Vinland: terre mythique Viking au Canada ?
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Bientôt sortira sur nos écrans le film le Club Vinland, dans lequel on évoque la possibilité de trouver au Québec, et plus précisément dans la région de Charlevoix, des traces de cet ancien pays de vignes chanté par les anciennes sagas Viking, le Vinland ! Est-ce que tout cela est vrai ? Pour la présence viking, disons que ça fait un bout le temps qu’on le sait. Pour le Vindland…. C’est moins sûr. On va regarder ça d’un peu plus près.
Les ennemis de mes ennemis sont-ils vraiment mes amis ?
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Face à l’islamisme et aux indigénistes, sommes-nous vraiment dans le même camp que la gauche républicaine ?
Un dangereux précédent : quand la droite devint libérale
En pleine guerre froide, la France était géographiquement de facto dans le bloc occidental dès lors que les couloirs naturels est-ouest du continent européen formaient autant de trouées faisant de l’Hexagone un débouché des masses blindées du Pacte de Varsovie. La politique eut beau parfois freiner – et avec brio! ce déterminisme, l’idéologie s’y est rapidement pliée. Tandis qu’une généreuse fraction de la gauche espérait et recherchait un basculement de Paris aux côtes de Moscou ainsi que le triomphe du communisme sur tout le Vieux continent, la droite française, par dialectique, s’est largement rangée derrière la « défense de la liberté » face à une menace d’invasion ou de coup de force bolchéviques. Les historiens des idées ont depuis bien montré comment le libéralisme économique a colonisé les rangs de la droite, souvent à bas bruit, pour finir par triompher à la tête du RPR.
Ce qui aurait pu n’être qu’une entente conjoncturelle entre droite et libéralisme s’est traduit, on le sait, par la digestion rapide de la première par le second, même si les vainqueurs ont toujours du mal à reconnaître leur victoire, et les perdants leur défaite.
C’est ainsi que, face à une menace jugée existentielle, la droite s’est alliée à ceux qui tiraient dans la même direction qu’elle : les libéraux. Il fallait abattre le monstre étatique, collectiviste et totalitaire et tout ce qui pouvait de près ou de loin lui ressembler, jusque dans son propre camp. Mais elle ne s’est pas contentée de cela. Elle a voulu se rendre interopérable en reprenant le champ lexical, les concepts et les références intellectuelles du libéralisme qu’elle combattait jadis, et il est rapidement devenu impossible de les distinguer. Le communisme fut vaincu à l’extérieur et réduit à peau de chagrin à l’intérieur, mais la droite historique l’accompagna dans le tombeau malgré son triomphe dans les urnes.
Si nous prenons le temps de ces quelques rappels historiques, c’est parce qu’il nous apparaît aujourd’hui que « notre camp » – c’est-à-dire, pour faire vite, ceux qui défendent le droit du peuple français à rester lui-même, la continuation de l’identité nationale et le maintien de nos principes civilisationnels – court le risque d’entrer dans une impasse tout aussi mortelle, cette fois dans la lutte qu’il mène contre l’islamisme et ses satellites indigénistes.
Les dangers de l’illusion du consensus
Face aux manifestations toujours plus pressantes de l’islam politique, face à l’inféodation de certaines fédérations religieuses à des puissances étrangères, face aux menaces qui pèsent sur les professeurs et l’enseignement de la laïcité, et face aux offensives « racialistes » dans nos universités, il se trouve qu’une bonne partie de l’échiquier politique tire plus ou moins sincèrement la sonnette d’alarme et soutient qu’il faut « faire quelque chose ». C’est même une partie non négligeable des journalistes et éditorialistes qui n’a désormais pas de mots assez durs pour ceux qui, depuis Paty, ne désignent pas clairement ce danger. Il suffit ici de penser au nombre d’occasions où les Insoumis et les Verts sont à juste titre pointés du doigt. Dans le discours au moins, l’anti-islamisme est aujourd’hui davantage rassembleur que clivant.
Alors quoi, ça y est, « nous » avons gagné, tout le monde s’est rallié à nos idées ? Non. Il se passe que, longtemps après qu’une poignée d’intellectuels et d’hommes politiques ait déclaré que l’islam représente une menace existentielle pour la France et le peuple français dès lors qu’il n’est plus le fait d’individus mais de masses, beaucoup se rendent compte aujourd’hui que la survie du projet républicain auquel ils sont tant attachés n’est plus assurée.
Le casus belli n’est pas le même ! Ce qui inquiète par-dessus tout le Printemps républicain de Gilles Clavreul et de Laurent Bouvet, ce qui inquiète par-dessus tout Manuel Valls, Marlène Schiappa ou Élisabeth Badinter, ce n’est pas l’irruption d’une contre-civilisation sur notre sol français et européen, ce n’est pas la modification fondamentale de notre devenir historique en tant que peuple et la fin programmée de ce qu’ « être Français » veut dire. Ce qui les inquiète par-dessus tout, c’est que l’islamisme et ses sbires contreviennent à l’idée d’une société des individus libres de toute attache particulière, détachés de toute communauté, et ne partageant comme socle commun que l’adhésion à des « valeurs républicaines » vidées de toute substance. La gauche républicaine ne sonne pas la mobilisation générale pour sauver la patrie charnelle et défendre chaque coin de terre sur lequel nos ancêtres ont ferraillé face à l’ennemi. Elle ne fait pas briller ses boutons de guêtre pour sauver l’âme d’un peuple et sa continuité historique. Non, elle se raidit car son idée est en train d’être dévorée par l’enfant monstrueux qu’elle a elle-même engendrée !
