un haut niveau. En 2003, la police a notamment découvert, dans un rapport, que la réforme agraire et le racisme anti-blanc sont parmi les causes principales des attaques de ferme.

Pour faire face à l’incurie de la police et des autorités, les Boers se forment au tir et aux gestes de premier secours, le gouvernement refusant, pour l’instant, l’ancien système des « commandos », mot d’origine afrikaans, qui désigne les anciens bataillons de la résistance afrikaaner aux razzias des guerriers banthous et surtout des légions de l’armée britanniques durant les différentes « guerres des Boers ».

Les fermiers blancs sont le poumon agricole de l’Afrique du Sud, si ceux-ci fuient le pays, sont spoliés ou tout simplement assassinés, le pays entier ainsi que ses voisins directs sombreront directement dans la famine. Le précédent du Zimbabwe est présent dans toutes les mémoires et les supplications des autorités zimbabwéennes aux Blancs pour que ceux-ci reviennent sauver le pays de la famine a servi d’épouvantail aux autorités sud-africaines.

Dans le schéma simpliste marxiste, de certaines populations, il suffit de donner l’outil de travail des Blancs aux populations « touchées par l’Apartheid » pour que celles-ci savent instantanément s’en servir. Or ce n’est pas le cas et les fermes blanches données aux populations autres ont généralement fait faillite ou sont devenues des fermes fantômes, les nouveaux maîtres étant généralement incapables de s’occuper du bétail et des céréales.

Source : Breizh-info.com - 21 juin 2023

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