Le couronnement de Julien (Empereur)
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En moins d'un siècle, la religion nouvelle, de persécutée, va devenir quasi officielle. Constantin le Grand, partant des Gaules, vers 312, a pris la croix pour emblème alors qu'il s'ouvrait, dans le massacre et le sang, la route vers le pouvoir suprême. Il ira jusqu'à Byzance qui désormais portera le nom de Constantinople. Impitoyable à ses rivaux, le premier empereur chrétien n'est point exactement le pieux héros que la tradition révère, ni le meilleur exemple des vertus théologales. Ce converti tout-puissant, qui assistait en évêque du dehors au concile de Nicée, n'en faisait pas moins assassiner sa femme, son fils, son beau-père... Un vrai repas de famille!
Les chrétiens semblent, en sortant des catacombes, élargir les fissures qui déjà sont inscrites dans le grand édifice romain, et qui vont précipiter sa décadence. Empire trop vaste, dont la capitale maintenant est à l'autre bout de l'Orient, et dont la couronne, constamment aux enchères, est l'objet de sanglants règlements de comptes entre des ambitions rivales, trop de nations dissemblables le composent, trop de mercenaires, levés dans des régions mal pacifiées, forment ses exigeantes armées, tandis que de géantes vagues de peuples, d'énormes migrations de races, parties d'Asie et se repoussant de proche en proche à travers l'Europe orientale, viennent battre de leur inquiétant ressac les frontières du Danube et du Rhin. Et voici que les esprits à présent sont partagés, à l'intérieur de l'Empire, entre deux religions, l'ancienne qui tolère toutes les autres, la nouvelle qui exclut toute rivale.
Le Dieu des chrétiens sème-t-il partout le feu punisseur ? Quand Rome flambait, au temps de Néron, les disciples de Pierre et de Paul criaient joyeusement que la vengeance divine s'abattait sur la ville, nouvelle
Babylone est le réceptacle universel des péchés. Mais la petite Lutèce, qu'avait-elle fait qui méritât si grande affliction ? Elle aussi est ravagée par les flammes. Les incendies détruisent toute sa belle rive gauche; et comme les temps ont cessé d'être prospères, comme le commerce, qu'il soit par voie d'eau ou de terre, s'est ralenti du fait de l'insécurité générale, des mouvements de troupes, des levées d'hommes, des séditions, des guerres que se livrent les prétendants à l'Empire, et des menaces d'invasion, on ne reconstruit pas. On préfère planter des vignes autour des thermes écroulés ou des temples calcinés. La population s'entasse dans l'île, dans la Cité, où l'on surélève les maisons.
Mais, si les ressources et les profits ont diminué, il n'en va pas de même des impôts, bien au contraire. Ce n'est pas d'aujourd'hui que les Parisiens vitupèrent le fisc et ses percepteurs... Des grands corps d'administration romains, il ne reste guère d'actifs et d'efficaces, trop efficaces, que les collecteurs d'impôts qui pressurent le pays et, ajoutant à tant de maux divers, le poussent à la pire détresse.
En février 358 arrive à Lutèce un porteur d'espoir.
Il a vingt-cinq ans. Il se nomme Julien et il est revêtu du titre de César qui désigne, depuis Dioclétien, l'héritier reconnu du trône impérial. Jules... César... ces noms-là, qui se trouvent une seconde fois unis à quatre cents ans de distance, sont décidément fastes pour la ville. Arrêtons-nous un instant à considérer celui qui fut comme le deuxième fondateur de Paris. Sa mémoire le mérite.
Flavius Claude Julien César, neveu de Constantin le Grand et cousin de l'empereur Constance II — son beau-frère également, car il lui a fallu épouser, pour raison d'État, la sœur de Constance, Hélène —, est le seul survivant d'une famille où l'on ne meurt jamais de vieillesse et rarement de maladie, où le fratricide, l'infanticide, le parricide, le népoticide, sont du plus courant usage.
Les fils de Constantin, afin d'écarter toute éventuelle concurrence au trône, ont fait disparaître leur entière parenté. Constance est le dernier vainqueur de cette hécatombe dont Julien est l'unique rescapé.
Le pouvoir impérial n'en est pas moins menacé, car chacun pense à la succession et certains même n'attendent pas qu'elle soit ouverte. C'est le temps des tout chef d'armée, s'il a un peu la vocation d'aventurier, peut espérer être proclamé par ses troupes, et les plus grandes batailles du siècle se livrent entre l'empereur et ses généraux. N'a-t-on pas vu un officier germain, Maxence, revêtir la pourpre, à Autun, et prendre le gouvernement des Gaules et de l'Occident, obligeant Constance à accourir de Constantinople pour l'écraser en Pannonie et le poursuivre jusqu'à Lyon ? N'a-t-on pas vu, plus récemment, un chef franc, Silvanus, maître de l'infanterie, être investi de la dignité d'empereur, et régner vingt-huit jours, du côté de Cologne?
