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« Venu de Vienne, le vent du boulet a sifflé très près des oreilles des dirigeants européens ». C’est Le Monde, le journal du Système lu par les bobos voulant jouer aux intellos, qui l’écrit (25 mai) au sujet de l’élection présidentielle en Autriche. Et qui ajoute : « Le soulagement sera de courte durée : sous ses différentes variantes, extrême droite, antilibéralisme, nationalisme ou ultraconservatisme, le populisme de droite est aujourd’hui un courant politique ancré en Europe, qui structure la plupart des compétitions électorales ». Il y a là « une progression de fond à travers l’Europe, y compris dans des pays non membres de l’UE comme la Suisse, de partis qui ont en commun l’euroscepticisme, l’hostilité à la mondialisation, un rejet de l’immigration qui va parfois jusqu’au racisme et à la xénophobie, le rejet des élites ainsi qu’une forte critique du féminisme et des droits des homosexuels (…) En Europe comme aux Etats-Unis, ce rejet est particulièrement élevé chez les hommes, en dehors des grandes villes et dans les classes populaires ». En effet, en Autriche, 71% du vote ouvrier s’est porté sur le candidat du FPÖ (Parti de la Liberté d’Autriche).
Cette « grande colère » se manifeste par une chute des partis traditionnels qui, en bons copains-coquins, se tiennent les coudes, comme en Autriche ou en Allemagne (où la « grande coalition « SPD-CDU n’est plus soutenue que par un électeur sur deux, après le traumatisme créé dans l’opinion par le laxisme de Merkel à l’égard des migrants-envahisseurs). Et l’élimination des conservateurs et des sociaux-démocrates à l’issue du premier tour de l’élection présidentielle en Autriche est révélatrice.
Est plus révélateur encore un phénomène que même un observateur aussi avisé que Jean-Yves Le Gallou n’a pas relevé : Alexandre Van der Bellen, le nouveau président de la République autrichienne, doit son élection aux immigrés. Les chiffres sont clairs : il a gagné avec 31.026 voix d’avance ; or il y a 700 000 musulmans en Autriche, dont 270 000 Turcs – et 115 000 d’entre eux, disposant de la nationalité autrichienne, peuvent donc voter. Des bulletins en langue turque appelant à voter Van der Bellen ont d’ailleurs été diffusés. Un autre vote communautariste a joué : Alexandre Van der Bellen a participé en 2012 à une réunion de la « Conférence judéo-musulmane », qui a appelé les 15 000 Juifs d’Autriche à voter contre Norbert Hofer, le candidat du FPÖ.
Celui-ci a annoncé la couleur : son résultat à l’élection présidentielle « représente un investissement pour l’avenir ». C'est-à-dire pour les élections législatives de 2018 avec, au bout, la Chancellerie, c'est-à-dire la réalité du pouvoir. Tous les représentants du Système, à travers l’Europe, savent que la victoire de Van der Bollen est une victoire à la Pyrrhus. Et serrent les fesses.
Pierre VIAL
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« L’élection d’un fils d’immigrés, s’assumant comme musulman, à la mairie d’une capitale de la Vieille Europe est incontestablement remarquable ». Avec ce constat, le journal Le Monde, la voix de la bourgeoisie cosmopolite, est aux anges : Sadiq (sic) Khan, musulman et Pakistanais devenu un Anglais de papier, est maire de Londres (il a eu la chance d’avoir comme concurrent le milliardaire juif Zac Goldsmith…).
Et Le Monde, qui reconnaît que « certes, Londres, ville-monde, est différente du pays profond », assène son credo : « Mais c’est un message qu’on ne dédaignerait pas de voir exporté Outre-Manche ». Eh oui, bien sûr : à quand, enfin, un(e) maire musulman(e) à Paris ? Etape indispensable pour la salutaire destruction d’une identité française et européenne qui est une insupportable entrave à la réalisation d’un monde idyllique car enfin métissé.
