Le 22 août 1978, le chef guérillero nicaraguayen Edén Pastora et 25 autres combattants du FSLN sandiniste pénètrent dans le palais national de la capitale Managua. Les guérilleros prennent environ 1000 otages, dont de nombreux députés et fonctionnaires, parmi lesquels se trouvent également le neveu et le cousin du dictateur Anastasio Somoza Debayle. Le gouvernement finit par céder à leurs exigences et libère 80 prisonniers politiques, dont Daniel Ortega et Tomás Borge, futur ministre de l'Intérieur, tous deux dirigeants du FSLN. Il verse également une rançon d'un demi-million de dollars, tandis que les guérilleros sont évacués par avion vers le Panama. Grâce à cette opération de libération très médiatisée, Edén Pastora, sous son nom de guerre « Commandante Cero », devient célèbre bien au-delà de l'Amérique latine et devient le deuxième « Che » Guevara de la lutte de libération anti-impérialiste et anticolonialiste contre l'impérialisme américain et ses vassaux latino-américains.
Jean-Philippe Tanguy est un personnage singulier de la politique française, un de ces êtres d’ambition que la Troisième République aurait qualifié de furet de couloir, toujours prompt à flairer le vent pour grimper plus haut dans les replis de la machine parlementaire. Issu de ce que la sociologie tardive nommerait France moyenne, il ne semble porter aucune hérédité idéologique, aucun ferment d’enracinement, aucune fidélité autre que celle qu’on accorde aux circonstances. Et c’est précisément ce caractère liquide qui lui a permis de s’imposer dans l’organigramme rigide du Rassemblement national, parti qui, jadis, tenait son ciment de la doctrine, et non de l’opportunité.
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Méridien Zéro reçoit Roland Hélie pour évoquer son parcours militant et politique depuis son adhésion au Front National en 1973 puis au Parti des forces nouvelles jusque la création en 2006 du site d’information et de la revue nationaliste et identitaire Synthèse nationale.
Il fut un temps où les Britanniques, en remettant le pouvoir dans leur ancienne colonie, l'Inde, aux Indiens eux-mêmes, ont créé une situation dans laquelle le pays était divisé selon des critères religieux. Pour limiter la souveraineté de ces États nouvellement libérés et continuer subrepticement à les gouverner, ils ont alimenté les conflits religieux. Selon Alexandre Douguine, directeur de l'Institut Tsargrad et philosophe, il s'agit de la pratique britannique habituelle du « diviser pour régner » :
En 1921 Drieu la Rochelle publie un beau et grand livre, Mesure de la France, déjà étudié ici. Il est préfacé par Daniel Halévy. Drieu n’y va pas de main morte avec la France et sa république déjà crépusculaire.
Voici ce qu’il écrit, que je relierai à la riche notion de Grand Remplacement – on comprendra pourquoi :
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Sous la main radieuse et bienveillante du puissant Lug, le Gaulois reprendra de la hauteur et gravira les monts de sa destinée, l'astre chaleureux face à lui, la tyrannie écrasée sous ses pieds et ses chaînes brisées. Dans ce monde liberticide et abrutissant, choisir la beauté, la noblesse et la liberté de pensée, loin des dogmes et des rhétoriques visant à catégoriser le brave, revient à se rebeller. Choisir le lourd fardeau de l'aristocratie pour mettre à mal la bourgeoisie, voilà ce que doit être le choix éclairé du paganisme.
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Dans son livre « L’histoire secrète de l’oligarchie anglo-américaine », publié en 1981 quatre ans après sa mort, Caroll Quigley retrace toute l’histoire du « monde oligarchique et opaque dont l’action a été déterminante pour le monde anglo-saxon ».
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