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La situation catastrophique en Nouvelle-Calédonie agite la métropole. Nous partageons avec les lecteurs de Polémia une analyse de Jean-Yves Le Gallou et un texte de Pierre Pierre Boisguilbert.

1/ Ethnodifférentialiste

Chacun chez soi et les vaches seront bien gardées. Les Canaques sont le peuple historique là-bas, les Gaulois ici.


Mais renoncer à Nouméa ne nous fera pas forcément récupérer la Seine-Saint-Denis ! Avoir abandonné l’Algérie française n’a pas empêché l’algérianisation de la France.

2/ Racialiste

Il y a une guerre idéologique menée partout dans le monde contre les Blancs (décolonisation, expulsions, discrimination négative, culpabilisation, etc.).
Ce racisme-là n’est pas plus acceptable qu’un autre. Et « Save the white race » est aussi légitime que « Black lives matter ».

3/ Géopolitique

Beaucoup de puissances étrangères (Chine, USA et potentiellement la Russie ?) veulent éliminer la France du Pacifique. Fermer les yeux est une preuve de faiblesse.

Conclusion

Ne soyons pas « bisounours » : défendons notre identité ET notre souveraineté. Préservons nos intérêts. Ne nous laissons pas dicter la loi par des voyous. Et ne culpabilisons pas : l’identité culturelle canaque est respectée, juste corrompue par l’assistanat.

 

Nouvelle-Calédonie : un caillou dans la chaussure de Macron par Pierre Boisguilbert

Ils sont de retour. Ceux qui poignardaient dans le dos nos héros d’Indochine et ceux qui portaient les valises des terroristes du FLN. Pour eux, la Nouvelle-Calédonie est une aubaine. En cette époque de wokisme, d’indigénisme et de décolonialisme, ils pensent avoir la preuve que la France reste un oppresseur colonial. Alors, bien sûr, comme ils ne savent rien, ils mélangent tout. La Nouvelle-Calédonie, c’est entre l’Indochine et l’Algérie, mais surtout c’est Gaza. C’est un peuple autochtone victime du colonialisme. L’insurrection est le fait d’émeutiers très jeunes ayant trouvé un prétexte pour piller et démolir ce que la présence française a construit avec l’aide des Kanaks. Le président Macron en est largement responsable. Pour lui, le dialogue, c’est après qu’il a décidé. Méthode fatale dans un territoire auquel il ne comprend rien. Macron, qui a du mal à définir l’identité historique française, n’a aucune chance de parler la langue des chefs coutumiers. Pourtant, la palabre interminable, il connaît, mais la palabre, c’est avant, pas après.

Le texte législatif en cause veut rétablir une égalité dans le droit de vote qui avait été gelée. Le Conseil d’État, pourtant si peu susceptible d’avoir une approche néo-coloniale du droit, a validé cette nécessité démocratique. Un citoyen français qui n’a pas le droit de voter en France, c’était tout de même curieux pour ces impeccables républicains. Mais il est vrai que, le vote étant largement communautaire dans ces antipodes, et les Kanaks étant minoritaires si tout le monde vote, leur chance d’obtenir par le scrutin les commandes ou l’indépendance se trouve réduite quasiment à néant. La démographie, une fois de plus, est la limite dans un pays ethnisé, et l’universalisme bute dans ce territoire sur le tribal. Comment le président de la start-up nation pourrait-il le comprendre ?

Mais la démographie change également la donne pour les Caldoches et autres Européens ou Mélanésiens. La Nouvelle-Calédonie est un territoire de peuplement comme le furent la Nouvelle-Zélande, l’Australie et l’Amérique surtout du Nord. Les Kanaks ont été plusieurs fois très durement traités mais ils l’ont été moins que les autres peuples premiers, notamment les Indiens d’Amérique. Si en Algérie les Européens avaient été majoritaires, l’histoire, bien sûr, n’aurait pas été la même. Les nouveaux idiots utiles de la lutte contre le colonialisme du bout du monde devraient l’intégrer dans leur volonté de nuire à leur pays qu’ils haïssent. Il n’en reste pas moins que ce sont tous les territoires de l’outre-mer qui sont maintenant menacés. Leur avenir, plus que Gaza, devrait devenir un thème majeur des élections européennes. C’est à la droite toutes tendances confondues de l’imposer et de surmonter les complexes imposés par l’idéologie gaucho-médiatique et décoloniale pour l’intérêt de la France. La Nouvelle-Calédonie, un caillou pour Macron mais un levier pour l’union des droites. Il n’est pas certain que cette opportunité soit assumée.

Jean-Yves Le Gallou et Pierre Boisguilbert
17/05/2025

Source : © POLÉMIA

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