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Il n’y aura pas d’assaut sur le dernier bastion de Marioupol, un siège bien hermétique fera l’affaire sans faire couler le sang. 

Sage décision de Poutine, qui a ordonné d’annuler l’assaut sur l’usine d’Azovstal à Marioupol, cette forteresse où sont encore terrés 2000 combattants du bataillon Azov, des civils et sans doute quelques mercenaires étrangers.

Il n’y a pas que la vie des civils qui soit précieuse, celles des soldats l’est tout autant. Et un assaut sur une forteresse enterrée, sans doute truffée de mines, causerait des pertes russes injustifiées. Il suffit de piéger cette résistance ukrainienne parfaitement inutile, en intensifiant le siège de l’usine. 

« Je considère que l’assaut proposé de la zone industrielle n’est pas approprié, j’ordonne de l’annuler. Il faut penser à la vie et à la santé de nos soldats et de nos officiers, il ne faut pas pénétrer dans ces catacombes, et ramper sous terre. Bloquez toute cette zone de manière à ce que pas une mouche ne passe », a déclaré Poutine.

Et prendre ces soldats ukrainiens vivants sera mille fois plus instructif que de détruire leur bunker. Car nul ne sait ce qui se cache réellement dans cette usine, peut-être des secrets bien gardés.

L’acharnement du commandement ukrainien à vouloir sauver les chefs des unités Azov, en montant des opérations-suicides héliportées, laisse supposer que les Russes pourraient faire de belles découvertes compromettantes pour Zelensky et ses complices.

La trentaine de laboratoires de recherche biologique découverts en début de campagne, prouve bien que le pouvoir ukrainien et ses alliés occidentaux ne sont pas « tout blanc ».

Marioupol est enfin libérée après de très durs combats de rue, où les soldats tchétchènes ont dû aller déloger les combattants Azov à la fourchette à escargots. Mais les irréductibles unités nazies refusent toute reddition, pourtant proposée trois fois par les Russes.

Le second du bataillon Azov, demande des garanties de sécurité « au monde civilisé » pour sortir.

Voilà qui ne manque pas de sel de la part d’une unité qui s’est distinguée pendant huit ans par sa barbarie à l’encontre des populations russophones du Donbass. Poutine n’a pas oublié cette sauvagerie inouïe, et c’est même là une des causes de l’offensive russe contre l’Ukraine.

Les mêmes qui dénoncent aujourd’hui des exactions russes avant toute enquête, ont fermé les yeux sur les atrocités ukrainiennes contre les populations russophones que dénonçait Amnesty International. La compassion à la tête du client, c’est une spécialité occidentale.

https://www.ofpra.gouv.fr/sites/default/files/atoms/files/1811_ukr_violences_groupes_ultranationalistes_0.pdf

Les fins stratèges occidentaux n’ont toujours rien compris à ce qui se passe en Ukraine.

Quand ce n’est pas Le Drian qui clame que l’Ukraine peut gagner, c’est Biden qui affirme que Poutine ne réussira jamais à occuper le pays. Mais celui-ci n’en demande pas tant.

Le Donbass et le sud de l’Ukraine pour prendre le contrôle de la Mer Noire et protéger les russophones de Transnistrie russophone, suffiront au bonheur du tsar de Russie. Après trente années d’humiliations et de prolongation de la guerre froide imposée par les Etats-Unis, il  est temps de taper sur la table. 

Et ce ne sont pas les sanctions, les menaces de l’Otan ou les rodomontades du clown Zelensky, qui a troqué le costume d’Adam qu’il affectionne tant, contre le polo kaki, qui changeront quoi que ce soit.

Ce n’est pas un saltimbanque qui danse à poil et se prend pour Churchill qui va faire plier Poutine. Ni qui que ce soit d’autre, d’ailleurs, car si le peuple russe soutient son leader et son armée à 90 %, ce n’est pas pour envisager une défaite mais pour ramener la victoire.

Si Paris et Berlin, les deux antirusses les plus acharnés du moment, avaient fait respecter les accords de Minsk, dont ils étaient les garants signataires avec Moscou et Kiev, nous n’en serions pas là.

Pendant huit ans, Paris a fermé les yeux sur les turpitudes de Kiev et sur le martyre du Donbass.

Quand Poutine aura mis tout le monde d’accord, j’espère que la vérité sur les responsabilités de chacun sera étalée au grand jour. 

En attendant, je lis les pires niaiseries sur l’état de l’armée russe, qui pourtant, poursuit ses objectifs avec succès, compte tenu du défi de la guérilla urbaine imposée par les Ukrainiens, incapables de mener la moindre offensive d’envergure et qui se pensent invincibles avec l’aide continue de l’Otan.

Mais ce soutien de Biden et ses valets est un leurre. L’Ukraine n’évitera pas la partition.

Cette guerre qui s’éternise par la faute de Biden et de Zelensky, va se solder par des pertes humaines et des destructions inutiles, sans changer l’issue de l’offensive russe.