Julien a passé sa jeunesse dans diverses résidences surveillées de Grèce et d'Italie. Instruit dans la foi chrétienne, il l'a rapidement rejetée pour revenir avec enthousiasme à la pratique des cultes anciens. Y a-t-il été poussé par les trop beaux exemples de charité et d'amour du prochain que lui fournissait sa famille? Ou bien par le dégoût des conflits et des intrigues qui divisaient le clergé de la religion nouvelle où déjà fleurissaient les schismes et où chacun décrétait son voisin d'hérésie? Plus certainement, Julien, pénétré de la philosophie hellénique qu'il a longuement étudiée au cours de ses exils, est retourné vers la religion qu'on appelle païenne comme vers l'expression la plus haute de cette philosophie. En outre, d'un point de vue politique, il distingue dans le christianisme un principe contraire aux fondements de l’imperium romain et donc funeste à sa conservation.
Le souvenir de Julien César souffre, et jusqu'à nos jours, du sinistre surnom d'Apostat dont les premiers historiens de l'Église l'ont, bien à dessein, affublé. Le titre de Restaurateur lui eût mieux convenu.
Ce jeune homme, plus adonné aux lettres que préparé à l'art militaire, et qui continuera, sous sa tente, au cours de ses campagnes, d'écrire des épigrammes, des pages de mémoires, un essai sur les dogmes ou des odes au soleil, balaie, dans l'a première année de son commandement, les Alamans, depuis les Vosges jusqu'à Cologne. Mais il manque de périr surpris dans Sens, jusqu'où une masse d'Alamans s'est avancée et l'assiège. La seconde année, il remporte la décisive victoire de Strasbourg, où il écrase les Francs et les Alamans, ensemble, et les chasse de la rive gauche du Rhin qu'ils occupaient largement.
Etrange époque où l'on ne distingue plus la ligne de partage des peuples, des pouvoirs, des consciences! Les tribus franques sont parmi les envahisseurs ; mais les unités qui les repoussent sont constituées en grande partie de Francs. L'invasion des Barbares ? Elle est moins due aux Barbares eux-mêmes qu'à l'empereur Constance qui leur a ouvert les chemins de la Gaule afin de faire obstacle à ses généraux révoltés. Les Barbares ayant trop bien répondu à l'invitation, Constance a chargé Julien de les repousser. Mais ce faisant, souhaite-t-il leur défaite ou bien celle de son héritier désigné ? Julien découvre que certains de ses officiers trahissent ses ordres, pensant ainsi complaire à l'empereur.
Mais enfin Julien César est victorieux, et de ses ennemis et de ses amis. La Gaule a retrouvé sa frontière rhénane, comme aux temps heureux d'Auguste ou de Trajan; les postes en sont tenus par des garnisons loyales.
A l'intérieur, la prospérité revient avec la sécurité. Julien transporte son gouvernement dans la civitas parisiorum, comme César y avait installé l'assemblée de la Gaule, et pour les mêmes raisons.
La crainte des invasions venues de l’est date, chez les Parisiens, de ce temps-là. Les Alamans étaient arrivés jusqu'à vingt-cinq lieues de Lutèce; les Parisiens accueillent avec gratitude le prince lettré qui a écarté d'eux une si proche menace. Julien se révèle aussi sage administrateur qu'il s'est montré grand capitaine. S'attaquant aux abus des collecteurs d'impôts, il parvient à réduire les taxes des deux tiers. Dès lors la Gaule entière n'a plus assez de voix pour chanter ses louanges.
A Lutèce de nouveau on pêche à la ligne le long des berges; les nautes sillonnent le fleuve, pilotant leurs barques chargées de céréales, de vins, de laines et de cuirs qu'on décharge aux entrepôts; et l'on extrait de nouveau la pierre à bâtir des carrières du mont Parnasse et de la vallée de la Bièvre.
Julien séjourne à Paris trois années, ou plutôt trois hivers, entre ses campagnes et ses inspections. Il passe ses jours à gouverner et une grande partie de ses nuits à rédiger ses œuvres, dans une chambre volontairement sans feu.
Plus tard, il écrira avec nostalgie : « Je me trouvais dans ma chère Lutèce — c'est ainsi qu'on appelle dans les Gaules la ville des Parisiens. Elle occupe une île au milieu de la rivière; des ponts de bois la joignent aux deux bords. Rarement la rivière croît ou diminue ; telle elle est en été, telle elle demeure en hiver; on en boit volontiers l'eau très pure et très agréable à la vue... »
II louera la douceur du climat, encore qu'il vît un jour, des fenêtres du panatium, la Seine « charrier des glaçons comme des carreaux de marbre » ; il apprécie la qualité des vignes et l'art qu'ont les Parisiens « d'élever des figuiers en les enveloppant de paille de blé comme d'un vêtement pour les mettre à l'abri de l'intempérie des saisons ».