Nous le savons bien, et le disons en une phrase : la France ne sera plus la France si, demain, ceux qui la composent se rattachent majoritairement à une ou des autres culture(s), et ce alors même qu’ils respectent scrupuleusement les lois de la République. Sans les mœurs, la loi, quoique nécessaire, est insuffisante. Cela devrait nous interroger sur qui sont dès lors nos alliés.
Comment offrir la victoire à ceux qui nous combattent
Le déni des cultures, la certitude que le phénomène migratoire n’est qu’une simple addition « 1 individu +1 individu », la dépossession de l’État des moyens de rejeter telle ou telle pratique culturelle dès lors qu’elle n’empiète pas sur « la liberté des autres », voilà comment la gauche républicaine – et la droite qui lui a servi de paillasson – a enfanté le « problème musulman » qui se pose à nous. Et elle prétend aujourd’hui le combattre farouchement au nom des mêmes principes qui lui ont donné naissance et ont permis son expansion. Engrenage infernal. Si nos armes pointent dans la même direction, c’est pour des motifs et des objectifs extrêmement différents.
Il est urgent de se défaire de cette illusion rassurante d’avoir enfin beaucoup d’amis et peu d’ennemis. Les balles volent dans la même direction, mais ne sentez-vous pas ce bout du canon appuyé dans votre dos. Il s’appelle « tenaille identitaire ». Dans le schéma intellectuel de la gauche républicaine, vous n’êtes pas une case alliée, vous êtes l’autre partie du mécanisme qu’ils combattent, lequel forme un tout avec l’islamisme et l’indigénisme. Au mieux, vous êtes second sur la liste !
Il faut cesser de croire que, parce qu’ils ne nous donnent pas tout à fait tort, parce qu’ils acquiescent à certaines de nos répliques, ils seraient prêts à nous serrer la main ou à nous prendre dans leurs bras dans une grande réconciliation. Quelle illusion ! Ils ne baisseront jamais la garde face à la Bête immonde et auront toujours une arme braquée sur nous.
Et s’ils ne nous abattent pas directement par les ostracisations ou les tribunaux, ils nous avaleront par la puissance de leur morale, nous attirant à eux par l’attraction irrésistible d’être enfin accepté et toléré dans le cercle tant convoité de la Raison et du Bien. Ils tueront notre combat en le dénaturant, en le dépouillant, en l’aseptisant, en nous faisant reprendre à notre compte la défense de leurs idéaux. Que restera-t-il de nous, de ce pour quoi nous luttons, si la guerre contre l’islamisme et contre les ennemis de la France se fait au nom du Vivre-ensemble, de la Tolérance, de la République Inclusive, Universaliste et Laïque, de la Liberté pour chacun de « vivre comme il l’entend » ? Aucune victoire ne sera possible avec de telles munitions, et il serait sage qu’en faisant feu dans la même direction l’on ne se tire pas en même temps une balle dans le pied.
Résistons à cette tentation qui nous pousse à reprendre l’étendard de l’universalisme républicain, laïc et progressiste abandonné par la gauche dans sa migration vers d’autres horizons multiculturels. Nous serions défaits si, dans le moment politique et historique où nous sommes, nous nous mettions à parler comme nos adversaires et à batailler à partir de leur logiciel idéologique. Ce ne serait alors pas « nos idées » qui seraient hégémoniques, mais celles de la gauche républicaine dont nous nous ferions les hérauts, aggravant encore l’étendue du mouvement sinistrogyre comme ce fut déjà le cas avec la conversion de la droite au libéralisme. Ce qu’il faut, c’est marteler leur immense responsabilité dans le drame qui s’installe, c’est refuser que les agents de la débâcle puissent aujourd’hui donner des leçons de lucidité, c’est enfoncer les derniers clous dans le cercueil de cette gauche qui a rendu la France disponible à d’autres civilisations.
Quand le Réel vient chaque jour valider les analyses que nous partageons, il est impensable que, par mégarde ou par facilité, nous enfilions l’uniforme des coupables et de ceux qui ont collaboré avec l’ennemi. « Dieu se rit des hommes … », vous connaissez la suite.
Sources : la Cocarde étudiante
Une date, un évènement : 8 avril 1364 : le bon roi jean par Pierre Vial
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- Catégorie : Chroniques, par Pierre Vial
En cette année 1364, l'horizon est bien noir pour les Français. Dans la longue guerre entreprise contre l'Anglais, la défaite de Crécy (1346) a sonné le glas de la chevalerie française. Aux Etats (assemblée du peuple, composée des représentants des trois ordres) de Paris, en 1347, des reproches cinglants ont été faits au roi Philippe VI de Valois. La Peste Noire de 1348 a jeté son manteau de deuil sur le pays (selon les régions, le tiers, la moitié — voire quelquefois plus encore — de la population a disparu). Héritant d'une situation dramatique, le roi Jean le Bon (1319-1364) a fait face avec courage. Mais la défaite de Poitiers (1356) est peut-être plus cinglante encore, si faire se peut, que celle de Crécy, les archers gallois faisant des ravages dans les rangs des Français. Symbole du désastre : le roi, qui a voulu se battre jusqu'au bout, est fait prisonnier sur le champ de bataille. Il paie ainsi un courage qui illustrait un principe directeur de la fonction royale chez les peuples européens : le souverain, chef de guerre de son peuple, se doit de donner l'exemple en combattant au premier rang, sans esprit de recul ou de renoncement. Jean a donc accompli son devoir. Mais le royaume est décapité.
