MITHRA

 

Chez les Romains le 23 Mars marquait le début de la saison guerrière, c'était l’occasion d'une cérémonie de préparation de l'armée au combat sous le patronage de la déesse Minerve et du dieu Mars.

Pour nous c'est l'occasion d'une pensée pour nos soldats engagés en Opération Extérieur, et plus particulièrement au Sahel, haut lieu de transit des trafics destinés à submerger et subvertir la forteresse Europe. C'est aussi l’occasion d’une pensée pour tout le personnel médical engagé dans une rude course de vitesse contre une épidémie qui place, de fait, notre économie en état de guerre.

Deux présidents se sont succédés pour nous dire que nous étions en guerre, l'un parlait du terrorisme islamique, l'autre du covid19. Dans les deux cas c’était loin d'être une évidence puisque, selon l'acception populaire, nous aurions dû constater un combat spectaculaire, des victimes en grand nombre, un adversaire identifiable à son uniforme et à ses claires intentions, des soldats mobilisés aux actions bien visibles, enfin, le développement d'une stratégie de défense explicite.

A proprement parler est-on réellement en guerre ? Depuis que le conflit armé s'est éloigné de notre sol (75 ans déjà !) nous vivons une période de paix extraordinaire dans l'histoire par sa longévité.

A l'exception du terrorisme, qui, en termes statistiques, a un impact mortel limité sur la population, nous nous sommes habitués à ne pas devoir nous défendre collectivement, nous avons désappris à voir les menaces et désappris à les neutraliser.

Nous avons considéré qu'en ne désignant pas d'ennemis nous ne pourrions pas nous en faire.

Nous avons également considéré qu'en déléguant notre capacité de défense à l'état nous n'aurions plus à faire usage de la violence.

Nous avons oublié le goût du combat.

Et pourtant ? Ne sommes-nous pas de nouveau en guerre ?

La guerre peut prendre bien des aspects, et dans sa manifestation la plus moderne, appelée guerre de 4ème génération, on distingue les caractéristiques suivantes :

  • Complexe et menée sur le long terme ;
  • Implique le terrorisme (guerre asymétrique) comme élément tactique ;
  • Base transnationale ou non-nationale, hautement décentralisée ;
  • Attaque directement la culture de l'ennemi, en incluant des actes génocidaires contre des civils ; (NDLR : dans notre cas à défaut de génocide on se contente d'un remplacement de population ou de massacres ponctuels)
  • Guerre psychologique et de subversion élaborées, spécialement à travers la manipulation des médias et l'utilisation de moyens de droit légal; (le droit est nécessairement légal)
  • Tous les moyens de pression sont utilisés : Politiques, économiques, sociaux et militaires ;
  • Se déroule avec des conflits de basse intensité, inclut des acteurs de tous les réseaux et milieux ;
  • Les non-combattants sont des dilemmes tactiques ;
  • Non-hiérarchisée ;
  • Groupes actifs de taille réduite, large réseau de communication et de soutien financier 
  • Utilisation de techniques d'insurrection et de guérilla.

(citation Wikipedia d'un concept développé par l'armée américaine dès 1989).

Deux conflits s'appliquent à cette définition sur notre territoire :

La guerre menée par l'Islam conquérant contre les autochtones (avec pour objectif leur submersion, conversion et soumission),

La guerre menée par les élites mondialistes pour remodeler le peuple (avec pour objectif de transformer le citoyen en individu asexué, individualiste, matérialiste et acculturé ; en somme du bétail malléable à souhait),

Il est important dans le second cas de bien comprendre que ces élites ont autant d'attachement à la nationalité française que les Islamistes français de papier, et bien souvent leur attachement à la sainte République n'est que le masque de leur absence d'attachement à la nation.

Dans ce second cas toujours, le terrorisme n'est évidemment pas constitué d'actes sanglants comme dans le premier : la position dominante induit de ne pas se laisser aller à une trop grande violence génératrice de révolte en retour. Cependant, on a bien vu dans les crises récentes que ces grands humanistes savent faire usage de violence de masse pour intimider toute opposition réelle.

Nous sommes donc depuis longtemps dans en état de guerre, mais une guerre invisible, inaudible, dont les victimes sont les citoyens autochtones, auxquels on veut arracher leur mode de vie, leur histoire, leur liberté d'expression, de pensée même, que l'on veut réduire à une forme d'esclavage confortable, en espérant qu'ils sombrent dans une profonde léthargie d'où ils ne se réveilleraient qu'en minorité, incapables de défendre leur existence par leur nombre et leur intelligence.

Alors en ce 23 Mars, début de la saison guerrière chez nos voisins transalpins, pensez à ce que vous pouvez faire pour mener le combat dans ce sourd conflit.

De quels talents disposez-vous pour alimenter en génie l'armée des citoyens résistants ?

Pouvez-vous produire des écrits dissidents, des réflexions, des poèmes ? Des documents audio ou vidéo ? Pouvez-vous enseigner vos connaissances et compétences singulières à vos camarades ? Pouvez-vous vous engager politiquement ou syndicalement ? Pouvez-vous organiser des marches, des fêtes, des banquets communautaires ?

Que savez-vous faire ? Qu'aimez-vous faire ? Que pouvez-vous faire pour vous engager dans notre combat contre les envahisseurs et les mondialistes ?

Puisqu'il n'est pas encore temps d'avancer sabre au clair, défendez votre culture !

Alexis

« Notre monde ne sera pas sauvé par des savants aveugles ou érudits blasés. Il sera sauvé par des poètes et des combattants, par ceux qui auront forgé « l’épée magique » dont parlait Ernst Jünger, l’épée spirituelle qui fait pâlir les monstres et les tyrans. Notre monde sera sauvé par les veilleurs postées aux frontières du royaume et du temps »

Dominique Venner

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