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44 des 234 migrants de l’Ocean Viking seront expulsés, a assuré notre ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin. Parce que la polémique ne désenfle toujours pas depuis que le navire a accosté le port de Toulon, le 11 novembre. Et, comme à l’accoutumée dans ces situations-là, la même hypocrisie se fait entendre, celle selon laquelle il était impératif de venir en aide à des femmes et des enfants, soi-disant ultra-majoritaires sur le bateau. Toujours est-il que les 234 passagers ont tous demandé l’asile. Puis, de recours en recours, ils finiront par rester définitivement en France. Pire encore : 26 des 44 « mineurs » pris en charge ont fugué le 17 novembre.

C’est d’abord l’idéologie qui anime les ONG, à la manœuvre de ces opérations « coup de poing » ou « prise d’otage morale », qu’il convient de saisir. Prenons également conscience que ces organisations non gouvernementales, qui se chargent de livrer de la main d’œuvre exponentiellement moins chère au patronat européen, et non sans connivence avec les passeurs ou trafiquants d’esclaves, sont financées quasi-intégralement par l’Open society foundations de George Soros, le second organisme philanthropique mondial, avec plus de 30 milliards de dollars injectés depuis 1984, selon, entre autres, l’enquête intitulée Les Réseaux Soros à la conquête de l’Afrique (VA Press, 2017), de Stéphanie Erbs, Vincent Barbé et Olivier Laurent,

En effet, le milliardaire hongro-américain d’origine juive, traumatisé par l’Allemagne nazie (il aurait échappé de justesse à la déportation à l’âge de 13 ans), considère qu’il doit, non sans mégalomanie, être le Moïse de son temps en quelque sorte, autrement dit permettre l’exode massif de nouveaux damnés de la Terre, au nom des droits de l’homme, de la solidarité à l’endroit de ces peuples de l’hémisphère sud en proie directement au « réchauffement climatique ». En réalité, il n’y a là que Green Business, lobbying et volonté farouche de saper, de l’intérieur comme de l’extérieur, les États-nations ainsi que la moindre valeur tant ancestrale que judéo-chrétienne, le tout pour bâtir un nouveau Monde… Le ressentiment comme moteur du vertueux progressisme. D’où les financements de LGBTQIA+, Extinction RebellionBlack Lives Matter, etc. Sur la base de la notion de « société ouverte » empruntée à Karl Popper (1902-1994), auteur de La Société ouverte et ses ennemis (1945).

Popper, dernier grand épistémologue, concepteur de la réfutabilité comme fondement de la théorie scientifique, qui finit par vouloir dénoncer les principes philosophiques du totalitarisme. Une déconstruction déjà l’œuvre contre les figures fondamentales de l’histoire des idées : contre Platon et Aristote, respectivement Marx et Hegel avant l’heure. Pourtant, à présent, ce n’est plus seulement les totalitarismes, mais les démocraties libérales qui sont les plus efficaces manifestations de l’ingénierie sociale ; d’autant plus quand les totalitarismes et moral et idéologique y sont si prégnants. Du reste, la population mondiale a doublé en 50 ans : la barre des 8 milliards d’individus vient d’être franchie. In fine, un nouvel empire s’érige, où le capitalisme financier y trouvera encore son compte, et où les rapports de force démographique sont appelés à être renversés : le Nord doit devenir le Sud, et inversement. Une autre dialectique hégélienne du maître et de l’esclave ; en substance, l’aube de la revanche du tiers-monde, ou quand le dominant deviendra le dominé.

Tel est le terrible projet de Soros. Le chaos !

Henri Feng

Source : Breizh-info.com - 23 novembre 2022

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