Partout, le chaos. Des bandes armées parcourent le pays, pillent et détruisent, sur leur passage, tout ce qu'elles ne peuvent emporter. Sans qu'on sache toujours très bien de quel côté elles se trouvent. Mais, pour le paysan, le résultat est toujours le même. Catastrophique. Exaspérés, les paysans se retournent contre les seigneurs accusés d'impuissance, alors qu'ils sont censés les protéger (c'est le vieux contrat féodal). La Jacquerie se déchaîne, brûle les châteaux, pille les réserves et viole les gentes dames. Les villes s'enferment frileusement, égoïstement, à l'abri de leurs murailles.
A Paris, le pouvoir est à prendre. Le dauphin Charles, chétif jeune homme de 18 ans, entouré d'un conseil composé d'hommes déconsidérés, n'a ni ressources ni troupes. Le Prévôt des marchands, le riche drapier Etienne Marcel, fait alors entendre la voix des ambitions bourgeoises. Il espère s'appuyer sur la faction constituée, à partir d'ambitieux de tous poils, autour du roi de Navarre Charles le Mauvais, maître es intrigues en tous genres et qui n'a pas volé son surnom. L'objectif : placer sous influence le jeune dauphin et gouverner en son nom. En tenant Paris, Etienne Marcel pense tenir la France. Mais les provinces, accaparées par leur propre détresse, se soucient peu d'une capitale qui apparaît vite comme un chaudron de sorcières, où le pouvoir se fait et se défait en quelques jours. Pour s'imposer définitivement, Etienne Marcel fait assassiner, sous les yeux du dauphin, deux de ses conseillers. Erreur fatale. Le dauphin s'enfuit de Paris, rameute ses fidèles, constitue une armée et engage le combat. Etienne Marcel assassiné le 31 juillet 1358, Charles peut rentrer dans Paris.
Au roi anglais Edouard III, qui exige des conditions de paix exorbitantes, les Etats répondent que ce n'est « ni passable ni faisable ». Débarqué à Calais, décidé à ravager la France pour faire céder les Français, Edouard III ne trouve que le vide devant lui : le dauphin Charles a donné ordre, avec sagesse, d'éviter l'affrontement et de laisser l'ennemi se fatiguer à courir après des fantômes. Tactique payante : le roi anglais finit par proposer la paix de Brétigny, par laquelle il obtient Calais, l'Aquitaine, le Poitou mais en renonçant à revendiquer la couronne de France.
La rançon du roi Jean est lourde, trop lourde pour un pays exsangue. Impayée, cette dette d'honneur est insupportable au roi Jean, qui retourne de son plein gré à Londres se constituer prisonnier pour être fidèle à la parole donnée. Il y meurt le 8 avril 1364, laissant à son peuple le souvenir d'un souverain ayant accompli stoïquement son devoir.
Sa disparition porte sur le trône son fils Charles. L'ex-dauphin a une lourde tâche devant lui : redresser une France épuisée, puis reprendre la guerre pour bouter l'Anglais hors du pays. Œuvre de longue haleine et de grande ténacité. Le surnom de Sage qui devait lui rester dit bien quelle intelligence politique il manifesta pour la réaliser.
Pierre Vial
I-Média n°338 – Les médias découvrent la violence des cités
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États-Unis et Grande-Bretagne : guerre, commerce et piraterie
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Suite à plusieurs défaites subies dans le monde au cours de ces dernières années, un rapprochement stratégique entre les États-Unis et la Grande-Bretagne s’est opéré récemment, surtout ces dernières semaines, avec l'arrivée au pouvoir de Joe Biden et avec une Grande-Bretagne qui est sortie de l'Union européenne. L'objectif est de préserver autant que possible les possessions et l'influence des grandes puissances atlantistes dans le monde.
Avec la sortie de l'UE, le Royaume-Uni avait l'intention et la prétention de reprendre ses liens privilégiés avec les États-Unis et de forger une alliance stratégique pour en quelque sorte reconstruire l'impérialisme anglo-américain, ou du moins préserver son hégémonie et son contrôle en Amérique et en Europe, face à l'avancée de la Chine et parallèlement au harcèlement contre la Russie. Il ne s’agit plus de préserver cette hégémonie par le consensus et le multilatéralisme, mais dorénavant par la force et la violence économique. Cette position a été rendue publique et ouvertement dévoilée par le gouvernement et le Foreign Office britanniques, ainsi que par les États-Unis et la nouvelle administration de Joe Biden.
Il y a quelques mois, le Premier ministre britannique a annoncé le plus grand investissement dans la défense depuis trente ans, le plus important depuis la « guerre froide », 21,9 milliards de dollars, et il a déclaré que « le Royaume-Uni doit être fidèle à son histoire et soutenir ses alliés », un message direct adressé aux États-Unis. Boris Johnson a d'ailleurs été l'un des premiers dirigeants à féliciter Joe Biden après les élections frauduleuses que furent les dernières présidentielles: « Les États-Unis sont notre allié le plus important et j'espère que nous travaillerons en étroite collaboration sur nos priorités communes, du changement climatique au commerce et à la sécurité », a tweeté Boris Johnson. Pour sa part, M. Biden, dans son discours d'investiture, a rendu la politesse et a appelé à la reconquête des alliances historiques. Cela s'est concrétisé par un appel téléphonique au début de l'année, au cours duquel les Britanniques ont félicité Biden pour son retour dans l'accord de Paris sur le changement climatique et dans l'Organisation mondiale de la santé, dont Trump s'était retiré ; les deux puissances ont également commencé à tracer des lignes directrices pour un accord de libre-échange.
