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L'affaire de Notre-Dame des Landes présente un grand intérêt à plusieurs titres car elle est révélatrice d'une situation prometteuse pour ceux qui luttent contre le SATLP (Système à tuer les peuples) :
1) En baissant son froc devant une bande de pouilleux (je mets à part les paysans qui voulaient légitimement garder leur terre) l'Etat-Macron a avoué son impuissance à faire face aux défis de la racaille : c'est le cas à Notre-Dame des Landes comme c'est le cas à l'intérieur des prisons (où, de l'aveu même des matons la racaille fait la loi) ou dans les "quartiers" dits pudiquement "de non droit", c'est à dire, en clair, des territoires où "l'autorité de la République", comme disent les larbins du Système, ne s'exerce plus (policiers, pompiers, professionnels des métiers de santé en savent quelque chose, qui savent ne pouvoir attendre aucune aide d' "autorités" (?) démissionnaires et lâches). Leçon édifiante et bien enregistrée pour ceux qui, un jour plus ou moins proche, voudront étendre leur domination à de nouveaux pans de territoire, où les Blancs auront le choix entre se soumettre, partir ou... mourir. J'exagère ? Prenez donc la peine d'écouter les messages diffusés par ceux qui prêchent la guerre sainte. Tout est dit. Clairement. Mais il n'est pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.
2) Macron et son porte-serviette censé être Premier ministre se préparent des jours difficiles. Les Zadistes, pour qui Notre-Dame des Landes était un test, ont annoncé la couleur : Notre-Dame des Landes ? Ce n'est qu'un début, continuons le combat. L'objectif ? Avoir dix, cent Notre-Dames des Landes. Qui les en empêchera ? Malgré les rodomontades élyséennes, ceux qui seraient tentés de le faire (par exemple les élus locaux) auront contre eux, comme cela vient d'être démontré, l'Etat (ce qu'il en reste...) qui est prêt à tout accepter pour ne pas prendre le risque d'être accusé de "fascisme" (le péché mortel). Avec l'appui des bobos et des braves connards qui n'ont pas conscience de creuser leur tombe (mais ça, c'est plutôt rigolo) en votant pour des gredins que le sort des petites gens laisse profondément indifférents car, eux, ils sont hors d'atteinte grâce aux privilèges qu'ils se sont accordés. Du moins le croient-ils... Car un jour, peut-être, le réveil sera difficile pour eux aussi. Ce jour-là nous boirons un dernier verre de chablis car nous risquons d'être nous aussi entraînés dans l'apocalypse. Mais il faut bien mourir un jour, n'est-ce pas ?
Pierre Vial
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Les propos enregistrés à son insu font allusion à l'implication du Premier ministre israélien dans un accord pétrolier faramineux.
Les avocats de Benjamin Netanyahu ont tout fait pour empêcher sa diffusion. Mais l'enregistrement audio dans lequel Yaïr Netanyahu révèle la pression exercée par son père dans la signature d'un contrat de 20 milliards de dollars, au bénéfice d'un magnat du gaz, a fini par fuiter.
Au moment des faits, le fils du Premier ministre israélien se trouvait à l'entrée d'un club de strip-tease de Tel-Aviv en compagnie d'Ori Maïmon –fils de Kobi Maïmon, le richissime homme d'affaires en question– et ignorait qu'il était écouté.
«Mec, tu me dois bien ça»
En sortant de l'établissement, d'après plusieurs témoins, les deux jeunes hommes apparemment éméchés se seraient pris le bec à propos de 400 shekels (environ 100 euros). Yaïr Netanyahu aurait alors lancé à son ami:
«Mec, tu me dois bien ça. Mon père a passé un super deal avec le tien, il s'est battu avec la Knesset [le parlement israélien] pour ça. Mon père vous a décroché un contrat de 20 milliards de dollars et tu peux pas m'avancer 400 shekels?»