Les quotidiens régionaux ne voulaient évidemment pas être en reste pour la diffusion du message prêché par les zélotes parisiens de la dhimmitude. Donc Le Midi Libre écrit que Sadiq Khan « vient de donner une belle leçon à l’Occident » et qu’on « peut saluer l’ouverture d’esprit des électeurs londoniens » en choisissant un homme qui « incarne des valeurs de fraternité et de tolérance ». En oubliant un « détail » : combien d’électeurs londoniens sont-ils d’origine non-européenne ?
Pour être aussi sur la même ligne ethnomasochiste, La Charente libre assure que le vote des Londoniens est « exemplaire pour le reste d’une Europe tentée par les solutions extrêmes contre l’immigration ». Quant à La Montagne elle voit dans l’élection de Sadiq Khan « un espoir d’émancipation ».
Londres est donc devenu un symbole et tous les musulmans qui campent sur le sol européen l’ont bien compris et savourent l’événement : c’est une étape, importante, dans la guerre de conquête qu’ils ont entreprise. Tous les Européens qui ne comprennent pas ou ne veulent pas comprendre cela sont mûrs pour devenir des proies faciles car consentantes.
Pierre VIAL
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Irresponsables, inconscients, incapables : les mots manquent pour désigner les gens qui, en Belgique comme en France, sont censés assumer les réalités du pouvoir. Car ils sont marqués par ce qu’Alain de Benoist, dans l’éditorial du récent numéro de la revue Eléments, appelle « le déni du réel » (sans nous être concertés, nous sommes en plein accord puisque je rappelle, dans l’éditorial du récent numéro de la revue Terre et Peuple, que le divorce entre le Pays réel et le Pays légal n’a jamais été plus vrai qu’aujourd’hui).
Alain de Benoist explique : « Le déni n’est pas l’ignorance, ni même l’aveuglement. C’est tout simplement le refus de voir ce que l’on voit ». Et c’est pourquoi « la gauche progressiste s’est ainsi enfermée dans le déni ». Illustration : « Pendant des années, on nous a successivement expliqué que le mondialisme allait ouvrir à tous des perspectives radieuses, et que la précarisation de l’emploi allait faire reculer le chômage, qu’il n’y a pas de problème de l’immigration, qu’il n’y a d’ailleurs pas plus d’immigrés aujourd’hui que dans le passé, et que c’est en fin de compte une grande chance qu’ils soient aussi nombreux, qu’il n’y a pas non plus de problème de laïcité, pas de problème d’armes dans les banlieues, que les terroristes sont une simple poignée de psychopathes et qu’ils ne peuvent avoir de complices parmi les migrants, que la crise financière est derrière nous, qu’à l’école « le niveau monte », qu’il faut supprimer les frontières ».
Face à l’entreprise terroriste, qui n’en est qu’à ses premières manifestations (les services de renseignement le savent bien), les hommes du Système ne savent que nier les évidences : il ne faut évidemment établir aucun lien entre le terrorisme et l’islam… alors que les tueurs agissent en criant « Allah Akbar ! ». Il faut, aussi, désigner comme des « Belges » ou des « Français » les terroristes dont les noms, fournis par les media, montrent que ces gens ne sont ni Auvergnats ni Wallons.
Terrorisme ? Il y a celui des fous d’Allah. Mais il y a aussi celui, redoutable, qui est mis en œuvre par la dictature du politiquement correct. Lequel fait des ravages chez ces gens anesthésiés, décervelés, qui ne trouvent rien d’autre à faire que pleurnicher et en appeler à « l’amour universel » en allumant leur petite bougie et en déposant leurs petites fleurs. Ce qui est, c’est sûr, la plus efficace riposte aux spécialistes de la kalachnikov…
Les bisounours de Bruxelles, comme ceux de Paris, bêlent leurs bons sentiments et refusent d’accepter l’idée – horrible – que ceux qui ne sont pas capables de se battre pour survivre sont condamnés – et que c’est justice parce que c’est, tout simplement, la loi de la vie.