Paris oubliera vite les bienfaits de Julien, et jusqu'à son nom. Mais de même qu'un enfant demeure toujours marqué d'avoir vécu un moment auprès d'un parent sage, puissant et riche, de même Paris se souviendra, inconsciemment, d'avoir été pendant trois ans le siège véritable de l'Empire romain d'Occident ; il gardera des réflexes de cité dirigeante, un comportement de ville capitale.
Mais Byzance s'inquiète de la croissante et générale popularité de Julien. Pour l'affaiblir, on lui retire d'abord son principal adjoint et plus loyal ami, le questeur Salluste, un Gaulois. Puis un légat de l'empereur, délivrant ses instructions par-dessus la tête du César, vient pour prélever plus de la moitié des armées commandées par Julien et les diriger vers l'Orient. Les populations s'affolent d'être à nouveau laissées sans défense devant les dangers d'invasion. Dans les rues, on supplie les légionnaires de rester; les femmes tendent leurs enfants aux soldats qui défilent, et qui souvent en sont les pères.
Les unités s'agitent, principalement les corps germains et francs qui ne se sont enrôlés qu'à la condition qu'ils n'auraient pas à franchir les Alpes. D'une tribune dressée au Champ de Mars, où les troupes déplacées ont été rassemblées avant le départ pour une ultime parade, Julien s'emploie à calmer ses hommes ; mais plus il les exhorte, leur conseille l'obéissance, accueille leurs plaintes avec compréhension, plus leur fureur s'exaspère d'être arrachés à un si bon chef. Le soir l'émeute éclate. Les soldats insurgés prennent leurs armes et viennent cerner le palais, hurlant : « Julian! — Augoustous! Julian! — Augustous! » « Julien Auguste! » C’est-à-dire : « Julien empereur! »
Les hommes qui accèdent aux hautes charges d'État ont coutume de protester qu'ils ont cédé à la pression de leurs amis et au devoir qu'on leur en faisait. Pour une fois ce fut vrai. Jamais prince ne se trouva devant un choix plus clair et plus immédiat entre le pouvoir suprême et la mort. Car les soldats l'eussent sûrement massacré si, refusant, il les eût trahis.
Toute la nuit pourtant, Julien hésite, méditant devant une fenêtre ouverte, demandant à Jupiter, « maître des rois et de la planète qui distribue les pouvoirs », de lui inspirer sa décision. Donnait-elle, cette fenêtre, sur le pilier des nautes ? Au matin, il sort du palais. Des milliers de voix lui réclament réponse. Il tente encore d'apaiser les troupes, assurant qu'il obtiendra pour elles la compréhension et la clémence de l'empereur. Mais on ne veut d'autre empereur que lui. On l'élève sur un bouclier de fantassin. Pour la première fois un empereur romain était hissé sur le pavois, à la mode franque. Et cela se passait sur le sol même qui forme le parvis de Notre-Dame!
Comme on ne trouvait pas de diadème pour couronner Julien, on lui suggéra d'emprunter celui de son épouse. Julien refusa de commencer son règne sous une parure de femme. Quelqu'un proposa qu'on se servît d'une pièce de harnachement en argent doré, qui ornait le poitrail d'une monture d'officier. «Je ne veux pas non plus, répondit Julien, d'une parure de cheval. » Finalement ce fut le collier d'or dont était décoré un porte-enseigne — une cravate de commandeur, en somme — qu'on lui serra autour du front.
Les mêmes troupes qui s'étaient si violemment opposées au départ se mirent en route joyeusement avec lui, en juillet 360, vers Constantinople. Les deux empereurs, l'un parti de Lutèce, l'autre de Syrie où il réprimait des troubles, avançaient à la rencontre l'un de l'autre, quand Constance mourut, désignant in extremis son rival comme son successeur légitime. Julien devait vivre deux ans encore pour finir, au retour d'une foudroyante campagne contre l'armée perse, mortellement blessé dans les déserts d'Asie qui avaient été, déjà, funestes à Alexandre le Grand. Il avait trente et un ans. Son destin illustra la règle qu'il s'était donnée : « Mieux vaut bien faire peu de temps que mal faire longtemps. »
Paris, oublieux Paris, où est le monument, la statue,
la place qui rappelle le souvenir de ton premier empereur, ton premier « bien-aimé », ce jeune homme qui te venait de Byzance, te sauva de l'invasion, te choisit pour gouverner et fut proclamé dans tes murs ? Ce « païen » fut meilleur prince, plus sage, plus avisé, plus humain, que beaucoup de cruels dévots.