Diffusée sur la deuxième chaîne de télévision israélienne lundi dernier, la conversation remonterait à 2015 et fait référence à un accord concernant l'exploitation de champs gaziers découverts à l'époque par Israël dans les eaux égyptiennes. Or le père d'Ori Maïmon n'est autre qu'un des principaux actionnaires d'Isramco, l'une des compagnies israéliennes exploitant ces gisements.
Deux enquêtes pour corruption visant Benjamin Netanyahu
Ces propos tombent mal, puisqu'ils mettent en lumière les «relations qu'entretient la famille Netanyahu avec de riches patrons, alors que le Premier ministre israélien fait l'objet de deux enquêtes pour corruption», précise le Guardian. Benjamin Netanyahu est notamment soupçonné d'avoir reçu d'importants cadeaux de la part d'éminentes personnalités, de manière illégale.
Âgé de 26 ans, Yaïr Netanyahu a présenté des excuses publiques, affirmant qu'il était sous l'emprise de l'alcool lors de ces déclarations qui, selon lui, n'étaient évidemment qu'une blague. Une version qui n'a pas convaincu les adversaires politiques du Premier ministre, rapporte Yahoo News: le chef du parti travailliste Avi Gabbay a qualifié l'enregistrement de «nouvelle tache sur l'accord de gaz».
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Johnny... Un flot de commentaires, de plus ou moins bon goût, a accompagné l'annonce de sa mort. Tout a été dit ou écrit à son sujet. Enfin, presque tout...
Je n'ai jamais fait état, de son vivant, d'un souvenir personnel le concernant car je ne voulais pas que cela pût le gêner, en alimentant les charognards. Aujourd'hui, là où il est, l'évocation de ce souvenir va, je l'espère, le faire sourire.
C'était en 1958. J'avais quinze ans. J'étais depuis peu adhérent du mouvement Jeune Nation, interdit par le gouvernement le 15 mai 1958. La date a son importance. Ceux qui ont vécu cette époque savent ce que je veux dire.
Mon engagement ne dérangeait pas mon père, qui avait lui aussi milité si activement au temps de sa jeunesse qu'il avait échappé de peu aux fusilleurs épurateurs de 1944-1945. Aussi lorsqu'il dut aller à Paris pour ses activités professionnelles, je lui demandai de m'emmener. Car, lui dis-je, je souhaitais voir des gens à Paris. Mon père ne me posa pas de question et m'emmena avec lui.
A Paris, pendant qu'il allait à ses rendez-vous, je me rendis à une adresse connue des membres de Jeune Nation, rue du Faubourg Saint-Denis. Des dames très maquillées se promenaient sur les trottoirs, cigarette aux lèvres. Je ne m'attardais pas à ce spectacle, car j'étais venu pour autre chose. Après l'ascension des étages d'un immeuble vétuste, je frappais à la porte où une étiquette discrète indiquait que j'étais au bon endroit. Un "vieux" (il avait au moins trente cinq ans...) m'ouvrit et me demanda, d'un ton plutôt rugueux, ce que je voulais. Je répondis en tendant la carte à mon nom frappée d'une belle croix celtique rouge (je l'ai encore) et en lui disant qu'ayant un après-midi disponible, je venais voir si je pouvais aider.
"Tu tombes bien, il y a du boulot". Et il m'entraîna vers une grande pièce, située sous les toits. Sur de longues tables s'entassaient des enveloppes et des timbres. Un gars qui devait avoir à peu près mon âge collait méticuleusement les timbres sur les enveloppes.
"Voilà. Tu fais comme lui". Aussitôt dit, aussitôt fait. Je m'assis à côté du gars colleur de timbres.
"Bonjour, lui dis-je". "Salut, me répondit-il", après un bref regard. Au bout de quelques minutes, alors qu'on crevait de chaleur, voulant me montrer courtois, je lui dis : "Il fait chaud, hein ?". "Oui, il fait chaud", me répondit-il. Il n'avait visiblement pas envie de parler. Comme j'étais à l'époque, par tempérament, plutôt "taiseux", je n'insistais pas davantage.