Mais l'irruption du coronavirus a compliqué la stratégie. Jusqu'à présent, le principal bénéficiaire de la « pandémie » a été la Chine, qui parvient à imposer son système de contrôle et de surveillance dans le monde entier, et la crise des vaccins provoquée par le consortium pharmaceutique britannique Astrazeneca confère à la Russie de Poutine une influence géopolitique encore plus grande que celle qu'elle avait déjà. La Russie vise en effet à déstabiliser la bipolarité entre les États-Unis et la Chine, avec des avancées dans le développement scientifique et technologique, le contrôle des ressources, par exemple la fourniture de gaz à l'Europe, et la puissance militaire, grâce à ses capacités en matière de missiles balistiques. Un autre point clé est la diplomatie et la gestion par le Kremlin de l'opinion publique mondiale, malgré l'opposition des médias occidentaux hégémoniques. La géopolitique du coronavirus a déstabilisé le pouvoir absolu des Etats-Unis et largement ruiné les prétentions britanniques.
Cette situation a modifié l'humeur de la Grande-Bretagne et des États-Unis, qui commencent à voir leurs « leaderships » vulnérabilisés et délégitimés par la crise du coronavirus. Le déclin des puissances maritimes est en cours.
Celui qui a le mieux décrit, sans le savoir, le fondement de l'atlantisme, soit la puissance par la maîtrise de la mer, ou, comme le dit très justement Peter Sloterdijk, qui a élaboré une « théorie de la mondialisation », c'est Goethe dans Faust :
« Guerre, commerce et piraterie. Ils sont trois en un, inséparables. »
Cette phrase résume la politique étrangère britannique et c'est dans un tel contexte que l'on peut comprendre les dernières déclarations de Boris Johnson contre l'Argentine et celles de Biden contre la Russie.
Ils n'ont plus suffisamment d’approbation ou de consensus dans le monde pour « stabiliser » celui-ci à leur guise et à leur avantage, alors ils font recours à la menace et à la coercition, qu'ils n'ont cependant jamais abandonnées. C'est le désespoir de voir qu’il n’est plus possible de revenir à un monde libéral unipolaire, parce qu’un tel monde n'existe plus. « S'il n'y a plus de piraterie possible et plus de commerce libéral, qu'il y ait alors la guerre » semble être la devise du mondialisme aujourd’hui. Et les disciples de ce mondialisme obéissent à l'ordre : Boris Johnson n'a pas hésité à menacer l'Argentine et indirectement l'Espagne quand elle revendique Gibraltar, selon le rapport publié par The Telegraph, disant aussi qu'il utilisera la force pour défendre les îles Malouines, c'est-à-dire utiliser les forces armées pour « assurer la sécurité des 14 territoires d'outre-mer ». Territoires par ailleurs usurpés. Elle ajoute qu'elle « dissuadera et contestera les incursions dans les eaux territoriales britanniques à partir de Gibraltar » et « maintiendra une présence permanente dans les îles Falkland, l'île de l'Ascension et les territoires britanniques de l'océan Indien ».
Presque au même moment, Joe Biden a fait des déclarations dans les médias, qualifiant Vladimir Poutine de « killer » et menaçant de lui faire « payer le prix » pour sa prétendue ingérence dans les élections, ces mêmes élections où plus de morts que de vivants ont voté pour Biden, dans des États où il y a eu plus de votes que d'électeurs, et où le magazine Time a mis en lumière et révélé l'alliance entre le secteur financier de Silicon Valley Big Tech et le parti démocrate pour modifier l'ingénierie électorale en faveur des démocrates par le biais du vote par correspondance avec des contributions importantes. Tout un éventail de fondations ont contribué pour des dizaines de millions de dollars de leurs propres fonds à l'administration des élections. C'est le cas de l'initiative Chan Zuckerberg, qui a apporté 300 millions de dollars dans l’affaire.
D'abord Boris Johnson, puis Joe Biden. Tous deux opèrent en liaison avec des déclarations retentissantes et avec une intentionnalité manifeste. L'un fulmine contre ceux qui ont su résister et affronter l'impérialisme anglo-américain de l'époque, comme l'Argentine de Perón. L'autre fustige ceux qui expriment aujourd'hui une résistance au mondialisme progressiste et à la destruction des valeurs. La distinction entre amis et ennemis est toujours essentielle en politique, ils l'ont bien définie. Tous ceux qui ont osé défendre leur souveraineté et initier une résistance à l'hégémonie anglo-américaine sont des ennemis. L'impérialisme économique a beau se présenter comme égalitaire, avec une rhétorique gauchiste ou un langage inclusif et des drapeaux arc-en-ciel dans une main, il porte toujours le bâton dans l'autre.
Cristian Taborda
Ex : http://novaresistencia.org/2021/03/28/
Source : Geopolitica.ru
Nous sommes en guerre ! par Halfdan Rekkirsson
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- Catégorie : Etre Paîen
Suite à l'affaire du Capitole et de la réduction du valknutr à un insigne "nazi", il est temps de prendre un peu de hauteur et d'analyser les causes profondes d'un phénomène déjà ancien. Peu importe ce qu'on en pense, les médias et politiques ont des projets qui font de tout païen, asatruarmen en première ligne, un ennemi. Pourquoi ? Comment ? Y a t'il un moyen d'y échapper ? Voici quelques informations et pistes de réflexions.