Et, bien sûr, dans le travail de culpabilisation, de conditionnement et de désarmement mental des Européens, Jorge Bergoglio, alias « le pape François », fait le sale boulot pour lequel il a été choisi en condamnant dans son message de Pâques Urbi et orbi du 27 mars les pays européens accusés de fermer leurs frontières aux migrants (car soucieux de sauvegarder leur peuple). Les Chinois ont raison : le poisson pourrit d’abord par la tête.
Heureusement, le réveil des peuples d’Europe est en marche. Et tant pis pour ceux qu’il faudra laisser au bord de la route, empoisonnés par le virus humanitaire inoculé par les marchands d’utopie.
Pierre VIAL.
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Certains noms portent une lourde charge négative. C’est le cas de Merkel et de Taubira.
Merkel a ouvert toutes grandes les portes de son pays aux envahisseurs. Elle est donc coupable de haute trahison à l’égard de son peuple, en appliquant un programme de destruction du peuple allemand qui est dans la tête des germanophobes de tous acabits depuis très longtemps.
Mais il arrive que le diable porte pierre. Les conséquences de l’invasion et en particulier les événements de Cologne commencent à tirer beaucoup d’Allemands d’une torpeur sciemment entretenue, depuis 1945, au nom d’une soi-disant culpabilité collective. Les Allemands ont les défauts de leurs qualités : respectueux de la loi, de l’ordre, de la hiérarchie, ils ont longtemps considéré que les autorités politiques, religieuses, culturelles qui exigeaient d’eux, sans cesse, une repentance avaient forcément raison.
Mais Merkel – et c’est tant mieux – est allée trop loin. Elle est maintenant « plus isolée que jamais, tant en Europe que dans son propre pays (…) la Suède et l’Autriche viennent de restreindre leur politique d’accueil. La décision, annoncée mercredi 20 janvier par Vienne, qui va plafonner le nombre de réfugiés que le pays est prêt à accueillir (37500 en 2016) a été vécue comme un revers majeur pour Angela Merkel » (Le Monde, 24 janvier 2016).
Gerald Knaus, fondateur du think tank European Stability Initiative, résume ainsi la situation : « L’Allemagne est totalement isolée. Les Européens sont d’autant moins enclins à accepter les solutions de Berlin que beaucoup d’entre eux, même à Bruxelles, sont convaincus que c’est elle qui est à l’origine du problème. Quant à la coopération avec la Turquie, c’est l’Allemagne qui l’a imposée et personne n’y croit. Même pas les Turcs, qui n’ont aucune confiance dans les dirigeants européens ».
Un sondage est révélateur : il indique que 79% des Allemands ET 90% DES ELECTEURS DE MERKEL veulent qu’elle durcisse les conditions d’accueil des réfugiés. Même au sein du Parti populaire européen, qui à Bruxelles regroupe les démocrates-chrétiens et qui est donc la famille politique de Merkel, beaucoup considèrent que l’exemple à suivre n’est pas donné par celle-ci mais plutôt par Viktor Orban, le premier ministre hongrois qui fait face sans complexe à la menace des envahisseurs.
