coubertin

Auteur Basile. Blanche Europe.

Publié le 2 Sep, 2017

Les gauchistes ont une utilité lorsque, cherchant à débusquer du facho jusqu’au néolithique, ils nous permettent de faire connaissance avec des figures de notre histoire dont nous ignorions la grandeur et la pertinence de vues.

Alertés par un article d’un site gauchiste qui nous a étonnés, nous tenions donc à honorer ce jour le quatre-vingtième anniversaire du décès du baron Pierre de Coubertin.

Ce français aux larges vues et à l’énergie intrépide a un nom qui claque comme un fanion dans le vent. Il consacra toute sa vie à un projet magnifique : faire renaître l’olympisme grec après quinze siècles de sommeil.

 

Les prémisses de son grand projet sont à trouver dans l’atmosphère qui régnait en France au lendemain de la défaite de 1870 et de la Commune de Paris. De grands esprits comme Renan et Taine cherchaient les fondements d’un renouveau national. Dans le même temps, mille découvertes scientifiques et inventions techniques donnaient à l’Europe et au monde blanc le premier rang dans le monde, comme en témoignent les romans de Jules Verne.

Animé d’une grande ferveur pour le monde gréco-romain et soucieux de relever la race française comme on disait à l’époque, Pierre de Coubertin visita l’Angleterre et fut témoin du rôle que tenait le sport dans les universités. En France à l’époque, l’éducation physique et le sport n’avaient pas du tout l’importance qu’ils avaient outre-Manche, en fait, on en faisait très peu.

Coubertin connecta les fils grecs et anglais, voyant dans le sport un moyen de promouvoir l’excellence et de combattre l’avachissement.

« Ô sport, tu es la Fécondité ! Tu tends par des voies directes et nobles au perfectionnement de la race en détruisant les germes morbides et en redressant les tares qui la menacent dans sa pureté nécessaire. »

Le 24 juin 1894, à l’issue du Congrès International athlétique tenu à la Sorbonne et consacré essentiellement à la question de l’amateurisme, le rétablissement des Jeux est solennellement prononcé.

En 1896, les premiers Jeux Olympiques de l’ère moderne sont organisés à Athènes, puis en 1900 à Paris. Pierre de Coubertin fut le restaurateur et l’architecte de l’olympisme, jusque dans les moindres détails.

L’Olympisme repose sur quatre principes :

 « D’abord d’être une religion, c’est-à-dire une adhésion à un idéal de vie supérieur, d’aspiration au perfectionnement ; puis, celui de représenter une élite d’origine totalement égalitaire en même temps qu’une chevalerie avec toutes ses qualités morales ; ensuite, celui d’être un temps de trêve, fête quadriennale du printemps humain ; enfin, celui de glorifier la beauté par la participation aux Jeux des Arts et de la Pensée. » 

(G. Rioux. Pierre de Coubertin, textes choisis, C.I.O. 1986)

Il lui donna donc une doctrine, inventa le pentathlon moderne, dessina le symbole olympique des cinq cercles symbolisant les 5 continents, écrivit le serment olympique, établit sa devise, instaura le salut olympique qui est le salut européen, etc.

Des ajouts furent apportés au fur et à mesure, comme la torche olympique qui fit son apparition en 1928 aux Jeux d’Amsterdam, puis le relais avec la torche, conçu par Carl Diem pour les Jeux de Berlin en 1936. Les médailles de bronze, d’argent et d’or apparurent en 1904 et l’usage du podium et des hymnes nationaux en 1932.

On répète bêtement le mièvre adage « L’important n’est pas de gagner, c’est de participer » en l’attribuant au baron. Rien n’est plus faux !

En fait, Pierre de Coubertin a prononcé la phrase « l’essentiel n’est pas d’avoir vaincu mais de s’être bien battu » en 1908 lors des Jeux Olympiques de Londres.

Ce qui n’a rien à voir, assurément. Coubertin n’était pas un humanitaire misérabiliste, il voulait que le meilleur gagne.

Voici quelques citations qui correspondent à la robuste pensée de notre ami Coubertin.

« Le sport doit être pratiqué avec ardeur, je dirai même avec violence. Le sport, ce n’est pas l’exercice physique bon pour tous au point de vue de l’hygiène à condition d’être sage et modéré. Le sport est le plaisir des forts ou de ceux qui veulent le devenir physiquement et moralement. Il comporte donc la violence, l’excès, l’imprudence dans son essence. »

« Il y a encore et sans doute il y aura toujours des puissants et des faibles, des triomphateurs et des lutteurs ; […] l’inégalité est plus qu’une loi, c’est un fait »

« Les découvertes de la science nous ont révélé que tout ce qui vit obéit à cette même loi de guerre, d’où découle fatalement la loi d’inégalité. La guerre en effet crée des vainqueurs et des vaincus et la postérité du vainqueur bénéficie de l’héritage de la victoire, de même que l’héritage de la défaite pèse sur la postérité du vaincu […] principe inéluctable contre lequel il serait enfantin de perdre son temps à disputer […]. Nous touchons là une des assises inébranlables de l’humanité. »

Pierre de Coubertin s’est toujours opposé à l’intrusion de femmes dans ces joutes qui ne conviennent pas à leur nature.

