Tout est de la faute de l'Azerbaïdjan. La France est aux prises avec la révolte de la Nouvelle-Calédonie, cette lointaine colonie située entre l'Australie et les Fidji. Un soulèvement qui a déjà fait six morts et des centaines d'arrestations, mais en Italie la gauche des rédactions ne remarque les répressions que lorsqu'elle peut accuser le méchant dictateur tunisien, pas si le bon Monsieur Macron, qui voudrait seulement déclencher une bonne guerre nucléaire contre la Russie, est impliqué.
Les funérailles de Raisi ont montré l'un des visages de la mosaïque iranienne. Celui qui prévaut, au grand dam de nos médias qui avaient, dans les jours précédents, mis l'accent sur les petites manifestations de liesse. Pas très fréquentées, et encore moins documentées. Alors que maintenant, c'est la foule... la foule qui prie, la foule qui pleure, la foule qui crie des slogans menaçants. A chaque arrêt du cercueil, jusqu'à sa dernière demeure dans la ville sainte de Mashad.
Les bombardements alliés sur la France ont débuté dès 1940, restant jusqu’en 1942 le monopole de la Royal Air Force britannique, avant l’engagement de l’Us Army Air Force cette même année suite à l’entrée en guerre des Etats-Unis en décembre 1941. Faibles la première année, ces actions aériennes offensives croissent en intensité à mesure du renforcement de la puissance des flottes de combat alliées, alors qu’à l’inverse la Luftwaffe se voit progressivement en bonne partie vidée de sa substance en France, rappelée sur le front Est puis sur le Reich pour contrer les raids alliés. Si l’automne 1943 marque une escalade sérieuse dans l’intensité des bombardements alliés, l’année 1944 est de loin la plus importante en termes de nombre de raids, de dégâts causés, de pertes militaires et de victimes civiles. Le printemps de cette cinquième année de guerre est marqué par la préparation du débarquement de Normandie, avec pour le volet aérien, deux grands plans : l’opération Point Blank et le Transportation Plan.
Jeanne Tournellec regarde la photo de mariage montrant sa sœur Catherine Tournellec, qui a été violée, et son beau-frère, Eugène Tournellec, qui a été tué le 20 août 1944 par le soldat américain William Mack. © AFP
Pendant 80 ans, Aimée Dupré a préféré garder le silence sur le viol de sa mère en 1944. Mais à l’approche des célébrations du Débarquement des troupes alliées en France, elle ne veut plus se taire: le viol a été commis par deux soldats américains, un « fait de guerre ».
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