Les agressions sexuelles de Cologne ont provoqué un réveil difficile pour beaucoup d’Européens encore bercés par la chanson douce du « vivre ensemble ». Car la vérité, pénible à admettre, est pourtant maintenant décrite par des observateurs lucides, comme la philosophe Alexandra Laignel-Lavastine. Laquelle déclare, non sans quelques illusions sur les remèdes possibles, dans les colonnes de Valeurs actuelles (21 janvier 2016) : « Il faudra un effort pédagogique colossal pour intégrer ces hommes jeunes issus de sociétés arabo-musulmanes ultraréactionnaires où la femme est considérée comme un être incomplet et inférieur (…) Le fossé à combler, immense, est donc aussi culturel et feindre de l’ignorer est aberrant. Il porte sur un système de valeurs distinct, voire en l’état incompatible avec le corpus libéral européen, notamment sur l’égalité entre les sexes ou la liberté de disposer de son corps (…) Pour revenir à Cologne, il faut comprendre que ces jeunes débarquent de pays largement dominés par une énorme frustration sexuelle masculine et par un mépris tout aussi accusé des femmes émancipées, perçues comme des « putes », la femme occidentale en étant l’archétype. Dans l’univers de référence des agresseurs de la Saint-Sylvestre, une jeune fille sortant boire un verre avec ses copines un soir de fête ne saurait être ni décente ni respectable, il sera donc normal d’y voir une créature offerte à leurs plus vils désirs ». Et elle enfonce le clou, en ce qui concerne l’aberrant aveuglement de tant d’Européens quant aux réalités de l’invasion : « L’effarante inefficacité de la police à protéger les victimes puis à identifier les coupables, le réveil tardif des journalistes, le 2 janvier, le malaise des féministes ne retrouvant pas leur abominable mâle blanc – tout cela démontre, une fois de plus, l’extraordinaire puissance du déni sur les esprits. Nous voulons des immigrés supercools, reconnaissants et respectueux des droits de l’homme comme de la femme, alors nous décrétons qu’ils le sont. Après le choc, les Allemands dessaoulent ».
En France, des événements comme ceux de Cologne sont-ils possibles ? Réponse d’un sondage IFOP (15 janvier) : Oui, pour 83 % des femmes interrogées (dont 75% des électrices de Hollande et 93% de celles de Sarkozy…).
Et la Taubira ? Cette caution multiraciale d’Hollande s’est cramponnée aussi longtemps que possible à la gamelle en se persuadant que le locataire de l’Elysée et celui de Matignon avaient tellement besoin d’elle, pour donner une image colorée du gouvernement, que c’était son assurance contre les accidents de parcours. Mais elle en a trop fait, en négligeant la susceptibilité d’un Manuel Valls qui se la joue de plus en plus à la Robespierre (à bien le regarder, lors de certaines de ses interventions, en particulier au Parlement, on voit bien que réintroduire la guillotine dans les usages politiques ne lui déplairait pas…).
Taubira a dû à ses origines sa carrière politique. Tous ceux qui l’ont approchée de près (elle aura usé quatre directeurs de cabinet en quatre ans… un record) savent qu’elle est invivable, d’une prétention rare et d’une agressivité constante. Elle va maintenant tenter de se donner le rôle de conscience morale d’une gauche qui ne sait plus très bien où elle habite, entre les provocations des excités baptisés « frondeurs », les ralliés sans complexe au libéralisme style Macron, les gamellards prêts à avaler les plus grosses couleuvres pour continuer à vivre confortablement, les anarcho-écolos qui essayent de se jouer un néo 68 un peu pâlichon en crachant sur les CRS. Taubira rêve-t-elle de se déguiser en Jeanne d’Arc d’une hypothétique nouvelle gauche ? On lui souhaite bien du plaisir. Et surtout on attend avec intérêt qu’elle se prenne les pieds dans le tapis.
Pierre VIAL
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Après les agressions subies par des femmes allemandes à Cologne et dans d’autres villes, dont Hambourg, à l’occasion des fêtes de fin d’année, 516 plaintes ont été déposées, pour la seule ville de Cologne, selon la police. Devant l’ampleur des faits, que les autorités avaient dans un premier temps minimisée (parce que les agresseurs étant des migrants, il ne fallait surtout pas mettre en cause l’accueil qui leur a été stupidement fait), ces mêmes autorités ont dû prendre en compte l’indignation qui monte chez les Allemands : Merkel a condamné du bout des lèvres les agressions, pour éviter de se couper de son électorat.
Même hypocrisie en Suède, où la police a fini par reconnaître qu’elle avait caché les agressions sexuelles commises par des immigrés.