Lien nécessaire (et obligatoire) : https://www.youtube.com/watch?v=u54cA...
Gaelic Folk Song
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I-Média n°337 – Islamo-gauchisme : une réalité malgré le déni
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NOUVELLE ADRESSE POSTALE DE TERRE & PEUPLE
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La nouvelle adresse postale de TERRE & PEUPLE est :
Association Terre et Peuple
chez Mr Edmond Marqueyrol,
90 place de la Fontaine
01800 Rignieux le franc
Homère dans la Baltique : essai sur la géographie homérique
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Homère dans la Baltique : essai sur la géographie homérique, un livre de Felice Vinci paru aux Editions Fratelli Palombi à Rome
Pourquoi, Homère dans la Baltique ? Depuis l'Antiquité, tous les chercheurs ont été surpris par les nombreuses et inexplicables contradictions de la géographie de l'Iliade et de l'Odyssée concernant des lieux méditerranéens comme, par exemple, la situation et la topographie d'Ithaque, la configuration de son archipel, l'aspect plat du Péloponnèse, etc. Plutarque est celui qui nous donne la clé pour entrer dans le monde réel des deux poèmes lorsque, dans l'une de ses œuvres, De fade quae in orbe lunae apparet, il affirme une chose étonnante : « Ogygia, l'île de la déesse Calypso, se trouverait dans l'Atlantique Nord à cinq jours de navigation de cette île que nous appelons maintenant la Grande-Bretagne ».
Le monde d'Homère dans la Baltique et l'Atlantique Nord
Voici le début de nos recherches: en effet, l'archipel des Färöer, où se trouve une île appelée « Mykines », correspond parfaitement aux indications de Plutarque. De plus, sur une des îles du même archipel, appelée Stòra Dimun, face à la mer, se trouve une montagne appelée Högoyggj. D'ici, en suivant toujours les indications détaillées de l'Odyssée sur la route vers l'Est qu'Ulysse a suivie après avoir quitté l'Ogygie, on peut identifier le pays des Phéaciens, « Escheria », sur la côte méridionale de la Norvège: près de Stavanger, on découvre une région très riche en témoignages archéologiques de l'âge du bronze et, de plus, dans l'ancienne langue du Nord « skerja » signifiait « récif ». En suivant ce littoral, un examen comparatif attentif nous permet de découvrir le véritable archipel d'Ithaque parmi les îles du Danemark, car selon l'Odyssée, près d'Ithaque se trouvaient trois îles principales : Dulychius (« la longue » en grec, introuvable en Méditerranée), Same et Zacinthe, qui correspondent respectivement à Langeland (« le long pays » en danois), Aere et Tâsinge, les principales îles de l'archipel danois du « Sud-Fyn ». Et Ithaque, la patrie d'Ulysse, quelle est-elle ? Il s'agit simplement de l'actuelle Lyo, qui lui correspond parfaitement par sa position géographique: en effet, comme l'Odyssée le souligne à plusieurs reprises, elle est située à l'extrémité occidentale de l'archipel et à côté d'Aero; de plus, Homère nous apprend qu'entre Ithaque (Lyo) et Same (Aero) se trouvait une autre petite île, Asteris, qui correspond en fait à l'actuelle Avernako. Or, si l'Ithaque méditerranéenne est très différente de l'Ithaque homérique non seulement par sa situation dans l'archipel mais aussi par sa topographie, Lyo correspond à la patrie d'Ulysse tant dans les détails morphologiques que topographiques. On y trouve par exemple le « Port de Forcis » et le « Rocher du Corbeau » (un dolmen néolithique dans la partie occidentale de l'île). À l'est de Lyo se trouve le « Péloponnèse » homérique - ou « l'île de Pylos » - où régnaient les rois Atreus et Nestor, c'est-à-dire la grande île de Sjaelland (où se trouve aujourd'hui Copenhague, la capitale du Danemark). En effet, cette île est plate et correspond à la description d'Homère. Au contraire, le Péloponnèse grec n'est ni plat ni insulaire, malgré son nom ; il est néanmoins situé au sud-ouest de la mer Égée, c'est-à-dire dans une position correspondant à celle du Sjaelland dans la Baltique : voilà encore un témoignage de la transposition des noms géographiques faite par les Achéens lorsqu'ils descendirent du nord pour atteindre le sud de l'Europe.
