Cet homme de 26 ans comparaît ce jeudi devant la cour d’assises de Versailles. Il est accusé du viol d’une une jeune fille de 13 ans, en novembre 2017, à Rambouillet, lors d’une intervention.

Un plombier de 26 ans soupçonné d'avoir violé en novembre 2017 à Rambouillet une jeune fille de 13 ans souffrant de dyslexie, comparait ce jeudi devant la cour d'assises des Yvelines.

Ce 20 novembre, il est 17 h 30 lorsque le petit ami de la sœur de la victime prévient la police. Il explique aux fonctionnaires qu'une jeune fille de 13 ans vient d'être violée et qu'il tient l'agresseur dans le bureau de l'entreprise qui employait un sous-traitant pour intervenir sur l'évacuation des sanitaires. Les policiers se déplacent dans les locaux de la société de Rambouillet et arrêtent l'ouvrier suspect qui vient d'intervenir au domicile de l'adolescente.

Les empreintes génétiques sont celles du suspect

Cette enfant qui accuse un léger retard scolaire raconte qu'elle est rentrée du collège en milieu d'après-midi. Un ouvrier barbu et aux cheveux longs lui a demandé de venir voir le résultat des travaux dans les toilettes avant de verrouiller la porte et de commencer à la déshabiller. Il lui a fait subir des attouchements et l'a violée dans le salon. Avant de partir, son agresseur lui a donné un billet de 20 euros et deux pièces d'un euro.

Lors de ses différents récits, l'adolescente en état de choc a eu du mal à verbaliser cette expérience. L'expertise médicale n'avait révélé aucune lésion, mais le médecin avait estimé que les déclarations de la victime étaient crédibles et en accord avec ses constatations sur le corps de la jeune fille. Les résultats du laboratoire confirmeront que les prélèvements d'empreinte génétique correspondaient bien à l'identité du suspect. La victime souffre encore aujourd'hui d'un stress post-traumatique qui se manifeste par des angoisses.

Déjà impliqué dans une affaire d'agression sexuelle en 2010

Arrivé du Pakistan à l'âge de 16 ans, le suspect, lui, ne parle pas le français. Il a un temps travaillé dans la restauration avant de trouver cet emploi de plombier. Il a d'abord expliqué n'avoir jamais eu de rapports sexuels de sa vie car sa culture les proscrit hors de liens du mariage.

L'homme a déjà été soupçonné d'avoir commis deux agressions sexuelles en 2010 à Argenteuil (Val-d'Oise) sur deux femmes qu'il avait suivies dans la rue alors qu'il était âgé de 16 ans. Mais il a été relaxé six ans plus tard par le tribunal pour enfants.

Interrogé par la police sur l'affaire de Rambouillet, le plombier a donc nié en bloc dans un premier temps, avant d'adopter la ligne de défense qu'il maintiendra durant toute l'instruction. Il avoue avoir eu un rapport sexuel avec la victime mais soutien que c'est elle qui l'a « aguiché » puis qui lui a demandé de l'argent, affirmant qu'elle l'aurait même « remercié ». « Nous sommes jeunes et en vie, il n'y a pas de mal à ça », a-t-il même déclaré lors d'une de ses auditions. Le verdict est attendu ce vendredi soir. Le procès devrait se tenir à huis-clos, à la demande de la partie civile.

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