En France, silence assourdissant des féministes, des ligues de vertu, des professeurs de morale et des apôtres du vivre ensemble. Quand la réalité est en contradiction avec leurs discours, ils sont aveugles et sourds. Il ne faut surtout pas admettre que pour les violeurs les femmes ne sont que du bétail. Et puis violer une femme blanche n’est-ce pas faire preuve d’un haut degré de conscience anticolonialiste ? N’est-ce pas humilier ces peuples européens que l’on hait (à juste titre, bien sûr, car ils le méritent bien) ?
Une question : en Allemagne les pères, compagnons, fils, frères des femmes agressées sont restés les bras croisés ? Un conseil à ceux qui voudraient imiter les salopards de Cologne : allez donc essayer en Corse… pour voir.
Pierre Vial
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« Agiravant la catastrophe ». Tel est le titre, en forme de SOS, de l’éditorial du quotidien Le Monde du 15 décembre. C’est quoi, « la catastrophe » ? C’est la chute du Système, dont Le Monde est partie prenante au premier chef. Une chute annoncée, comme le sait bien ce journal qui a l’habitude de jouer au professeur de morale pour la clique gauche-droite.
Il devrait se réjouir des résultats du second tour des régionales, présentés en première page sous le titre « Sursis républicain ». Mais c’est le mot « sursis » qui est important. Encore une minute, monsieur le bourreau… Car ces résultats « inquiètent ». Pourquoi ? « Parce qu’ils cachent de plus en plus mal à quel point notre machinerie démocratique est grippée et, surtout, parce qu’ils entretiennent le risque que personne ne se soucie de la réparer avant qu’elle achève de se désintégrer ».
Ces mots traduisent l’anxiété de gens qui se savent embarqués sur le Titanic. De quoi ont-ils peur ? De la colère du peuple, le jour où elle va éclater vraiment, c'est-à-dire pas forcément dans les urnes. Ils ont raison, ces gens, d’avoir peur.
Pierre VIAL
Message personnel : je me réjouis de la défaite de Queyranne, dont j’ai pu apprécier personnellement le sectarisme imbécile et l’outrecuidance qui caractérise les crétins. Et, pour avoir vécu de près, ces dernières semaines, l’aventure des régionales en PACA, je m’autorise une prophétie : l’avenir s’appelle Marion.
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Que voulons-nous ? La destruction du Système qui sert, depuis longtemps, de rente de situation à la droite et à la gauche. Cela s’appelle une révolution. Dire cela ce n’est pas se gargariser d’un grand et beau mot, c’est un constat objectif.
L’espoir d’une révolution, qui a mobilisé nos énergies pendant des décennies, n’en paraissait pas moins quelque peu utopique. Aujourd’hui, la donne a changé. Le champ des possibles s’ouvre. En effet le premier tour des élections régionales a révélé une incontestable montée en puissance des exaspérations, provoquées par un chômage, une insécurité, une immigration-invasion que les hommes de droite et de gauche qui se sont succédé au pouvoir se sont avérés incapables de maîtriser et, bien plus, dont ils sont directement responsables. Ce que bien des gens comprennent.
Nous exagérons ? Alors laissons la parole au Monde, ce quotidien qui tient lieu de journal officiel du Système. Le 8 décembre, prenant acte des « ravages » que constitue le vote FN, il écrit : « Il ne fait pas de doute que la responsabilité des partis qui gouvernent la France depuis des lustres est lourdement engagée. Ils en subissent, aujourd’hui, la sanction. Les uns et les autres ont échoué à sortir le pays du marasme où il se débat. Les uns et les autres n’ont pas su lui proposer un projet de société capable de lui redonner foi en ses atouts, en sa cohésion et en son avenir collectif. C’est vrai de la gauche depuis trois ans et de son impuissance à endiguer la crue sans fin du chômage, en dépit de promesses répétées : avec quelque 700 000 chômeurs de plus depuis mai 2012, et encore 40 000 supplémentaires au mois d’octobre, elle porte le poids de cet échec. Mais la droite au pouvoir durant les dix années précédentes, après l’avertissement sans frais du 21 avril 202, n’est pas davantage à l’abri des responsabilités. Passé l’illusion de l’élection présidentielle de 2007, elle n’a pas su soigner les maux dont nous souffrons. Qu’il s’agisse de l’insécurité économique d’un pays privé, ou presque, de croissance, de l’insécurité sociale qui frappe des millions de ménages en galère, de l’insécurité « culturelle » d’une nation qui doute d’elle-même ou de l’insécurité vitale attisée par le terrorisme, gauche et droite peuvent bien se renvoyer la balle. L’évidence est qu’elles ont été, l’une et l’autre, incapables d’apporter des réponses à la hauteur des enjeux et des dangers ».