Qu'on n'invoque pas l’éloignement des temps pour excuser pareille infidélité de la mémoire : quatre-vingt-dix ans à peine séparent Julien César de sainte Geneviève, moins qu'il ne s'en est écoulé depuis la guerre de 1870 jusqu'à nous.
Sources : Maurice Druon – Paris de César a saint Louis – Editions Hachette, 1964.
Testvdo - Giovani cuori
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Un militaire témoigne : « Les orpailleurs préfèrent venir en Guyane où ils ne risquent qu’un contrôle d’identité » [entretien]
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19/07/2019 – 17h00 Montpellier (Lengadoc Info) – Ce mercredi, trois militaires, le sergent-chef Roellinger et les caporaux-chefs Vandeville et Guyot du 19ème Régiment de Génie sont décédés et 5 autres ont été blessés en Guyane alors qu’ils participaient à la mission « Harpie ».
Pour en savoir plus Lengadoc Info est allé à la rencontre de Jean*, un militaire français qui a participé à cette mission récemment.
Lengadoc Info : Est-ce que vous pouvez nous en dire plus sur les circonstances de la mort de vos camarades ?
Jean : D’après les éléments que j’ai pu avoir, nos trois camarades sont décédés alors qu’ils s’apprêtaient à faire exploser un tunnel creusé par les orpailleurs. Ils appartenaient au 19ème RG qui est un régiment du Génie. Leur boulot consiste à explorer les galeries souterraines creusées par les orpailleurs. On appelle ça la « fouille ». Lors d’une de ces fouilles, il semble qu’il y ait eu un retour de gaz au fond de la galerie. Il faut attendre les rapports d’enquête pour en savoir plus…
Lengadoc Info : En quoi consiste la mission « Harpie » de l’Armée Française sur le territoire de la Guyane ?
Jean : En fait, nous sommes en patrouille conjointe avec la Gendarmerie. Notre mission consiste en de la traque de « garimpeiros », ces brésiliens qui font des incursions en territoire guyanais pour chercher de l’or de manière tout à fait illégale et extrêmement polluante. Nous, on s’occupe de la traque et une fois qu’on les a attrapés c’est la Gendarmerie qui prend le relai. Il y a une procédure qui est mise en place, soit ils relèvent leur identité et les « garimpeiros » sont relâchés dans la foulée, soit ce sont des grosses têtes du trafic qui sont transportés en hélicoptère ou en pirogue pour une procédure judiciaire. Il faut préciser que tout ça se passe en pleine jungle à plusieurs jours de la civilisation…
Les orpailleurs organisent leur installation en deux camps. La zone de travail et la zone vie appelée « curhotel ». Cette dernière est la zone de repos pour les travailleurs où les prostituées préparent les repas et exercent leur métier. Quand nous arrivons sur zone et que nous tombons directement sur ce fameux « curhotel », nous mettons en place un dispositif pour les contrôler. En général, les personnes présentes se laissent faire. Ce sont des pauvres gens et la situation n’est pas tendue. Si nous tombons sur une zone de travail, on met en place un dispositif et on procède aux interpellations. Le seul moment où c’est chaud c’est lorsqu’il y a une levée d’or. Là c’est autre chose, les gars sont tendus, ils sont calibrés, fusils à pompe… ou si c’est vraiment un très gros site, avec des kalachs et là c’est très tendu parcequ’ils veulent protéger leur butin. Il y a régulièrement des échanges de coups de feu entre eux et nous.

Lengadoc Info : Combien de temps dure une de ces traques ?
Jean : La durée de la traque en jungle est très variable. On peut partir pour deux jours ou carrément une semaine en autonomie complète. On part en pirogue de la base de Maripasoula à la frontière du Surinam. Les brésiliens qui viennent orpailler ne passent pas directement du Brésil à la Guyane, ils passent par le Surinam puis pénètrent en Guyane parce que la législation est différente. On part en pirogue, c’est le moyen de déplacement principal en Guyane, les routes sont inexistantes… lorsqu’on atteint une des zones préalablement reconnue par hélicoptère, on gare les pirogues et on fait des percées dans la jungle. On passe des journées à collecter du renseignement, des traces de passage des « garimpeiros ». Les pilotes des pirogues sont des locaux, ils nous aident dans la collecte du renseignement. « Là il y a quelque chose de pas normal, l’eau a changé de couleur, on dirait qu’il y a du mercure** ». Moyennant un petit billet, ils s’avèrent de précieux atouts dans notre traque. On se base sur du renseignement militaire mais également sur du renseignement ouvert auprès de la population.

Lengadoc Info : Est-ce que la lutte contre l’orpaillage clandestin est la seule mission dont l’armée française s’occupe ?
Jean : La mission « Harpie » n’est pas la mission principale. Le but des forces françaises reste avant tout la protection du site aérospatial situé à Kourou. Ce sont les légionnaires qui en sont chargés. C’est de cette base que sont lancées les fusées Ariane…
Lengadoc Info : La mission « Harpie » est-elle une mission dangereuse ?