Et l'après-midi se déroula, rythmé par nos coups de langue sur les timbres et leur application sur les enveloppes. A la fin de l'après-midi, notre tâche exaltante étant terminée, mon voisin se leva et me dit "Salut !". Je lui dis "Salut !" et je partis aussi pour rejoindre mon père. Il me dit : "Tu as passé une après-midi intéressante ?". "Oui, lui dis-je, pour faire un peu de travail avec un gars sympathique mais pas très causant".
Quelques années plus tard, dans une rue de ma bonne ville de Lyon, je vis à la devanture d'un disquaire une pyramide de 33 tours avec, en couverture, un gars jouant furieusement de la guitare. Je m'arrêtais, intrigué. J'avais l'impression d'avoir déjà vu ce gars ("Johnny Halliday" disaient les couvertures de disques). Mais où ? Quand ? Je cherchais en vain. Et puis je n'y pensais plus. C'est le soir (la mémoire est une curieuse mécanique) que je me dis d'un coup : "Mais, ce gars, c'est celui qui collait avec moi des timbres à Jeune Nation !".
Johnny a été happé par un Système anthropophage. Paix à sa mémoire. Pour moi, il reste le jeune gars, inconnu et peu bavard, qui n'hésitait pas à coller des timbres tout un long d'un après-midi pour un mouvement vilipendé par les bons bourgeois. Salut à toi, camarade !
Pierre Vial
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Aux États-Unis, une équipe de spécialistes est parvenue à pénétrer le système d'un Boeing 757 à distance via des ondes radio. Une démonstration inquiétante qui vise à attirer l'attention sur les insuffisances des dispositifs de sécurité informatique des avions et la formation des personnels qui en ont la charge.
Cela s'est passé il y a plus d'un an mais l'information vient tout juste d'être rendue publique. Une équipe d'experts en sécurité travaillant pour le compte du département de Sécurité intérieure des États-Unis (Department of Homeland Security) a réussi à pirater le système informatique d'un avion de ligne sans monter à bord de ce dernier, sans aucun contact physique avec l'appareil et sans l'aide d'une personne présente dans celui-ci.
Selon le site Avionics qui relaie cette nouvelle, le piratage s'est déroulé en septembre 2016 sur un Boeing 757 d'ancienne génération. Les détails de la méthode employée sont confidentiels et l'on sait seulement que les chercheurs ont eu recours à des radiofréquences pour pénétrer le système embarqué de l'avion. Ceux-ci précisent avoir utilisé un équipement qui pourrait passer des contrôles de sécurité dans un aéroport.
La cybersécurité du Boeing 757 et des autres avions de ligne
Au-delà de l'aspect inquiétant de la démonstration en elle-même, ce hack met en lumière une situation préoccupante quant à la cybersécurité dans le transport aérien. En effet, si les réseaux informatiques terrestres sont surveillés et protégés, il en va tout autrement des aéronefs. Selon Robert Hickey, responsable du programme aviation au sein de la division cybersécurité du Department of Homeland Security qui a dirigé cette expérience, qu'il s'agisse de l'armée de l'air des États-Unis ou du secteur commercial, il n'existe pas d'équipe de maintenance formée à la gestion de cybermenaces à bord d'un avion.
Il plaide pour des formations spécifiques pour faire face à ces risques. Un impératif d'autant plus crucial que 90 % des avions de ligne circulant dans le monde ont un niveau de sécurité similaire à celui du Boeing 757 qui a servi au test, souligne Robert Hickey. Ce dernier pointe aussi le coût très élevé d'une intervention sur les systèmes avioniques pour corriger une faille de sécurité. Modifier une seule ligne de code coûte 1 million de dollars et demande au moins un an pour être appliqué.
En 2013, Hugo Teso, consultant en sécurité informatique, avait montré comment il pourrait théoriquement prendre le contrôle d'un avion de ligne en plein vol, grâce à un simple smartphone Android (voir article ci-dessous). Il y a deux ans, le hacker Chris Roberts avait affirmé avoir pris le contrôle d’un avion en vol à partir de son système multimédia. Le hack réalisé par le département de Sécurité intérieure des États-Unis n'est finalement que la confirmation d'une situation connue de longue date...
source : http://www.futura-sciences.com
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Un même homme aurait commis deux attaques, la première contre un policier, la seconde contre des piétons dans le centre-ville d'Edmonton.