Et les voyages d'Ulysse après la guerre de Troie? Alors qu'il était sur le point d'atteindre Ithaque, il fut chassé de sa patrie par une tempête, après quoi il eut de nombreuses aventures dans des lieux fabuleux avant d'atteindre l'île d'Ogygie : aventures dont le cadre, comme nous allons le voir, est certainement celui de l'Atlantique Nord, où Plutarque nous a indiqué la situation d'Ogygie. En effet, l'île Aeolia, où règne le « roi des vents », fils d'Hippocrate, c'est-à-dire « le fils du chevalier », est l'une des îles Shetland (peut-être Yell) où soufflent les vents terribles et où vivent aussi de petits chevaux. Les Cyclopes - qui ressemblent aux Trolls, les géants mythiques du folklore norvégien dont la mère s'appelle « Toosa » - se sont installés sur la côte norvégienne (où il y a un « Tosen-fjorden »). La région des Lestrigones se trouvait également sur la même côte, plus au nord: l'Odyssée nous apprend que les journées y sont très longues. Et où se trouve l'île « Lamoy » (c'est-à-dire le « Lamos » homérique), l'île de la magicienne Circé, où le soleil est visible à minuit et où ont lieu les levers de soleil qui tournent (Homère les appelle « les danses de l'Aurore »), danses qui se retrouvent sous la forme des « danses d'Ushas » de la mythologie védique dont parle Tilak dans son ouvrage Origine polaire de la tradition védique ? Cette île peut être identifiée à Jan Mayen, au nord du cercle polaire. Il convient de noter que jusqu'au début de l'âge du bronze, le climat du Nord était beaucoup plus chaud. Il faut également noter que les « Wandering Rocks » (les rochers mouvants) sont des icebergs et que Charybde correspond sans doute au célèbre tourbillon appelé Maelström, près des îles Lofoten. Après l'épisode de Charybde, Ulysse débarque sur l'île de Trinacria, c'est-à-dire « le Trident » ; or, à côté du Maelström, il existe certainement une île à trois pointes appelée Vaeroy.
Les Sirènes, qu'Ulysse rencontre avant d'atteindre le détroit de Charybde, sont en réalité des récifs très dangereux pour les marins qui sont attirés par le murmure mélancolique du ressac, et qui, s'ils s'en approchent en croyant que la côte est proche, courent le risque de s'échouer. Ainsi, le « chant des sirènes » est une métaphore comparable à celle des kennings de la littérature nordique. Enfin, le « fleuve océan » de la mythologie grecque correspond au Gulf Stream, qui longe les côtes de la Norvège jusqu'à la mer glaciaire arctique.
En un mot, ces aventures, probablement inspirées des récits de marins de l'âge du bronze sur la mer du Nord, datent d'une époque où la navigation était très développée, surtout en Norvège où le climat était plus doux qu'aujourd'hui, et rappellent les routes océaniques des marins de l'époque telles qu'elles ont été revues par l'imagination du poète ; ces aventures deviendraient incompréhensibles si elles étaient transposées dans un tout autre contexte, à savoir la Méditerranée.
Notre enquête porte maintenant sur la situation de Troie : il existe aujourd'hui des chercheurs, comme le célèbre professeur anglais Moses Finley, qui nient que la Troie homérique puisse coïncider avec la ville découverte par Heinrich Schliemann sur la colline de Hissarlik en Anatolie. En effet, la ville chantée par Homère était située au nord-est de la mer, en face du « vaste Hellespontine » (dont on sait qu'il est très différent du détroit des Dardanelles), et l'historien médiéval danois Saxo Grammaticus a plusieurs fois fait mention d'un village des « Hellespontines », ennemis des Danois, dans la Baltique orientale. Or, dans une région du sud de la Finlande, entre les villes d'Helsinki et de Turku, on trouve de nombreux noms de lieux similaires aux noms de lieux et de villages alliés aux Troyens mentionnés dans l'Iliade: Askainen, Reso, Karjaa, Nâsti, Lyökki, Tenala, Killa, Kiikoinen, Aijala, et bien d'autres. De plus, des noms de lieux tels que Tanttala et Sipitä (le roi mythique Tantalus était enterré sur le mont Sipylus) ne rappellent pas seulement la géographie homérique mais évoquent aussi toute la mythologie grecque. Et Troie, où la trouve-t-on ? Au centre de cette région baltique, où se trouvent de nombreux témoignages archéologiques de l'âge du bronze, nous découvrons un lieu dont la morphologie est extraordinairement similaire aux descriptions homériques, c'est-à-dire un territoire vallonné dominant une plaine traversée par deux rivières, c'est-à-dire un territoire qui descend vers la mer avec une zone plus accidentée. Et puis nous découvrons que la cité du roi Priam a survécu aux pillages et aux incendies des Achéens et qu'elle a gardé son nom presque inchangé jusqu'à ce jour: c'est « Toija », comme on l'appelle maintenant. La vraie Troie est un paisible village finlandais qui a oublié son passé glorieux et tragique. Quelques kilomètres plus loin en mer, là où se trouvait l'ancien littoral, le village appelé Aijala rappelle cette plage qu'Homère appelle, en grec, « aigialos » (Iliade XIV, 34), la plage où les Achéens avaient débarqué et établi leur camp retranché.
C'est pourquoi, dans les récits de l'Iliade, un « brouillard épais » s'abat souvent sur les guerriers qui combattent dans la plaine de Troie. Il est maintenant facile de comprendre pourquoi la mer d'Ulysse ne ressemble en rien à la mer brillante de la Grèce, mais est toujours décrite comme « grise » et « brumeuse »: le monde homérique est empreint de la rigueur du climat nordique, dans lequel prédominent le froid, le vent, le brouillard, la pluie, la tempête, la glace et la neige (Iliade XII, 284), et où le soleil et la chaleur sont absents. En effet, les personnages d'Homère sont toujours enveloppés dans de lourds manteaux de laine - des manteaux semblables à ceux que l'on trouve dans les tombes danoises de l'âge du bronze - même pendant la saison la plus propice à la navigation. En bref, ce monde homérique n'a rien à voir avec les plaines torrides d'Anatolie. De plus, les murs de Troie, faits de pierres et de rondins, ressemblent davantage à ceux des anciennes cités du Nord qu'à ceux des puissantes forteresses mycéniennes.