Jean : Les 4 mois que j’ai passé sur place, ça a été très chaud ! C’est très variable. Je dirai même que ça dépend des saisons… Parfois le niveau de l’eau des fleuves monte considérablement, c’est le moment où les « garimpeiros » en profitent pour passer en Guyane depuis le Surinam. Les soldats du Génie avaient mis en place un barrage fluvial pour les empêcher de passer. Mais les « garimpeiros » c’est à la vie à la mort, ils veulent passer coûte que coûte quitte à défourailler. Il faut bien avoir à l’esprit que sur place, c’est le far-west alors que c’est un département français. Les lois françaises sont très peu appliquées… C’est d’ailleurs pour ça que les « garimpeiros » viennent orpailler en Guyane plutôt que le faire chez eux. Au Brésil les autorités font un passage en hélicoptère au-dessus des zones exploitées et préviennent au mégaphone qu’ils repassent au bout d’une demi-heure pour vitrifier la zone. Et ils le font ! Les orpailleurs ne sont pas idiots et préfèrent venir en France où ils ne risquent qu’un contrôle d’identité par les gendarmes…
* Le nom a été modifié
** Le mercure est un composé servant à amalgamer l’or. Pour 1 kilo d’or, 1,3 kilo de mercure est utilisé et engendre une pollution qui impacte toute la chaine alimentaire…
Photos : DR
Lengadoc-info.com, 2019, dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine.
Bataille de rue entre immigrés à Fleury (vidéo)
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I-Média n°307 – Censure des prénoms : l’aveu des médias
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A Lyon, la police fuit devant la racaille immigrée
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LE MONOTHÉISME PAR A. DANIELOU
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L'illusion monothéiste est l’une des caractéristiques des religions du Kali Yuga. Les techniques et les rites qui nous permettent de prendre conscience de la présence des êtres subtils doivent tenir compte de la totalité de l'être humain et de sa place dans le cosmos. Le principe du monde est indéfinissable, mais toute existence implique la multiplicité. Le Principe est au-delà de la manifestation, au-delà du nombre, au-delà de l'unité, au-delà du créé. « II n'est saisissable ni par l'œil, ni par la parole, ni par les autres sens, ni par l'ascèse ou les pratiques rituelles. » (Mundaka Upanishad, 111,1,8.)
Le divin est défini, dans la philosophie shivaïte, comme « ce en quoi les contraires coexistent ». Nous trouvons la même définition chez Héraclite. « L'union des contraires » (coincidentia oppositarum) était pour Nicolas de Cusa la définition la moins imparfaite de Dieu.
L'homme, faisant partie du créé, ne peut concevoir ou connaître que les aspects multiples de la divinité. Le monothéisme est une aberration du point de vue de l'expérience spirituelle. Issu d'une conception cosmologique qui aboutit à l'idée d'une cause première, ou d'ailleurs d'un dualisme premier, le monothéisme ne saurait s'appliquer à la réalité de l'expérience religieuse. On ne saurait communiquer avec la cause première de l'univers, au-delà des galaxies, pour recevoir des instructions personnelles d'ordre pratique. Une telle simplification fait partie de ce que les Hindous appellent « la métaphysique des imbéciles » (anadhikâri védânta).
Métaphysiquement, le nombre « 1 » n'existe pas, si ce n'est pour représenter un partiel ou une somme, car rien n'existe que par rapport à quelque chose d'autre. L'origine du monde ne peut être attribuée qu'à l'opposition de deux principes contraires et à la relation qui les unit. Le premier des nombres est donc le nombre « 3 », représenté dans la cosmologie hindoue par une trinité dont la signature se retrouve dans tous les aspects du créé, mais dont les principes composants ne sauraient être perceptibles ou concevables que dans leurs manifestations multiples. Les puissances subtiles que nous pouvons appeler des dieux ou des esprits, dont nous pouvons percevoir la présence, qui peuvent concerner le monde des vivants, sont innombrables comme les formes mêmes de la matière et de la vie auxquelles elles président.
Le principe lui-même ne peut être personnifié. « Seul, l'adepte (dhirah), par la connaissance supérieure, arrive à concevoir la présence en toutes choses de ce qui ne peut être perçu ni appréhendé, qui est sans attaches ni caractéristiques, qui n'a ni yeux, ni oreilles, ni mains, ni pieds, qui est éternel, multiforme, omniprésent, infiniment subtil et immuable, la matrice des êtres. » (Mundaka Upanishad, I, I, 6.)
