macronsousmarin

 

L’affaire des sous-marins avec l’Australie est tristement révélatrice : le roquet français a aboyé très fort…et puis est retourné sagement à la niche.

Le Drian, parait-il ministre des Affaires étrangères, a fait des moulinets avec son sabre en bois. On allait voir ce qu’on allait voir. On a vu. Mais le pauvre Le Drian n’y est pour rien : il a dû subir le choix de Macron, qui s’est couché devant Biden, la baudruche Biden.

Cette affaire a un bon côté : ceux des Français qui veulent bien encore réfléchir ont pu vérifier que les Yankees sont décidément des ennemis. Ils ont pu constater aussi la frilosité, pour ne pas dire plus, des pays européens se solidarisant du bout des lèvres avec la France, mais soucieux tout de même de ne pas fâcher le Big Brother de Washington. A noter l’alignement inconditionnel sur les Yankees de la première ministre danoise Mette Frederiksen. Un nom à retenir.

Une des maximes de la vieille sagesse chinoise (les ennemis de mes ennemis sont mes amis) devrait être prise en compte par ceux qui refusent la dictature made in USA. Contre elle, il faut tout faire pour que naisse enfin une Europe digne de ce nom, refusant l’alignement sur les Yankees. Les mots sont inutiles, seuls comptent les actes. Le seul acte fort d’une France retrouvant sa liberté est de claquer la porte de l’OTAN. Et de nouer des liens solides avec la Russie et la Chine, pour affirmer la nécessité d’un monde multipolaire. Sinon on reste dans le verbiage, qui n’a jamais empêché Washington de dormir.

Pierre VIAL

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