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Trois hommes de nationalité soudanaise, dont l'assaillant présumé, ont été placés en garde à vue dans l'enquête sur l'attaque au couteau perpétrée le 4 avril 2020 à Romans-sur-Isère (Drôme), qui a fait deux morts. Trois hommes de nationalité soudanaise sont actuellement en garde à vue dans l'enquête sur l'attaque meurtrière au couteau perpétrée le 4 avril à Romans-sur-Isère dans la Drôme. Outre Abdallah A.-O., l'auteur présumé de l'attaque né en 1987 et réfugié en France depuis juin 2017, et un deuxième homme présenté comme «une de ses connaissances», une troisième garde à vue «depuis 19h20 hier [4 avril] soir» est menée à l'encontre d'«un jeune Soudanais qui résidait dans le même foyer, là où résidait le mis en cause», a indiqué le PNAT à l'agence de presse.

Enquête pour «assassinats en relation avec une entreprise terroriste»  Deux personnes sont mortes et cinq autres ont été blessées dans cette attaque au couteau en pleine période de confinement. Le Parquet national antiterroriste (PNAT) a annoncé en début de soirée du 4 avril ouvrir une enquête, notamment pour «assassinats en relation avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle». Les premiers éléments de l'enquête sur l'auteur présumé de l'attaque, Abdallah A.-O., «ont mis en évidence un parcours meurtrier déterminé de nature à troubler gravement l'ordre public par l'intimidation ou la terreur», selon le PNAT. Celui-ci ajoute que lors d'une perquisition à son domicile, ont été retrouvés «des documents manuscrits à connotation religieuse dans lesquels l’auteur des lignes se plaint notamment de vivre dans un pays de mécréants», «a priori» écrits par lui.

L'assaillant était «aigri» à cause du confinement, selon des témoins (sic)

L'individu a été interpellé sans résistance très rapidement après les faits par l'une des nombreuses patrouilles de police chargées de faire respecter le confinement. «Il se trouvait à genoux sur un trottoir, priant en langue arabe», d'après le PNAT. Des témoins ont rapporté aux enquêteurs, selon une source citée par l'AFP, que «depuis quelques jours, il ne se sentait pas bien à cause du confinement» lié à l'épidémie de coronavirus. «Il était assez aigri de la situation», selon ces témoignages concordants rapportés de même source. Cette attaque intervient au moment où la France vit sous une constante menace terroriste depuis la vague d'attentats djihadistes sans précédent amorcée en 2015.

 

RT France 5 avr. 2020

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