Les autorités albanaises ont procédé, samedi 14 décembre, à l’arrestation de 9 personnes soupçonnées d’« homicide et d’abus de pouvoir » suite au tremblement de terre qui a touché le pays à la fin du mois de novembre et qui avait fait 51 morts et un millier de blessés dans un pays connu pour son urbanisme sauvage et sa corruption.

Ils sont constructeurs, ingénieurs, fonctionnaires locaux et sont tous soupçonnés par la police albanaise d’avoir joué un rôle dans les effondrements qui ont fait 51 morts, plus de 900 blessés et laissé quelque 5 000 personnes sans logement fin novembre.

« Il a été établi dans les enquêtes préliminaires que des abus dans le domaine des règles, des normes et des standards ont également été à l’origine de l’effondrement d’immeubles qui ont fait 23 morts à Durrës », a notamment déclaré le chef de la police de cette localité de 400 000 habitants sur la côte Adriatique, l’une des plus touchées.

Selon les informations diffusées par les autorités, la police albanaise recherche notamment un ingénieur qui aurait travaillé sur la construction d’un immeuble à Durrës dans lequel une famille a perdu 8 de ses membres.

Au total, ce sont 17 personnes qui font l’objet d’une enquête pour des abus en matière de construction de logement.

Le séisme d’une magnitude de 6,4 sur l’échelle de Richter qui a frappé ce petit pays des Balkans a mis en évidence de graves dysfonctionnements dans le domaine du bâtiment. Un pays où les règles en matière de construction sont facilement contournables. L’Albanie, qui est officiellement candidate pour intégrer l’Union européenne depuis 2014, devrait bénéficier d’une aide internationale puisque la Commission européenne a annoncé ce samedi la tenue d’une conférence des donateurs à la mi-janvier à Tirana.

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