« Ce que fait Israël à Gaza est un génocide ». « L'axe franco-anglais veut faire la guerre à la Russie : le risque est très élevé ». Luciano Canfora, historien, journaliste, communiste et internationaliste, a fait ces dernières semaines des déclarations qui ont passablement embarrassé ses collègues europhiles face aux europhobes de Bruxelles et aux commanditaires de Tel-Aviv.
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Depuis 1941 en France, la fête du Premier mai est supposée rendre hommage au Travail. Les disciples de Nathalie Arthaud et autres nostalgiques d'Arlette Laguiller contestent fortement cette interprétation légale, car elle remonte au gouvernement de l'État français. Elle leur paraît trahir la tradition des luttes syndicales ouvrières. C'est en 1856, en Australie, qu’est née, en effet, la revendication d’une journée ouvrière de repos, comme un moyen d’obtenir la journée de 8 heures. La date était alors fixée alors au 21 avril. Ce n'est qu'en 1889, que les socialistes de la IIe Internationale décidèrent de fixer leur mobilisation au 1er mai, en référence aux violences répressives lors des manifestations de 1886.
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le peuple milanais a célébré le souvenir de Sergio Ramelli, militant du Front de la Jeunesse assassiné par les antifas le 28 avril 1975.
Historiquement, lorsque les plus grandes puissances européennes de la période moderne, la Russie et l’Allemagne/Prusse, étaient en paix l’une avec l’autre, leurs peuples et leurs économies prospéraient et les réalisations culturelles et scientifiques du continent menaient le monde. Inversement, lorsqu’eux et leurs alliés se sont affrontés, l’Europe a sombré dans un massacre barbare, d’énormes pertes en vies humaines et la destruction physique de ce que des générations avaient construit.
Les hommes et les femmes d’État, de l’Est et de l’Ouest (s’il y en a), chargés de régler le conflit pivot actuel du monde, axé sur l’Ukraine, feraient bien de revoir les relations Russo-allemandes pour bien comprendre ce sujet.
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Yvan Benedetti comparaissait au Tribunal correctionnel d’Avignon le 29 avril pour « antisémitisme » et « apologie de terrorisme » en relation avec le communiqué des Nationalistes et 4 publications sur X et Telegram au sujet du 7 octobre 2023 et du génocide à Gaza. Le procureur a requis 1 an de prison ferme et 10 000 € d’amendes.
Il revient sur les causes et conséquences de la répression engagée par les autorités françaises et communautaires contre ceux qui tiennent des positions nationalistes ou dissidentes sur les événements consécutifs à l’assaut du Hamas sur Israël le 7 octobre, le génocide à Gaza et les racines du conflit.
Camarades ? Non : complices. Ce 1er mai 2025, les drapeaux rouges sont en réalité recouverts de la même graisse que les mains du patronat mondialisé. À force de trahir leurs fondements, les héritiers d’une gauche ouvrière, sociale, enracinée dans les luttes du peuple, sont devenus les larbins de ceux qu’ils prétendaient autrefois combattre. Uber Eats, Deliveroo, restauration low-cost, exploitation agricole industrielle : les esclavagistes modernes peuvent remercier LFI, la CGT et leurs petits nervis anarcho-autonomes. Grâce à leur agitation cosmopolite permanente, ils tiennent la jeunesse européenne en joue, étranglent les classes populaires, et surtout, assurent le renouvellement illimité d’une main-d’œuvre corvéable, sans conscience politique, sans racines, sans défense.
Depuis les années 1924-1925 jusqu’aux élections législatives de septembre 1930 qui, brusquement, projetèrent au premier plan le parti national-socialiste, le militantisme nationaliste était principalement représenté en Allemagne par les groupes paramilitaires (Wehrverbände), héritiers des Corps Francs et par les ligues de jeunesse (« Bünde »)(1).
Sous l’effet de la crise économique, les éléments les plus radicaux de ces groupes et de ces ligues évoluèrent vers le national-socialisme révolutionnaire (tendance Strasser) ou le national-bolchevisme tandis que les autres (c’est-à-dire la plupart des membres des ligues et leurs leaders) cherchèrent un temps un accommodement avec le système et rallièrent de nouveaux partis, comme le Parti d’État allemand (issu de la fusion du Parti Démocrate et de l’Ordre Jeune-allemand d’Arthur Mahraun) et le Parti Populaire Conservateur (formé par les sociaux-chrétiens et des éléments issus du parti d’extrême droite, la D.N.V.P.) en essayant, en vain, d’en faire des instruments de rénovation de l’Allemagne.
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