Catégorie : Chroniques, par Pierre Vial
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Le 13 février 2006 était retrouvé, agonisant, un jeune Juif de 23 ans, Ilan Halimi enlevé le 21 janvier et sauvagement torturé, durant trois semaines par une « bande ethnique » dirigée par l’ivoirien Youssouf Fofana. La motivation principale de cet acte inqualifiable, dont les auteurs ne méritent aucune circonstance atténuante, est crapuleuse : il s’agissait de soutirer à la famille et à la communauté du jeune Ilan une substantielle rançon de 450 000 euros. Mais l’appartenance massivement musulmane et maghrébo-africaine des membres de cet auto proclamé « gang des barbares » a fait retenir par les autorités la qualification d’agression antisémite comme circonstance aggravante à la suite des multiples mises en demeure des instances représentatives de la communauté juive.

 

Avant de faire quelques remarques sur le contexte de cette lamentable affaire, redisons encore une fois clairement combien le meurtre après torture d’Ilan Halimi est un acte abject qui ne peut que révulser le cœur de tout homme normalement constitué. La motivation raciste de cet acte de barbarie ne peut également que toucher les Gaulois que nous sommes, victimes depuis des années de persécutions et agressions diverses qui n’ont pas eu jusqu’ici l’heur d’émouvoir l’opinion publique.

 
 

Ce dernier point, nous force d’ailleurs à constater qu’il semble y avoir deux poids et deux mesures dans le traitement des victimes. Lorsqu’un jeune Juif est assassiné, on assiste à juste titre à une impressionnante mobilisation de toutes les autorités et corps constitués. Lorsqu’un Gaulois est assassiné dans des conditions approchantes et avec des motivations toutes aussi racistes (pensons, par exemple, à l’assassinat de Jean-Claude Irvoas le 27 octobre 2005 à Epinay en marge d’émeutes où le racisme anti-blanc était au premier plan), ce n’est qu’un fait divers banal qui traduit au mieux un malaise social dont, au pire, ledit Gaulois est souvent accusé lui même porter une part de responsabilité pour n’avoir pas su intégrer ces « chances pour la France » que constituent les immigrés africano-musulmans et leurs descendants. Au royaume de l’égalité républicaine, certains sont apparemment plus égaux que les autres : tant mieux pour eux.

 

Mais là n’est pas l’essentiel. Ce qui s’est passé illustre une évolution s’affirmant de jour en jour qui voit une part grandissante de la population néo-française céder aux démons d’un antisémitisme de moins en moins caché. Dans cette situation, certains groupes politiques ou idéologiques Juifs portent une lourde part de responsabilité. Après les drames de la Seconde Guerre Mondiale, soucieux d’éviter que ne perdure un face à face entre la communauté juive et une population européenne ethniquement homogène dont justement le caractère homogène était rendu responsable des dérives antisémites passées sans s’interroger sur d’autres causes possibles, ces groupes se sont mobilisés par tous les moyens politiques, idéologiques, économiques et moraux en faveur d’une immigration extra-européenne. En favorisant le métissage et en ruinant l’ancienne homogénéité européenne, cette immigration était censée créer une société à l’américaine où les Juifs, communauté parmi d’autres, seraient désormais à l’abri de toute persécution. En complément, ces mêmes groupes, utilisant le traumatisme de leur communauté, ont œuvré au désarmement identitaire en favorisant les comportements sociaux, démographiques et culturels décadents. Ces mouvements ont été particulièrement actifs en France au point que les projections démographiques qui tiennent compte du différentiel de natalité entre la population d'origine européenne et les autres prévoient que d’ici une quarantaine d’années, les européens blancs pourraient bien être minoritaires sur leur terre d’origine. De toutes façons, ethnocidés culturellement et moralement désarmés, les européens blancs sont désormais incapables de s’opposer massivement à ce mouvement de fond et l’on peut dire que la mission que s’étaient donnée les groupes en question a parfaitement réussi. Peut-être même a-t-elle trop bien réussi.

 

En effet, ces groupes sont partis de l’idée que les populations qu’ils contribuaient à installer en Europe avec des garanties supérieures à celles des autochtones ne feraient jamais le lien entre les communautés juives d’Europe et les évènements géopolitiques du Proche Orient et l’hégémonie du condominium américano-israélien qui a occasionné une fort sentiment d’humiliation des peuples musulmans pour ne pas dire plus. Depuis une dizaine d’années, ce pari est perdu. D’une part, les néo-européens ont pris conscience de la force que leur confère leur nombre et un fort dynamisme démographique. D’autre part, dans un monde où le processus de mondialisation a fait sauter toutes les cloisons étanches et où l’information circule en temps réel, ils ont aussi parfaitement pris conscience des interactions qui existent entre les communautés juives d’Europe et le condominium américano-israélien. Enfin, sur eux, la politique éducative de culpabilisation en s’appuyant sur la Shoah n’a aucun effet, nombreux sont les enseignants à l’avoir constaté.

 

L’évolution qui se dessine pour les communautés juives en Europe est alors peut-être plus inquiétante que celle qui se dessine pour les Gaulois car les comptes à régler sont encore plus chauds. En jouant avec le sort des leurs, les groupes politiques et idéologiques juifs, ont peut-être contribué à créer un monstre plus terrible encore que ceux du passé. Car face à celui-là, les communautés juives seront seules.

 

En effet, la grande majorité des européens est d’une part vieillissante  du fait d’un effondrement démographique voulu et, d’autre part, tellement émasculée quant au caractère, tellement conditionnée à se percevoir moralement et culturellement inférieure et redevable aux immigrés africano-maghrébo-musulmans qu’il ne faut plus compter sur elle pour la moindre réaction de défense. Quant à nous, Gaulois et Européens de racines, si nous avons encore du caractère et le goût du combat, nous avons bien trop à faire pour assurer la survie de nos communautés dans un contexte où nous avons été exclus de toute participation reconnue à la vie politique, culturelle et sociale sous l’effet en particulier de ces groupes politiques et idéologiques juifs pour être d’un quelconque secours. Nous ne sommes pas mobilisables pour entrer dans un conflit qui, en définitive, ne nous concerne pas.

 

Sans doute une certain réalisme face aux menaces de l’avenir devrait conduire à une alliance politique de la communauté juive française et des communautés gauloises, ce qui serait aussi une manière d’enterrer la hache de guerre, mais il ne nous appartient en aucun cas de faire le premier pas en la matière. Car, à ce jour, ce n’est pas nous qui disposons de la réalité des moyens d’actions institutionnels privés ou publics. Mais que ceux qui les détiennent n’oublient pas que, très bientôt la démographie va redistribuer fondamentalement des cartes majeures, ce qui est d’autant plus vrai qu’en démocratie règne la loi du nombre… Déjà des politiciens font leur compte et pratiquent le double langage, mais qu’en sera-t-il dans vingt ans quand les charmantes têtes brunes et noires qui forment de plus en plus les gros bataillons de nos écoles seront électeurs ?

 

A court terme, une grande partie des clés de l’évolution se trouve toujours entre les mains des groupes politiques et idéologiques dont nous avons parlé. Il appartient à leur communauté de les faire évoluer vers plus de réalisme à l’égard des identitaires gaulois en hiérarchisant correctement l’échelle des périls. Un signe fort, serait l’abrogation des lois Pleven-Fabius-Gayssot-Perben. Alors, et alors seulement, les identitaires Gaulois pourraient envisager de mettre de leur côté fin à leurs légitimes griefs.

 
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