« Une petite Olympiade femelle à côté de la grande Olympiade mâle. Où serait l’intérêt ? […] Impratique, inintéressante, inesthétique, et nous ne craignons pas d’ajouter  incorrecte, telle serait à notre avis cette demi-Olympiade féminine. »

« Ce n’est pas là notre conception des Jeux olympiques dans lesquels nous estimons qu’on a cherché et qu’on doit continuer de chercher la réalisation de la formule que voici : l’exaltation solennelle et périodique de l’athlétisme mâle avec l’internationalisme pour base, la loyauté pour moyen, l’art pour cadre et l’applaudissement féminin pour récompense. »

(Pierre de Coubertin, « Les femmes aux Jeux olympiques », Revue olympique, n°79,‎ juillet 1912)

Comme c’est bien dit.

Il y a une statue de Coubertin à Atlanta, ville extrêmement négrifiée. Un gauchiste dira-t-il à son infanterie coloniale d’aller la détruire ?

« Il y a deux races distinctes : celle des hommes au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée et celle des maladifs à la mine résignée et humble, à l’air vaincu. »

« Seul, le sport donnera aux jeunes Latins comme il l’a donné aux jeunes Anglo-Saxons la recette pour devenir homme sainement. »

Il ne put être à Berlin en 1936, mais la grande santé qui rayonnait du peuple allemand en pleine résurrection le réjouissait et il ne tarit pas d’éloges pour la splendeur de ces Jeux, en lesquels il voyait une apothéose de l’olympisme. Coubertin pesa de tout son poids contre le boycott desdits Jeux, lesquels avaient été attribués par le CIO avant la prise de pouvoir nationale-socialiste de 1933.

Son biographe à charge, l’ultra-gauchiste (((Jean-Marie Brohm))) reproche aux partisans du boycott des Jeux de Berlin d’avoir placé leurs protestations sous le signe de l’idéal olympique, faute politique selon lui, car les Jeux de Berlin correspondaient pleinement à l’idéal olympique, avoue-t-il de façon intéressante dans un entretien à Radio Libertaire.

(((Brohm))) rapporte également que Coubertin voulait faire construire un stade à Nuremberg de 500.000 places et souhaitait que les Jeux se déroulassent pour toujours en Allemagne. Le biographe hostile nous apprend aussi que l’architecte des Jeux de Berlin, Carl Diem, fit en sorte que le Reich aidât financièrement le baron, ruiné à la fin de sa vie.

« L’idée olympique sacrifiée à la propagande ? C’est entièrement faux ! La grandiose réussite des jeux de Berlin a magnifiquement servi l’idéal olympique. »

« [Coubertin] félicite hautement M. Hitler, en qui il salue un des plus grands esprits constructeurs de ce temps, d’avoir su éviter le danger et d’avoir magnifiquement servi, sans le défigurer, l’idéal olympique. » (André Lang, journaliste rapportant une interview avec Coubertin)

« Ils [JO de 1936] ont été, très exactement, ce que j’ai souhaité qu’ils fussent ».

Coubertin voulait que la pratique du sport et de la compétition améliore la race en révélant

l’excellence, en combattant l’alcoolisme et la débauche et en donnant des dispositions martiales aux jeunes hommes. Il voulait que le sport soit un véhicule qui remette l’homme européen au niveau de son essence, par la joie dans l’effort, le sens du fair-play et de l’honneur.

« Le sport apportera à la famille, base de toute société viable, le renfort d’une santé reconquise et entretenue par le plaisir sain. »

En ce qui concerne les sujets des colonies, (((Brohm))) nous apprend qu’il préconisait que le sport ne serve qu’à les amuser, afin qu’ils ne se fortifient pas par des vertus qui ne conviennent qu’aux civilisés.

Pour le cas des Juifs, tribu congénitalement aux antipodes de la sportivité aryenne, Coubertin éprouvait un certain mépris.

« Les Juifs sont demeurés profondément asiatiques. On ne les connaît guère qu’à travers les capitaux amassés par certains d’entre eux. Âpres et persévérants au gain, habiles et rusés dans leurs affaires, …. »

Un salut olympique pour maître Coubertin !

Article paru sur Blanche Europe.

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