Un homme a été arrêté dans la nuit de samedi à dimanche à Edmonton (Canada). Il est soupçonné d'avoir, dans un premier temps, foncé sur un policier près du stade du Commonwealth avant de l'attaquer au couteau et de s'enfuir. L'agent a été blessé mais ses jours ne sont pas en danger, selon Radio Canada.
Ce même individu aurait ensuite foncé dans la foule avec un camion dans le centre-ville d'Edmonton lors d'une course-poursuite avec la police. Quatre personnes ont été fauchées par le véhicule avant l'arrestation du conducteur, «connu des autorités». Aucune information n'a été donnée sur l'état des blessés.
Selon le chef de la police, cité par les médias canadiens, le suspect est soupçonné «d'actes de terrorisme» et un drapeau de Daech a été retrouvé dans l'un des véhicules utilisés.
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Marseille : deux morts gare Saint-Charles, le parquet antiterroriste saisi
Un individu armé d'un couteau a attaqué des passants dimanche à la gare Saint-Charles, tuant deux femmes. Une enquête antiterroriste est lancée.
Un homme a été abattu à la gare Saint-Charles de Marseille (Bouches-du-Rhône) dimanche après avoir attaqué des passants, armé d'un couteau. Selon BFM TV, les victimes sont deux femmes. L'une aurait été poignardée mortellement, l'autre égorgée. L'attaque a eu lieu vers 13 h 45. L'assaillant « aurait crié Allah Akbar » en passant à l'acte, selon une source proche de l'enquête, qui envisage la piste terroriste. L'assaillant a été abattu par les militaires de l'opération Sentinelle, a précisé le procureur de la République Xavier Tarabeux. Le ministre de l'Intérieur Gérard Collomb a annoncé qu'il allait se rendre sur les lieux. Selon nos informations, l'opération Sentinelle elle-même n'était pas visée par l'attaque.
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Depuis toujours nos Anciens le savaient : dans la vie des sociétés humaines s’opposent, pour différentes raisons que les vrais historiens s’efforcent d’analyser objectivement, librement, des gens qui n’ont rien en commun : ni origines, ni convictions, ni intérêts. C’est une réalité que certains veulent nier. Mais elle existe et ils n’y peuvent rien. C’était le cas hier, c’est le cas aujourd’hui, ce sera le cas demain. Tant qu’il y aura des hommes… Les sages l’admettent et en tirent les conclusions qui s’imposent, à savoir qu’il est vital de savoir distinguer amis et ennemis pour agir en conséquence, en traitant les ennemis comme tels, sans hésitation ni scrupule. Les autres se condamnent à ne rien comprendre et à payer le prix de leur incompréhension.
Chaque jour l’actualité nous apporte des illustrations de cette évidence.
Etats-Unis : les apôtres d’une société multiraciale, censée apporter la paix et le bonheur universels, entendent éradiquer, au nom de leur catéchisme, la mémoire d’un peuple resté attaché à son histoire et à son identité. Ils font donc du chantage auprès des notables – aussi lâches aux Etats-Unis que partout ailleurs – pour faire disparaître statues et drapeaux rappelant les sacrifices des Confédérés pendant et après la guerre de Sécession (voir Dominique Venner, Le blanc soleil des vaincus, La Table Ronde, 1975 et Gettysburg, Editions du Rocher, 1995 ainsi que Terre et Peuple Magazine n° 57 « L’ennemi yankee »). Mais ces gens auront beau dire et beau faire, l’identité sudiste survivra et elle s’inscrit dans un combat qui motive beaucoup de femmes et d’hommes à l’échelle de la planète, comme l’a dit avec talent Maurice Bardèche dans l’un de ses meilleurs livres, Sparte et les Sudistes (Les Sept Couleurs, 1969).