Ainsi, ce qui est étrange dans la longue bataille, dans la partie centrale de l'Iliade, avec deux midi (XI, 86 ; XVI, 777) et une « nuit terrible » (XVI, 567) mais sans aucune interruption des combats pendant la nuit - ce qui est impossible dans le bassin méditerranéen, où toutes les batailles sont interrompues par l'obscurité - est immédiatement expliqué : il s'agit d'une description de la nuit claire du solstice d'été dans les hautes latitudes qui permet aux troupes reposées de Patroclus, qui sont entrées dans le combat le soir, de combattre sans repos jusqu'au lendemain.
Et maintenant, après avoir découvert le monde d'Ulysse dans les îles danoises et celui de Troie dans le sud de la Finlande, le « Catalogue des navires », tiré du chant II de l'Iliade, nous permet de reconstituer tout l'univers perdu d'Homère et de la mythologie grecque en suivant les côtes de la Baltique dans le sens inverse des aiguilles d'une montre. Un exemple: la région de Stockholm correspond à la Béotie homérique; ici, la baie suédoise de Norrtälje, d'où partent aujourd'hui les ferry-boats pour Helsinki, correspond à l'ancienne Aulide béotienne, où la flotte achéenne se rassemblait avant de partir pour Troie. Autre exemple : dans l'archipel d'Åland, entre la Suède et la Finlande, l'actuelle Lemland est Lemnos, où les Achéens s'arrêtaient pendant la traversée, tandis qu'au retour de la guerre ils passaient devant Chios, qui correspond à Hiiumaa, ou Chiuma, une île estonienne. Notons également que près de Stockholm, Täby est Thèbes, la ville d'Œdipe, Tyresö rappelle le devin thébain Tirésias, et une colline appelée Nysättra est le mythique mont Nyssa, où naquit le thébain Dionysos. L'Athènes d'origine de Thésée se trouvait sur la côte sud de la Suède, près de Kalkskrona: en effet, selon le dialogue de Platon, Critias, elle était située dans une plaine sinueuse avec de nombreux fleuves, très différente de sa morphologie actuelle ; ensuite, le « Catalogue des navires » mentionne les régions du Péloponnèse, de Dulychium et de l'archipel d'Ithaque, selon une séquence impossible en Méditerranée, et confirme son identification avec Sjaeltand, Langeland et Lyo, déjà obtenue par l'Odyssée. La Crète, qu'Homère n'appelle jamais « île » mais « le vaste pays », était située le long de la côte polonaise de la Baltique: c'est pourquoi l'art minoen crétois ne fait aucune allusion à la mythologie grecque (d'ailleurs, le nom de la Pologne, « Polska », rappelle les « Pélasgiens », habitants mythiques de la Crète). De plus, en suivant le mythe de Thésée et Ariane, qui nous dit qu'entre « Crète » et « Athènes » se trouvait l'île de Naxos, nous pouvons voir qu'entre les côtes polonaises et suédoises se trouve une île, Bornholm, avec une ville appelée Nekso. Toujours selon le « Catalogue », le long de la longue côte finlandaise, la ville mythique de Jason, Yolco, correspond à l'actuelle Jolkka, près du golfe de Botnie. Toujours en Finlande, le mont Pallas (Pallastunturi) ressemble à Pallas, c'est-à-dire à Athéna, et la rivière Kyrön (Kyrönjoki) évoque le centaure Chiron, et semble indiquer que les Lapons actuels seraient les descendants des mythiques Lapithes, ennemis des Centaures. Ainsi, dans le monde balte, on trouve aussi d'autres peuples que l'on croyait perdus: les descendants des Danaens et des Curètes homériques seraient respectivement les Danois actuels et les habitants de Curlandia, une région de Lettonie.
Et que dire de l'île de Paros, « à une journée de navigation du fleuve Égypte », et de la ville appelée « Thèbes d'Égypte », qui, selon Homère, était proche de la mer ? C'est l'une des plus célèbres énigmes de la géographie homérique, car l'île égyptienne de Paros se trouve près de la côte, devant le port d'Alexandrie, et la ville de Thèbes est à une centaine de kilomètres à l'intérieur des terres. Or, le fleuve qui, dans la Baltique, se trouve dans une position correspondant à celle du Nil est la Vistule. En effet, devant son embouchure (un delta semblable à celui du fleuve africain), au milieu de la Baltique (c'est-à-dire « à une journée de navigation »), se trouve une île appelée Fårö. C'est donc ici que Ménélas rencontre Protée, le « Vieux de la mer », que l’on retrouve dans la figure du « marmendill », un devin de la mythologie nordique. De plus, à la même bouche du fleuve, la ville polonaise de Tczew rappelle le nom de la Thèbes homérique. Quant à l'Égypte que nous connaissons, son ancien nom était « Kemi », tout comme celui de Thèbes était « Wò'se » : les noms actuels ont été donnés par les Mycéniens qui, après leur descente en Méditerranée, ont voulu reconstituer ici leur monde d'origine.
En somme, la géographie homérique, qui souffre en Méditerranée d'innombrables et irrémédiables contradictions, trouve sa place naturelle dans le monde balto-scandinave: cette localisation nordique dessine un tableau géographique, morphologique, toponymique et climatique totalement cohérent avec le monde des deux poèmes et de la mythologie grecque. De plus, la civilisation chantée par Homère présente des affinités singulières avec celle des Vikings, ainsi qu'avec leur mythologie, malgré l'énorme distance temporelle qui les sépare. Toutefois, les spécialistes ont remarqué que le monde homérique semble nettement plus archaïque que celui des Mycéniens, apparus en Grèce aux alentours du XVIe siècle avant J.-C. De toute évidence, ces derniers, qui étaient de grands navigateurs et commerçants, ont immédiatement établi des contacts avec les civilisations méditerranéennes les plus raffinées après leur arrivée en zone méditerranéenne: c'est la raison de leur évolution rapide.