La simplification monothéiste semble issue d'une conception religieuse de nomades, née chez des peuples qui cherchent à s'affirmer, à justifier leur occupation de territoires et leurs conquêtes. Le dieu est imaginé à l'image de l'homme. Il est réduit au rôle d'un guide qui accompagne la tribu dans ses migrations, donne des instructions personnelles à son chef. Il ne s'intéresse qu'à l'homme et, parmi les hommes, qu'au groupe « des élus ». Il devient une excuse facile à la conquête, au génocide, à la destruction de l'ordre naturel, comme nous pouvons l'observer tout au long de l'histoire. A l'origine, il n'exclut pas les dieux des autres tribus, « les faux dieux », mais uniquement pour les opposer, les détruire, et imposer sa domination et celle de « son peuple ». Nous pouvons suivre ce passage du polythéisme à l'exclusivisme, puis au monothéisme dans l'évolution de la religion du peuple hébreu.
Tout homme peut arriver par des pratiques extatiques à entrer en contact avec le monde mystérieux des esprits, monde dont la nature reste toujours indéfinissable et incertaine. Ce sont les soi-disant « prophètes », qui prétendent communiquer directement avec un dieu personnel et unique, édictant des règles de conduite qui ne sont en fait que des conventions sociales et n'ont rien à voir avec la religion ou le domaine spirituel, qui ont été les principaux artisans des déviations du monde moderne. Le monothéisme est contraire à l'expérience religieuse des hommes ; il n'est pas un développement naturel, mais une simplification imposée. La notion d'un dieu, qui, ayant créé le monde, attendrait quelques millions d'années pour enseigner aux hommes, avec un retard difficilement excusable, la voie du salut, est évidemment une absurdité.
Les religions monothéistes ont toujours pour point de départ la pensée, l'enseignement d'un homme, qu'il se dise ou non le messager, l'interprète d'une puissance transcendante qu'il appelle dieu. Ces religions s'expriment en dogmes, en règles concernant la vie de l'homme. Elles deviennent inévitablement politiques et forment une base idéale pour les ambitions expansionnistes de la cité. Parmi elles, le Judaïsme, le Bouddhisme, le Christianisme et l'Islam sont théistes, le Jaïnisme et le Marxisme sont athées.
Adopté par le Judaïsme — qui ne fut pas monothéiste à l'origine —, le concept du « dieu unique » à figure humaine est en grande partie responsable du rôle néfaste des religions ultérieures. Moïse, influencé probablement par les idées du pharaon Akhaténon, fit croire au peuple juif en l'existence d'un chef de tribu qu'il appelait le « dieu unique » et duquel il prétendit recevoir des instructions. Mohammed devait plus tard se comporter de même. Ces imposteurs sont à la source de la perversion religieuse du monde sémitique et judéo-chrétien. Ce « dieu », dont tant d'autres après eux ont prétendu interpréter les intentions jusque dans les domaines les plus relatifs, a servi de prétexte et d'excuse à la domination du monde par divers groupes d’« élus » et à un orgueilleux isolement de l'homme par rapport à l'œuvre divine.
L'impertinence et l'orgueil avec lesquels les « croyants » attribuent à « dieu » leurs préjugés sociaux, alimentaires, sexuels, qui d'ailleurs varient d'une région à l'autre, seraient comiques s'ils n'aboutissaient pas inévitablement à des formes de tyrannie, de caractère purement temporel. L'obligation de se conformer à des croyances et des modes d'action arbitraires est un moyen d'avilir et d'asservir la personnalité de l'individu, dont toutes les tyrannies, religieuses ou politiques, de droite ou de gauche, ne savent que trop bien se servir.
LE PROBLÈME CHRÉTIEN
II faut distinguer le Christianisme des autres religions monothéistes, car, bien qu'il soit devenu un exemple typique des religions de la cité, il n'est pas certain qu'il représente l'enseignement réel du Christ lui-même dont il se réclame. Le message de Jésus s'oppose à celui de Moïse et, plus tard, de Mohammed. Il semble avoir été un message de libération et de révolte contre un Judaïsme devenu monothéiste, desséché, ritualiste, puritain, pharisien, inhumain. Sous sa forme romaine, le Christianisme s'opposa d'abord à la religion officielle de l'Empire comme il s'était opposé au Judaïsme officiel, à la religion d'État. Nous ne savons pas grand-chose des sources de l'enseignement de Jésus, de son initiation, de son séjour « dans le désert » vers l'Orient. Le mythe chrétien apparaît très lié aux mythes dionysiaques. Jésus, comme Skanda ou Dionysos, est fils du Père, de Zeus. Il n'a point d'épouse. Seule la déesse mère trouve place auprès de lui. Il est entouré de ses fidèles, de ses bhaktas qui sont des gens du peuple, des pêcheurs. Son enseignement s'adresse aux humbles, aux marginaux. Il accueille les prostituées, les persécutés. Son rite est un sacrifice. C'est dans la tradition orphique que la passion et la résurrection de Dionysos occupent une place centrale. C'est à travers l'Orphisme que nombre de « miracles » de Dionysos furent attribués à Jésus. Divers aspects de la légende du Dionysos orphique se retrouvent dans la vie de Jésus. Le parallèle est évident entre la mort et la résurrection du dieu et celle du Christ.