Côté occidental, c’est du délire et ça vaut le détour ! Leur haine de Poutine leur fait perdre la raison.

« Le Donbass pourrait être le tombeau de l’armée russe » 

« Défense ukrainienne ciblée et efficace, face à une armée russe où règne la confusion et l’impréparation »

« Depuis huit semaines, le David ukrainien tient tête au Goliath russe »

« Le désastre observé vient de ce que cette armée ne s’était pas préparée à une véritable guerre conventionnelle contre une armée régulière comme l’armée ukrainienne »

« Défaillance logistique, défaillance de la maintenance »

« Corruption dans l’armée, dans l’industrie de l’armement et au sein de l’Etat, qui pourraient expliquer des matériels  défectueux fabriqués à bas prix »

« Manque d’expertise professionnelle et faiblesse de l’innovation »

« Soldats russes non préparés aux missiles portables et aux drones utilisés par les Ukrainiens »

« Armée mal préparée, démoralisée, se comportant de façon barbare »

« Comportement totalement non professionnel des troupes »

« Beaucoup de soldats ne savaient même pas qu’ils allaient se battre »

« Soldats mal équipés et mal nourris qui se ruent sur les supermarchés »

« 40 % des soldats ne veulent plus retourner au combat »

« Armée en haillons, rongée par des problèmes de moral, d’intendance, de maintenance, de préparation au combat et de violence dans les rangs »

En revanche, vous l’avez compris, l’armée ukrainienne, qui n’a jamais manœuvré et a toujours évité le choc frontal, est un modèle du genre, brillamment commandée par des officiers de premier ordre.

Je rappelle qu’à peine les Russes avaient-ils quitté les alentours de Kiev, que la propagande ukrainienne transformait la « bataille » de Kiev en grande victoire militaire nationale.

On ne devrait d’ailleurs plus tarder à en faire le nouvel « Austerlitz ukrainien » et à l’enseigner dans toutes les académies militaires du monde.

Et c’est dans le Figaro, le premier quotidien de France, que je lis ce tissu d’âneries sur les déboires de l’armée russe et sur les exploits de l’armée ukrainienne. 

L’armée russe qui a détruit 80 % de l’armée allemande, alors au sommet de sa toute puissance, l’armée russe qui a fait trembler l’Occident durant près d’un demi-siècle, l’armée russe qui possède des armements d’avant-garde que n’ont pas encore les Occidentaux, cette armée ne serait en fait qu’une troupe de bons à rien incapables de faire la guerre.

Les Américains ont l’air d’oublier que leur puissante armée, au budget faramineux de 800 milliards de dollars, 20 fois plus que la France, a subi deux raclées mémorables face à des va-nu-pieds vietnamiens et afghans, malgré une débauche de matériels sans précédent.

Les Français ont l’air d’oublier qu’ils ne sont même pas capables de soutenir décemment leurs 5000 soldats engagés au Sahel. Matériels vieux de 40 ans, avions et hélicoptères en panne faute de pièces détachées, absence de gros porteurs, missiles et drones insuffisants, renseignement défaillant…En neuf ans de guerre, nos soldats quittent le Mali avec un bilan nul.

Et on veut donner des leçons à Poutine qui a engagé 150 000 à 200 000 soldats sur un front en tenaille de 2500 km de long ! Je ne connais aucune armée occidentale capable de faire cela en trois jours. Si le front s’est stabilisé et s’éternise, c’est parce que les Ukrainiens veulent une guerre urbaine en utilisant les civils comme boucliers humains.

Et sans le soutien des 30 nations de l’Otan, cette guerre n’aurait duré que huit jours. Mais Biden en a décidé autrement et le valet Zelensky a suivi docilement, sans comprendre que son peuple n’est que de la chair à canon pour servir la politique de Washington.

https://ripostelaique.com/les-ukrainiens-de-la-chair-a-canon-au-service-de-lamerique-et-de-lotan.html

Mais en pratiquant une folle escalade dans les sanctions et les livraisons d’armes, en aidant l’Ukraine à couler le croiseur Moskva, Biden joue un jeu de plus en plus dangereux.

Avec ses 6000 têtes nucléaires et ses missiles hypersoniques, l’ours russe n’a aucune intention de renoncer à la conquête du Donbass et du sud de l’Ukraine. Il ira jusqu’au bout et rendra coup pour coup.

En attendant, sur le terrain, l’étau se resserre sur l’armée ukrainienne du Donbass. La chute de Marioupol va permettre aux Russes de remonter vers le nord, tandis que la pression augmente sur Sloviansk et Kramatorsk.

Cette guerre urbaine est longue et difficile, mais prétendre que Poutine va s’enliser et subir une défaite relève d’une analyse des plus farfelus. S’il décide de détruire toutes les voies ferrées, plus un seul armement occidental n’arrivera au Donbass. 

La résistance ukrainienne, aux ordres de Biden, est un suicide collectif. Rien n’arrêtera Poutine, pas même le risque d’une troisième guerre mondiale.

Jacques Guillemain - 22 avril 2022 - Riposte Laïque

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