Je salue la belle victoire identitaire qu’est l’élection, en Corse, des nationalistes Gilles Simeoni, Président de l’Exécutif, et Jean-Guy Talamoni, Président de l’Assemblée.
Une victoire devant laquelle les politiciens jacobins, de droite et de gauche, restent cois. Parce qu’ils n’ont rien à dire ? Plutôt, en fait, parce qu’ils savent que c’est leur défaite, à tous. Et parce qu’ils craignent la contagion : les Corses ont osé, leur ténacité a fini par payer et cela pourrait donner de dangereuses idées à ceux qui, sur d’autres terres, sont eux aussi viscéralement attachés à leur identité. En Catalogne du Nord, au Pays Basque, en Alsace, en Bretagne, en Flandre… ailleurs encore, car l’étincelle identitaire est capable d’allumer bien des brasiers.
Pierre VIAL