Pour le reste, en ce qui concerne l'origine nordique de la civilisation mycénienne, tout cela est corroboré par les preuves archéologiques recueillies en Grèce. En effet, l'archéologie l'a constaté (Prof. Martin P. Nilsson, Homère et Mycènes, Londres 1933, pages 71-86) :
- la présence d'une grande quantité d'ambre, probablement balte, dans les tombes mycéniennes les plus anciennes et son absence dans les autres;
- les caractéristiques nordiques de son architecture: le mégaron mycénien « est identique à la salle de réunion des anciens rois scandinaves »;
- « la ressemblance frappante » des dalles de pierre, trouvées dans une chambre funéraire près de Dendra, « avec les menhirs connus de l'âge du bronze en Europe centrale »;
- les crânes de type nordique de la nécropole de Kaîkani, etc.
D'autre part, les chercheurs ont trouvé des similitudes remarquables entre la représentation des figures de l'art minoen (mycénien et crétois) et certaines gravures uniques trouvées sur les dalles de sarcophage appartenant à un énorme monticule de l'âge du bronze (75 mètres de diamètre) à Kivik, dans le sud de la Suède. Et que dire de la présence d'un « graffiti » représentant une dague mycénienne sur un mégalithe à Stonehenge en Angleterre? En outre, on trouve dans cette région d'autres traces (« civilisation du Wessex ») qui rappellent la civilisation mycénienne, mais qui semblent avoir précédé de quelques siècles ses débuts en Grèce. À cet égard, l'Odyssée mentionne un marché de bronze dans une localité étrangère, située outre-mer, appelée « Tamise », jamais identifiée en Méditerranée: en se rappelant que le bronze est un alliage de cuivre et d'étain et que, en Europe du Nord, ce dernier était produit presque exclusivement en Cornouailles, on pourrait en déduire que cette « Tamise » homérique correspondait à l'estuaire de la Tamise (appelé « Thamesis » ou « Tamensîm » dans l'Antiquité).
En bref, le véritable lieu d'origine des poèmes homériques et de la mythologie grecque était le monde balto-scandinave, où l'âge du bronze, favorisé par un climat exceptionnellement doux, s'est épanoui avec des produits splendides semblables à ceux de la Méditerranée. Rappelons que les savants fondent leurs spéculations sur un « optimum climatique », après la dernière glaciation, qui aurait duré jusqu'au début du deuxième millénaire avant J.-C., ce qui confirme également la thèse de l'origine arctique des Aryens soutenue par Tilak en Inde. Notons également que lorsque cette période s'est terminée et que le climat est devenu très rude (plus qu'aujourd'hui), c'est le moment où commencent les migrations des Indo-Européens: ainsi, alors que les Aryens se sont installés en Inde, leurs « cousins » achéens se sont dirigés vers la Méditerranée - en descendant peut-être les grands fleuves russes, comme le Dniepr - et ont donné naissance à la civilisation mycénienne; de sorte qu'ils ont attribué, aux différents lieux où ils se sont installés, des noms identiques à ceux des régions qu'ils avaient quittées dans leur patrie perdue, en se servant d'une certaine similitude entre les deux bassins, la Baltique et la Méditerranée. En outre, les vieilles histoires de leurs ancêtres ont été transmises d'une génération à l'autre, à partir desquelles ont germé les premières graines de l'Iliade et de l'Odyssée, et qui peuvent être considérées comme des « fossiles littéraires » ayant survécu à l'effondrement de l'âge du bronze en Europe du Nord.
C'est pourquoi on ne sait rien de leur(s) auteur(s). Enfin, l'effondrement de la civilisation mycénienne (causé par les Doriens vers le XIIe siècle avant J.-C.) a fait oublier définitivement le souvenir de leur émigration du Nord, pourtant attestée par l'archéologie: ainsi, leurs anciens récits, transmis par les aèdes jusqu'à l'âge classique, ont perdu leur contexte « hyperboréen » originel, bien que celui-ci n'ait jamais été complètement oublié par les Grecs anciens, et ont ensuite été transférés dans le monde méditerranéen, où ils sont restés dans une dimension mythique hors de l'espace et du temps (1).
Felice Vinci est Italien, né à Rome, spécialisé dans l'ingénierie nucléaire ; cependant, son penchant pour la Grèce antique l'a fait travailler pendant des années avec érudition sur l'approche inédite de la géographie des œuvres d'Homère.
Note :
(1) En avril 2017, une conférence internationale sur « Homère dans la Baltique » a été organisée dans un institut académique grec à Athènes. Un résumé actualisé de cet article a été publié par le Athens Journal of Mediterranean Studies. Pour accéder au contenu, rendez-vous sur le site :
https://www.athensjournals.gr/mediterranean/2017-3-2-4-Vinci.pdf
Par ailleurs, une critique de l'article, signée par Arduino Maiuri, philologue à l'Université de Rome, vient d'être publiée dans l'American Journal et peut être consultée sur le site :
Http://www.davidpublisher.com/Home/Journal/SS
ou également à :
Http://www.davidpublisher.org/index.php/Home/Article/index?id=31714.html
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