Allemagne : les agressions sexuelles contre des Allemandes par des « migrants » continuent à se multiplier. Avec la lâche complicité des « autorités » ( ?) politiques, religieuses, culturelles, Merkel en tête.
Finlande : deux femmes, dont l’une avait un enfant dans un landau, sont tuées et huit blessés frappés à coups de poignard par un Marocain de 18 ans, « demandeur d’asile ». Silence des défenseurs habituels des « migrants ».
Russie : à Sourgout, ville de Sibérie occidentale, un « combattant de l’Etat islamique » a blessé sept personnes – dont l’une est entre la vie et la mort – à coups de couteau.
Catalogne : les attentats de Barcelone et Cambrils, qui ont fait 14 morts et 130 blessés, ont été revendiqués par l’Etat islamiste. Leurs auteurs, dont un imam, étaient d’origine marocaine. Les islamistes n’ont jamais fait mystère de leur volonté de reconquérir l’Espagne, pour effacer la Reconquista qui les avait chassés au Moyen Age. Invoquant bien entendu le désormais sacro-saint « vivre ensemble », cette tartufferie pondue par une gauche et une droite aussi méprisables l’une que l’autre pour justifier l’invasion de notre terre, le recteur de la Grande Mosquée de Paris Dalil Boubakeur, faux-cul habitué à ce genre de singerie, dénonce « l’ignoble acte terroriste » commis en Catalogne… sans utiliser une seule fois le mot « islam ».
Comme toujours, les irresponsables censés assumer le pouvoir, en France comme ailleurs (sauf en Russie…), se dépêchent de nous servir le refrain « pas d’amalgame » (c’est évident : l’islam n’a rien à voir avec les gens qui assassinent en son nom…) et, pour lutter contre le terrorisme, allument courageusement de petites bougies, déposent des bouquets de fleurs et vont à la messe…
Les terroristes, tout comme les niais bisounours qui ne savent que pleurnicher devant les victimes du djihâd, ont en fait leur utilité : ils suscitent des vocations de nouveaux résistants chez de paisibles Européens qui découvrent qu’une guerre à facettes multiples est engagée… qui n’épargnera personne. La seule question qui se pose : subir ou se battre. Que chacun fasse son choix.
Pierre Vial
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A un improbable recours du Président Assad aux armes de destruction massive contre un village syrien, action suicidaire qui n'a pas manqué de déclencher un raz de marée d'images poignantes d'enfants sanguinolents et suffocants et de témoignages de personnages haletants qui n'avaient pas pris le temps de coiffer leur casque blanc, l'imprévisible Donald Trump a répondu avec la fulgurance de la colère jupitérienne par un déluge de feu déversé sur une base aérienne syrienne. Cette précipitation, révélatrice de sa prétendue inaptitude à gérer les affaires de l'état, a eu néanmoins l'heureux effet de lui obtenir pour une fois le soutien de ses détracteurs habituels. Il est éclairant à ce propos de rapprocher les documents
http://www.ouest-france.fr/journal/syrie-trump-tire-59-missiles-en-reponse-al-assad-4914153
https://fr.wikipedia.org/wiki/BGM-109_Tomahawk
http://www.leparisien.fr/international/les-etats-unis-frappent-la-syrie-07-04-2017-6832623.php
Les deux premiers liens annoncent le tir de 59 missiles tomahawk, de « gros dégâts » et 6 morts parmi les militaires la nuit de jeudi à vendredi, le troisième indique que chaque Tomahawk a une charge de 450 kg d’explosif classique et permet une grande précision. Le quatrième indique que vendredi deux avions syriens effectuent des missions à partir de la base frappée. Calculons : 59 x 450 kg = 26,55 tonnes d’explosif. Résultat de 26 tonnes d’explosifs : 6 morts et des dégâts soi-disant importants qui n’empêchent pas une mission de deux appareils de cette base dans les heures qui suivent. Avec le fait d’avoir averti les Russes quelques heures avant l’attaque, on pourrait croire à une volonté de mener une action avec un maximum d’effets politiques aux Etats-Unis, mais un minimum d’effets militaires sur place.