Les mythes et les symboles liés à la naissance de Jésus — son baptême, son entourage, son entrée à Jérusalem sur un âne, la Cène (rite du banquet et du sacrifice), la Passion, la mort, la résurrection, les dates et la nature des fêtes, le pouvoir de guérir, de changer l'eau en vin — évoquent inévitablement des précédents dionysiaques.
Il semblerait donc que l'initiation de Jésus ait été une initiation orphique ou dionysiaque, et non pas essénienne comme on l’a parfois suggéré. Son message, qui représente une tentative de retour à la tolérance, à un respect de l'œuvre du Père Créateur, fut totalement dénaturé après la mort de Jésus. Le Christianisme ultérieur en est, en effet, exactement l'opposé, avec son impérialisme religieux, son rôle politique, ses guerres, ses massacres, ses tortures, ses bûchers, ses persécutions des hérétiques, sa négation du plaisir, de la sexualité, de toutes les formes d'expérience de la joie divine. Cela n'est pas apparent à ses débuts. Les Chrétiens furent accusés de sacrifices sanglants, de rites érotiques et orgiastiques. Il est difficile de savoir sur quoi ces accusations étaient fondées. Elles seront répétées en ce qui concerne les organisations de caractère mystique, initiatique, plus ou moins secrètes, qui cherchèrent à perpétuer le Christianisme originel. De telles sectes tendent toujours à reparaître dans le monde chrétien, même si, séparées de leur tradition originelle, il s'agit le plus souvent de tentatives naïves, aisément exploitées et perverties.
Nous retrouvons le symbolisme trinitaire hindou à la base de la Trinité chrétienne. Le Père, du fait même qu'il a un Fils, représente le principe générateur, Shiva, le Phallus. Le Fils est le protecteur qui s'incarne dans le monde pour le sauver comme Vishnou et ses avatâras. Le Saint-Esprit, « qui procède du Père et du Fils », est l'étincelle qui unit les deux pôles. Il est appelé Brahmâ, l'Immensité. Le Fils, comme Vishnou, est l'équivalent de Shakti, le principe féminin, la Déesse. Il est donc d'une certaine façon androgyne. Son culte se mélange à celui de la Vierge Mère. Les efforts de l'Église pour dissimuler ses sources ont abouti à l'oubli de la signification du mythe chrétien et conduit à des interprétations matérialistes pseudo-historiques dépourvues de tout sens universel.
Le Polythéisme reste toutefois sous-jacent dans le monde chrétien où l’on remplace simplement les noms des anciennes divinités par des noms de saints. Comme le Bouddhisme du Mahâyâna, le Christianisme a assimilé de nombreux rites, symboles et pratiques des anciens cultes auxquels il se substitua. Il n'existe pratiquement aucun sanctuaire chrétien qui soit dédié à « Dieu ». Tous sont sous l'égide de la Vierge Mère ou d'innombrables divinités appelées des saints. Dans un milieu polythéiste, le Christianisme se fond aisément dans la religion traditionnelle, comme on peut l'observer par exemple dans la religion de l'Inde populaire où l'on invoque tantôt la Vierge, tantôt la déesse Kâli, où se confondent le culte de Skanda ou de Krishna-enfant et celui de l'enfant Jésus, où l'esprit (bhûta), qui prend possession des participants au cours des cérémonies de danse extatique, prend le nom d'un saint chrétien quelconque.
Le Christianisme n'est devenu une religion importante qu'à partir du moment où il servit d'instrument à la puissance impériale de Rome. Longtemps, le Dionysisme et ses variantes lui disputèrent la primauté. N'oublions pas que les Dionysiaques de Nonnos datent du Ve siècle de notre ère. C'est à partir du IVe siècle que Constantin décida d'utiliser l'Église comme moyen d'unification de l'Empire. L'histoire religieuse du monde et l'évolution du Christianisme lui-même auraient été tout autres si ce choix politique n'était pas tombé sur cette foi nouvelle.
Le Christianisme devint un instrument de conquête et de domination du monde comme le Bouddhisme l'avait été pour les empereurs indiens. Cette forme d'action s'est perpétuée jusqu'à nos jours, permettant d'éliminer les cultes et les dieux autochtones de l'Europe et du Moyen-Orient, et plus tard d'étendre cette action au monde entier, privant les peuples de leurs dieux, donc de leur force, de leur personnalité, les réduisant à un état de dépendance morale et rituelle, prélude de leur complète annexion et assimilation. L'Amérique « latine » en est un exemple récent. L'Islam, puis le Marxisme ont aujourd'hui pris la relève.