Cet état des lieux explique que la crise de confiance à l’égard du Système va durer au-delà d’un scrutin. Celui du premier tour a ceci de positif qu’il est le révélateur d’une situation qui pourrait devenir prérévolutionnaire. En effet, si réussit la mobilisation totale du Système pour empêcher la victoire du FN dans les régions où il est arrivé largement en tête au premier tour, l’électorat frontiste, frustré, amer va prendre conscience de la duperie électorale, contrôlée par les magouilleurs d’une gauche-droite qui ont la trouille d’être déboulonnés et prêts donc à toutes les combines pour garder la gamelle. Et il va être tenté de se radicaliser, ouvrant ainsi de vraies perspectives à une action révolutionnaire. Quels que soient les résultats du 13 décembre, un espoir est né.
Pierre Vial
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Des « Français »… Des « Belges »… Ainsi sont présentés dans les média les cinglés d’Allah qui ont réalisé les massacres du 13 novembre. Pourquoi ces mots ? Parce qu’il ne faut pas dire qui ils sont vraiment, c'est-à-dire des Maghrébins. Ce serait, n’est-ce pas, stigmatiser un certain type de population et mettre à mal la tarte à la crème du « vivre ensemble », ce monument d’hypocrisie. Et puis on martèle : surtout pas d’amalgame. Les cinglés ont tué au nom d’Allah ? Il ne faut pas en conclure hâtivement que l’islam n’est pas une religion d’amour, de paix, de tolérance et de fraternité. Car, bien sûr, les cinglés sont une exception… Sauf que dans les « quartiers » les sympathiques « jeunes issus de l’immigration » considèrent comme des héros les assassins de Daech. Nier cela c’est nier la réalité et donc se faire les complices objectifs des cinglés d’Allah.
Tout est mensonger dans le vocabulaire officiel. On appelle « migrants », « réfugiés » ceux qui sont des envahisseurs, dont les hordes ne respectent rien, tels un nuage de sauterelles, dans les pays européens qu’ils traversent et ceux où ils prétendent s’installer. En « exigeant » tout et le reste. En comptant dans leurs rangs des individus qui profitent du flot migratoire pour se glisser dans son sein, afin d’aller ensuite mettre en place des réseaux terroristes pour semer la terreur chez les Infidèles (c'est-à-dire, pour eux, tous les Blancs). Tout ceci est parfaitement connu des services de renseignement mais qui ont la consigne de se taire.
Devant ces calamités qui s’accumulent les gens censés exercer le pouvoir nous disent qu’il faut défendre nos « valeurs républicaines ». Celles au nom desquelles a été réalisé le génocide des Vendéens et qu’invoquaient dans leur délire ceux qui guillotinaient à tout va ? Celles qui valaient un brevet de patriotisme à ceux qui tondaient des femmes lors de l’Epuration ? Celles qui couvrent pudiquement les malversations en tous genres des copains et coquins qui se partagent le butin acquis sur le dos des Français, au sein de maffias où le fauteuil de l’élu n’est jamais loin du coffre-fort ?
Décidément, pour faire le Grand Ménage, il va y avoir du boulot.
Pierre Vial
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