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Dans l’introduction de son récent ouvrage Le moment populiste. Droite-Gauche c’est fini Alain de Benoist écrit : « Nous sommes entrés dans une nouvelle forme de tripartition électorale : le système politique se structure désormais autour de trois formations principales, attirant chacune entre un quart et un tiers des électeurs ».
Cette appréciation est peut-être déjà rendue obsolète par une campagne présidentielle d’un genre inédit, riche en rebondissements, qui fait d’ores et déjà bouger considérablement les lignes. En effet un des principaux résultats de cette campagne (qui laisse perplexes ou indifférents un grand nombre de citoyens) est l’implosion de pans entiers du système politique. Les dinosaures vacillent. Ainsi, le Parti Socialiste est secoué par de violentes turbulences internes : le ralliement de nombreux socialistes (ou prétendus tels…) - et non des moindres – à Macron a des airs de sauve qui peut, tandis que les piteuses perspectives de la candidature Hamon, l’érosion au bénéfice de Mélenchon font peser de lourdes menaces sur l’avenir du « parti de Mitterrand ». Ce fractionnement, en fait, est le résultat d’une longue évolution : tout au long du quinquennat Hollande, il était évident que la tentation était forte, chez de nombreux sociaux-démocrates, de se rallier avec armes et bagages à un libéralisme affublé, pour les besoins de la cause, de l’adjectif « progressiste », passe-partout idéal pour couvrir tout et n’importe quoi. Valls est évidemment l’incarnation emblématique de ce tour de prestidigitation, dont Hollande a été un des architectes.
Quant à la droite elle est engluée dans les turlupinades d’un Fillon, ardent apôtre lui aussi du libéralisme mondialiste et qui se croyait à l’abri des mauvaises surprises grâce à l’appui des culs-bénits et d’un patronat qui, maintenant, se mord les doigts d’avoir joué le mauvais cheval et fait les yeux doux à Macron.
Macron. Macron le piège à cons. Car en faisant large moisson de jobards qui s’imaginent que le « changement » va changer quelque chose, il joue sur plusieurs registres, pour ratisser large, l’un des leviers les plus efficaces étant la hantise de nombre d’élus de conserver à tout prix leurs prébendes, en pratiquant un retournement de veste qui est chez eux comme une seconde nature. Quant aux électeurs, Macron sait que leur vendre du vent est le moteur d’une démocratie bien comprise.
Macron est la roue de secours du Système, dont l’implosion serait une catastrophe pour ceux qui, à droite et à gauche, par conviction idéologique ou simple intérêt, veulent le maintenir à flot vaille que vaille, au besoin en organisant la comédie d’une nouvelle donne censée transformer le jeu politique (ce qui est, évidemment, une pure illusion, car ceux qui tiennent les manettes ne laisseront pas mourir la poule aux yeux d’or). Beaucoup des premiers appuis que Macron a reçus sont révélateurs : Jacques Attali, Bernard Kouchner, Daniel Cohn-Bendit, Jean Pisani-Ferry, Laurence Haïm, Bernard Mourad, Pierre Bergé, Bertrand Delanoë, Pierre Gattaz, Gérard Collomb… Ces gens sont là pour le décor mais les choses sérieuses se passent en coulisses : être passé, au cours d’une carrière financière éclair, chez Rothschild, sur recommandation de Jacques Attali et de Serge Weinberg, vous ouvre beaucoup de portes utiles. Une clé pour comprendre bien des choses : Macron est un pur produit de la French American Foundation, lobby destiné à mettre un grand nombre de décideurs français, dans le monde politique, économique, médiatique au service des intérêts américains (mais appartenant bien sûr au camp anti-Trump) et de l’atlantisme (voir Rivarol n° 3276, 30 mars 2017).
Il reste à voir comment Macron va gérer, dans la perspective des législatives, le magma composite qui s’accroche maintenant à ses basques. Le cirque n’est pas fini…
Pierre VIAL
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