Les missionnaires chrétiens, souvent mandatés par des gouvernements athées, comme ce fut le cas pour la France — qui par ailleurs, sous la IIIe République, avait banni les congrégations religieuses —, ont été l'élément le plus puissant de la dépersonnalisation des peuples conquis et de leur asservissement au conquérant. L'excuse religieuse permit l'extermination des éléments réfractaires qui restaient attachés à leur culture, à leurs traditions, à leurs dieux. Le Christianisme ultérieur, « religion typique du Kali Yuga » (J. Evok, Le Yoga tantrique, p. 19), est à peu près l'antithèse de ce que nous savons des enseignements du Christ. Il représente essentiellement la religion de la cité, de caractère social et moraliste. « Si nous séparons l'Évangile de l'Église, celui-ci devient fou », écrivait Jean Daniélou dans son dernier livre, montrant à quel point l'Église s'est éloignée du message de Jésus, qu'elle ignore et rejette en fait.
L'Islam a utilisé le même monothéisme primaire et le même puritanisme agressif comme moyens de conquête et de domination. Dans l'Inde, soumise à la domination islamique, puis chrétienne, le Sikhisme d'inspiration musulmane, puis l'Arya Samâj de Dayânanda Sarasvati et le Brahmo Samâj de Dévendranâth Tagore (père du poète), et enfin le Gandhisme avec ses tendances monothéistes, son puritanisme, sa sentimentalité, inspirée des missionnaires chrétiens, sont des manifestations récentes de ces mêmes tentatives d'adaptation de la religion traditionnelle en se conformant aux préjugés sociaux des conquérants afin soi-disant de mieux pouvoir les combattre. Cela toutefois devait aboutir à des tragédies culturelles et humaines. Le culte marxiste, qui tend aujourd'hui à se substituer au Christianisme, ne s'intéresse qu'à l'homme social et empêche son épanouissement individuel. Il représente l'aboutissement de cette tendance. Il est l'antithèse absolue du Shivaïsme et du Dionysisme.
Le message de Jésus est-il récupérable ? Ce n'est pas impossible. Il faudrait pour cela un retour à un Évangile moins sélectif et la redécouverte de tout ce que l'Église a soigneusement caché et détruit de ses sources et de son histoire, y compris les textes évangéliques soi-disant apocryphes dont certains sont plus anciens que les Évangiles reconnus par l'Église. Cela permettrait de revenir à ce que l’enseignement du Christ a pu être en réalité, c'est-à-dire une adaptation pour un monde et une époque particulière de la grande tradition humaine et spirituelle, dont le Shivaïsme et le Dionysisme représentent l'héritage. Le Christianisme originel ne s'est complètement séparé de ses sources que tard. Il a longtemps abrité des sectes initiatiques et mystiques continuant les pratiques dionysiaques. Il n'est pas absolument exclu qu'il puisse retrouver son sens primordial. Dépouillée des fausses valeurs dont, depuis saint Paul, on a entouré son enseignement, la personne du Christ peut éventuellement être réincorporée dans la tradition shivaïte-dionysiaque. Cela évidemment ne peut se faire qu'en dehors de ceux qui osent prétendre être les représentants de « Dieu » sur la terre et les interprètes exclusifs de « Sa » volonté. Une religion véritable ne peut être fondée que sur un humble respect de l'œuvre divine et de son mystère. Il est étrange que ce soit aujourd'hui la science athée, dans son effort pour comprendre sans préjugé la nature du monde et de l'homme, qui soit moins éloignée d'une religion véritable que le dogmatisme aberrant des Chrétiens.
« On dit que l'Occident moderne est chrétien, mais c'est là une erreur. L'esprit moderne est anti-chrétien parce qu'il est essentiellement anti-religieux... L'Occident a été chrétien au Moyen Age, mais ne l'est plus. » (René Guenon, La Crise du monde moderne, p. 111-112.) C'est en effet à partir des environs de l'an 1000 qu'apparaît l'idée que l'homme est capable de dominer le monde, de rectifier la création, de donner en quelque sorte un coup de main à Dieu. Cela représente une transformation profonde dans l'attitude du monde chrétien. C'est donc en dehors des églises que le Christianisme pourrait redevenir, en se rattachant à ses sources, une religion véritable, c'est-à-dire universelle, religion de l'homme tout entier, de l'homme qui retrouve sa place dans le monde naturel et rétablit ses rapports avec le monde des esprits, de la nature et des dieux. Le dernier à le comprendre dans le monde chrétien fut saint François d'Assise. Une religion est en principe une méthode, une manière de se rapprocher du divin.
Une religion vraie ne peut pas être exclusive, ne peut pas prétendre détenir la seule vérité, car la réalité divine a de multiples aspects, et les voies qui mènent au divin sont innombrables.
Alain DANIELOU
Sources : A. Daniélou – Shiva et Dionysos – Editions FAYARD 1979.
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