La pandémie du coronavirus a bien sûr des conséquences tragiques pour la santé de milliers de personnes. Mais elle révèle, au-delà des souffrances individuelles, une véritable crise de civilisation. Elle est un temps de rupture, elle marque la fin d’un monde, celui de l’optimisme béat qu’ont voulu nous vendre les marchands de bonheur aseptisé, les prophètes du Progrès indéfini. En effet la modernité prétendait avoir apporté à l’humanité une ère de prospérité et de jouissance, grâce à la satisfaction de plus en plus intense de besoins matériels, pour la plupart largement fabriqués artificiellement par la publicité et l’incitation à dépenser toujours plus d’argent pour étaler sa réussite économique et sociale. Prétention imbécile car un tel défi jeté à la nature relève d’une inconscience caractéristique de ce que les Grecs appelaient l’Hubris, c’est à dire la démesure. Notre Ami F.X. Robert résume lucidement, comme il le fait toujours, la situation : « Les politiciens « élus » sont des incompétents, incapables de prévoir, de décider, timorés et démagogues face à une opinion publique égoïste et à l’esprit petit-bourgeois ».

Qui aurait osé prédire, il y a quelques mois, que notre monde allait basculer, être déstabilisé par un virus ? Ceux qui, comme nous, sans savoir bien sûr ce qui allait se passer, annonçaient néanmoins qu’on courait vers l’abime, étaient traités d’oiseaux de malheur, de Cassandre, voulant semer la peur de façon éhontée et totalement artificielle. On voit, aujourd’hui, ce qu’il en est… Les fous d’Allah disent que c’est la juste punition infligée aux Infidèles. Certains cathos, non moins fous, disent aussi que le Dieu punisseur de la Bible a repris du service et retrouvé la voie d’une nécessaire punition des pécheurs. Nous disons, nous, que c’est un clin d’œil des dieux : il faut des temps de tempête pour que le tri se fasse entre les faibles et les forts. Il faut ajouter à la folie régnante la totale incapacité et inconscience de gouvernants qui n’ont rien prévu, rien voulu prévoir, pour pouvoir faire face à une catastrophe mondiale comme celle qui s’est abattue sur l’humanité. Une humanité à vrai dire déboussolée, quand on voit ces masses de gens se précipiter, hallucinés et haineux, dans les supermarchés. Des supermarchés pillés, dans certaines zones urbaines, par des allogènes guidés par leur instinct atavique de pillards. Un instinct qu’ils vont pouvoir satisfaire facilement dans les grandes villes. Mais s’ils se risquent dans les campagnes où un peuple chasseurs est encore bien implanté, ils risquent d’avoir de mauvaises surprises…

Face à la décomposition générale, les nôtres ne doivent compter que sur eux-mêmes et retrouver l’instinct du clan : se grouper pour survivre. Et agir sans états d’âme. En appliquant cette citation d’Hermann Löns qu’affectionne Bernard Lugan : « Plutôt le sang d’autrui sur mon couteau que mon sang sur le couteau d’autrui ». Préparons les corps-francs.

Pierre VIAL

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